Abidjan, Dans la perspective du sommet humanitaire mondial prévu en 2016, les consultations régionales pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre se sont ouvertes jeudi à Abidjan, en présence de la Secrétaire générale adjointe de l’ONU aux Affaires humanitaires, Valérie Amos, et de la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto.
A cette occasion, la diplomate onusienne a justifié la tenue de ces consultations par le fait que l’environnement humanitaire est méconnaissable aujourd’hui, comparé aux 20 dernières années.
Pour elle, les défis mondiaux comme l’urbanisation, la croissance économique dans certains pays, la dégradation environnementale, les conflits, le changement climatique et la rareté des ressources font que les besoins humanitaires ont augmenté, au-delà des capacités de réponse du système humanitaire international. Toute chose qui occasionne également l’augmentation des dépenses.
Selon Valérie Amos, entre 2004 et 2013, les requêtes financières humanitaires ont, de façon égale, doublé, passant de six milliards de dollars à plus de 10 milliards de dollars par an. Au cours de la même période, le nombre de personnes ciblées par les appels inter-agences a augmenté de 30 millions à 70 millions.
Lui emboitant le pas, la ministre Anne Ouloto a indiqué que dans le contexte sociopolitique actuel de ces régions marqué par des conflits armés et autres menaces terroristes et catastrophes naturelles, la question de l’aide humanitaire prend un accent particulier. Elle apparaît alors comme une réponse à la détresse provoquée par ces crises, permettant de satisfaire les besoins de base.
Cette rencontre d’Abidjan réunit, durant deux jours, les acteurs des agences du système des Nations unies en charge des actions humanitaires en Afrique de l’Ouest et du Centre.
(AIP)
kkp/cmas
A cette occasion, la diplomate onusienne a justifié la tenue de ces consultations par le fait que l’environnement humanitaire est méconnaissable aujourd’hui, comparé aux 20 dernières années.
Pour elle, les défis mondiaux comme l’urbanisation, la croissance économique dans certains pays, la dégradation environnementale, les conflits, le changement climatique et la rareté des ressources font que les besoins humanitaires ont augmenté, au-delà des capacités de réponse du système humanitaire international. Toute chose qui occasionne également l’augmentation des dépenses.
Selon Valérie Amos, entre 2004 et 2013, les requêtes financières humanitaires ont, de façon égale, doublé, passant de six milliards de dollars à plus de 10 milliards de dollars par an. Au cours de la même période, le nombre de personnes ciblées par les appels inter-agences a augmenté de 30 millions à 70 millions.
Lui emboitant le pas, la ministre Anne Ouloto a indiqué que dans le contexte sociopolitique actuel de ces régions marqué par des conflits armés et autres menaces terroristes et catastrophes naturelles, la question de l’aide humanitaire prend un accent particulier. Elle apparaît alors comme une réponse à la détresse provoquée par ces crises, permettant de satisfaire les besoins de base.
Cette rencontre d’Abidjan réunit, durant deux jours, les acteurs des agences du système des Nations unies en charge des actions humanitaires en Afrique de l’Ouest et du Centre.
(AIP)
kkp/cmas