Initialement prévu pour le lundi 16 juin, devant les locaux des agences de la CIE et de la SODECI de Séguéla, le vaste mouvement de protestation lancé par la section locale de l’UFC-CI de la région du Worodougou et la Coordination régionale de la Société civile (CORES C) n’a pu avoir lieu. Grâce à l’implication des élus de la ville et des responsables des deux structures mises en cause qui ont privilégié la voie du dialogue.
La colère des abonnés de la CIE et de la SODECI à Séguéla qui projetaient assiéger les locaux des deux agences desdites structures dans la région du Worodougou le 16 juin n’est pas tombée dans des oreilles de sourds. Informés du projet de sit-in qui risquait de dégénérer en casses, les responsables des deux structures, et les autorités de la ville ont appelé au dialogue par l’entremise de Diomandé Kassim, directeur général administratif du Conseil Régional de Séguéla. Une démarche appréciée par le président de la section locale de l’UFC-CI qui s’est dit, avec les membres de son bureau, disposer à venir à la table des négociations. Toutefois, l’UFC-CI et la Société civile ont décidé de maintenir leur mot d’ordre de manifestation jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée aux préoccupations des abonnés. En effet depuis plus d’un mois et demi, les agents de la CIE et la SODECI de la ville, appuyés par leurs collègues venus de Daloa, ont entrepris d’interrompre la fourniture de l’eau et de l’électricité des abonnés qui n’ont pu régler la totalité de leurs impayés. Au cours de cette opération, ils ont emporté les compteurs des concernés mais aussi ceux des abonnés à jour ou disposant de compteurs prépayés dont les câbles sont percés (la preuve que ce sont des fraudeurs ?). Selon les habitants de Séguéla, chaque année, à l’approche du carême musulman, c’est le même scénario qui contribue à laisser dans l’obscurité et sans eau, de nombreuses familles. C’est donc pour dénoncer cette pratique que les abonnés de la CIE et de la SODECI ont entrepris de protester.
Au cours de la rencontre entre les deux parties, sous la médiation de Diomandé Kassim, DGA du Conseil Régional de Séguéla, qui s’est déroulée le 16 juin au Conseil Régional, prenant la parole, le président de la section locale de l’UFC-CI a énuméré les revendications des abonnés: « l’arrêt des coupures sans préavis de la fourniture d’eau et d’électricité ainsi que l’enlèvement des compteurs, des éclaircissements sur les arriérés et impayés dus par certains abonnés, la flexibilité en ce qui concerne le règlement de ces arriérés et impayés, la nécessité d’expliquer aux abonnés et de leur montrer les preuves des fraudes qui leur sont reprochées, manifester un minimum de courtoisie aux clients, le départ immédiat de certains agents des agences de Séguéla et de ceux venus de Daloa, la proposition d’un échéancier acceptable pour le paiement des arrièrés, le rétablissement de la fourniture d’eau ou d’électricté des abonnés s’étant acquittés d’une partie de leurs arriérés, le rétablissement des compteurs des abonnés qui n’ont pas été informés des anomalies qui leur sont reprochés, la mise en place d’une plateforme d’échanges entre la CIE, la SODECI, l’UFC-CI et la Société civile.»
Les discussions qui ont duré quatre heures de temps ont permis d’aboutir à un consensus sur certains points. Le lendemain, c’est le préfet de Région, Bamba Moussa qui a reçu les différentes parties pour leur prodiguer de sages conseils en vue du maintien de la paix sociale dans cette région durement éprouvée par la crise, et surtout entériner l’accord survenu.
La colère des abonnés de la CIE et de la SODECI à Séguéla qui projetaient assiéger les locaux des deux agences desdites structures dans la région du Worodougou le 16 juin n’est pas tombée dans des oreilles de sourds. Informés du projet de sit-in qui risquait de dégénérer en casses, les responsables des deux structures, et les autorités de la ville ont appelé au dialogue par l’entremise de Diomandé Kassim, directeur général administratif du Conseil Régional de Séguéla. Une démarche appréciée par le président de la section locale de l’UFC-CI qui s’est dit, avec les membres de son bureau, disposer à venir à la table des négociations. Toutefois, l’UFC-CI et la Société civile ont décidé de maintenir leur mot d’ordre de manifestation jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée aux préoccupations des abonnés. En effet depuis plus d’un mois et demi, les agents de la CIE et la SODECI de la ville, appuyés par leurs collègues venus de Daloa, ont entrepris d’interrompre la fourniture de l’eau et de l’électricité des abonnés qui n’ont pu régler la totalité de leurs impayés. Au cours de cette opération, ils ont emporté les compteurs des concernés mais aussi ceux des abonnés à jour ou disposant de compteurs prépayés dont les câbles sont percés (la preuve que ce sont des fraudeurs ?). Selon les habitants de Séguéla, chaque année, à l’approche du carême musulman, c’est le même scénario qui contribue à laisser dans l’obscurité et sans eau, de nombreuses familles. C’est donc pour dénoncer cette pratique que les abonnés de la CIE et de la SODECI ont entrepris de protester.
Au cours de la rencontre entre les deux parties, sous la médiation de Diomandé Kassim, DGA du Conseil Régional de Séguéla, qui s’est déroulée le 16 juin au Conseil Régional, prenant la parole, le président de la section locale de l’UFC-CI a énuméré les revendications des abonnés: « l’arrêt des coupures sans préavis de la fourniture d’eau et d’électricité ainsi que l’enlèvement des compteurs, des éclaircissements sur les arriérés et impayés dus par certains abonnés, la flexibilité en ce qui concerne le règlement de ces arriérés et impayés, la nécessité d’expliquer aux abonnés et de leur montrer les preuves des fraudes qui leur sont reprochées, manifester un minimum de courtoisie aux clients, le départ immédiat de certains agents des agences de Séguéla et de ceux venus de Daloa, la proposition d’un échéancier acceptable pour le paiement des arrièrés, le rétablissement de la fourniture d’eau ou d’électricté des abonnés s’étant acquittés d’une partie de leurs arriérés, le rétablissement des compteurs des abonnés qui n’ont pas été informés des anomalies qui leur sont reprochés, la mise en place d’une plateforme d’échanges entre la CIE, la SODECI, l’UFC-CI et la Société civile.»
Les discussions qui ont duré quatre heures de temps ont permis d’aboutir à un consensus sur certains points. Le lendemain, c’est le préfet de Région, Bamba Moussa qui a reçu les différentes parties pour leur prodiguer de sages conseils en vue du maintien de la paix sociale dans cette région durement éprouvée par la crise, et surtout entériner l’accord survenu.
