Il y a quelques fois, des signes qu’il faut savoir lire et analyser. Les Ivoiriens qui sont sortis sonnés après la défaite étriquée (1-2) face à la Colombie se voient offrir une autre chance. Une opportunité rendue possible par le résultat des deux concurrents directs de la Côte d’ivoire. Par ce résultat nul entre le Japon et la Grèce (0-0) au cours d’une rencontre insipide, ces deux pays, ce jeudi 19 juin 2014, ont malgré eux remis les éléphants dans le bon sens. Mathématiquement donc, si la compétition s’arrêtait ce jour du jeudi 20 juin 2014, la Côte d’Ivoire serait qualifiée avec 3 points et un goal average de zéro (0). Merci à qui ? Au Japon et à la Grèce bien entendu. Ces deux pays nous ont fait une passe fantastique, au basket on dirait une ‘’assist’’, c'est-à-dire une passe décisive. Les éléphants n’ont pas le droit de ne pas la convertir. Ce serait une grosse faute professionnelle de laisser passer cette chance et ce signe du destin. Mais, il serait aussi suicidaire de penser que la qualification au second tour nous ait déjà acquise. Les japonais, mais surtout les grecs que nous rencontrons pour cette dernière et ultime journée se sont donné les moyens de rester aussi dans la course. Ils ne sont pas éliminés, même s’ils occupent la quatrième place de la poule. L’heure des mathématiques (nous y reviendrons dans nos prochains numéros) est arrivée. A vos calculatrices donc messieurs et dames (les femmes suivent avec beaucoup d’intérêts et de passions le parcours des éléphants). Le résultat entre le Japon et la Grèce ne nous profitera vraiment que si Serey Dié et ses coéquipiers ne se loupent pas pour leur dernier match. Le destin peut être clément, mais comme le dit l’adage « aide toi d’abord, et le ciel t’aidera ensuite ». La défaite est formellement, expressément, et strictement interdite. Après deux rencontres jouées, le coach Lamouchi connait (parfaitement on l’espère) maintenant l’état de la forme physique et psychologique de ses troupes. A lui de ne pas (plus) se tromper dans le choix des hommes. Son classement, sera l’une des clés pour ne pas dire la clé de ce match. Plus d’atermoiement ! Le plan de jeu devra être clair et permettre à l’équipe de se qualifier. Nous le répétions dans notre dernière édition et nous allons le redire à nouveau. Seul le résultat compte et rien d’autre. Les athlètes ivoiriens devront puiser dans leurs tripes et leur cervelle, les ressources nécessaires pour triompher. On ne leur reprochera pas un « vilain jeu » vu « un style peu convainquant ». Mais, nous ferons leur procès s’ils ne se qualifient pas. Car, par l’expérience, l’histoire ne retient pas les beaux ou magnifiques perdants. Le match contre la Colombie est terminé. En principe, nous ne pourrons les recroiser qu’au stade des demi-finales. Il faut que les joueurs et le staff technique évacuent cette frustration et se projettent maintenant vers la Grèce et seulement la Grèce. Tous les esprits doivent être tendus vers cette rencontre qui va décider de la suite de notre compétition. L’espoir renait, mais il devra être confirmé le mardi 24 juin au Estatadio Castelao Fortaleza.
Olivier Guédé
Olivier Guédé