Abidjan – Pr Thérèse Aya N’dri-Yoman, dont la Côte d’Ivoire endosse et soutient la candidature au poste de directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour la région africaine (OMS-AFRO), a présenté, mardi face à la presse, ses motivations et atouts pour cet autre challenge.
« Ma motivation est fondée sur le grand retard de l’Afrique vers l’accès à un meilleur état de santé des populations africaines. C’est pour contribuer à décharger l’Afrique de ce lourd et ancien fardeau de la maladie, en mettant au service des Africains, mes 30 années d’expérience acquises à différents niveaux de responsabilités dans le système de santé, que je présente ma candidature », annonce-t-elle.
Aussi, autour du slogan « Plaçons la Santé au cœur de l’Emergence de l’Afrique », l’ancienne ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, justifie-t-elle sa vision pour « une région africaine libérée des barrières, en vue d’une accessibilité à des soins de qualité pour tous, dans un esprit d’équité et de solidarité ».
Dans cette perspective, Pr N’dri-Yoman envisage une approche plurielle : focus sur la mutualisation de toutes les ressources disponibles; promotion pour les interventions concrètes efficientes et à haut impact sur la santé; promotion de la bonne gouvernance et la gestion axée sur les résultats; consolidation des acquis et projection dans le post-OMD (Objectifs du millénaire pour le développement).
Tout en exprimant sa gratitude aux autorités ivoiriennes, avec en tête le Président de la République, Alassane Ouattara, et le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, la candidate au « prestigieux poste » de directeur régional OMS-AFRO valorise ses atouts.
Sa triple dimension (hospitalo-universitaire, communautaire, de leadership et de management) qui lui donne une longueur d’avance et une bonne connaissance du terrain, à travers les hautes fonctions académiques, administratives et gouvernementales qu’elle a assumées.
S’y ajoutent sa proximité avec l’OMS à travers des activités qu’elle a pilotées, bien que n’étant pas fonctionnaire de cette agence onusienne qu’elle définit comme « le chef de file mondial de la santé », ainsi que ses qualités intrinsèques et sa détermination à toujours œuvrer pour l’amélioration de la santé des populations, surtouts les plus vulnérables.
Convaincante et surtout convaincue sur son profil pour la tâche, Pr N’dri-Yoman compte, si elle est élue, mettre en œuvre le Programme général de travail de l’OMS, tout en mettant un accent particulier sur les huit axes qu’elle juge prioritaires.
Il s’agit du renforcement du système de santé, l’amélioration du financement de la santé, l’accélération des interventions liées aux OMD, le renforcement de la lutte contre la maladie, le soutien aux politiques de recherche, la dynamisation des interventions promotionnelles et préventives, la valorisation des ressources humaines, et le développement du partenariat de la multisectorialité.
« Je pense avoir suffisamment d’atouts pour briguer ce poste. J’ai une vision très claire de ce que je pourrai apporter à la région », a déclaré la candidate ivoirienne. Elle a conclu en s’engageant, une fois élue, « à assurer avec détermination un leadership constructif, pragmatique et novateur, capable de remodeler le visage sanitaire de l’Afrique ».
Professeur agrégé d’Hépato-gastro-entérologie, titulaire de chaire de médecine à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan Cocody et conseiller spécial auprès de la présidence de la République chargé de la Santé, Pr Thérèse Aya N'dri-Yoman a été, entre autres, ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida de juin 2011 à novembre 2012.
Quatre autres candidats briguent ce poste pour l’élection prévue début septembre au Bénin, à la 64ème session du comité régional, à savoir trois dames du Mali, du Bénin et du Botswana et un homme de la RDC. Les électeurs sont les ministres de la Santé de la région OMS-AFRO (ayant son siège à Brazzaville, Congo) qui compte 47 Etats membres. L’OMS compte 194 Etats membres et six directions régionales dans le monde. Le mandat du directeur régional est de cinq ans.
(AIP)
cmas
« Ma motivation est fondée sur le grand retard de l’Afrique vers l’accès à un meilleur état de santé des populations africaines. C’est pour contribuer à décharger l’Afrique de ce lourd et ancien fardeau de la maladie, en mettant au service des Africains, mes 30 années d’expérience acquises à différents niveaux de responsabilités dans le système de santé, que je présente ma candidature », annonce-t-elle.
Aussi, autour du slogan « Plaçons la Santé au cœur de l’Emergence de l’Afrique », l’ancienne ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, justifie-t-elle sa vision pour « une région africaine libérée des barrières, en vue d’une accessibilité à des soins de qualité pour tous, dans un esprit d’équité et de solidarité ».
Dans cette perspective, Pr N’dri-Yoman envisage une approche plurielle : focus sur la mutualisation de toutes les ressources disponibles; promotion pour les interventions concrètes efficientes et à haut impact sur la santé; promotion de la bonne gouvernance et la gestion axée sur les résultats; consolidation des acquis et projection dans le post-OMD (Objectifs du millénaire pour le développement).
Tout en exprimant sa gratitude aux autorités ivoiriennes, avec en tête le Président de la République, Alassane Ouattara, et le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, la candidate au « prestigieux poste » de directeur régional OMS-AFRO valorise ses atouts.
Sa triple dimension (hospitalo-universitaire, communautaire, de leadership et de management) qui lui donne une longueur d’avance et une bonne connaissance du terrain, à travers les hautes fonctions académiques, administratives et gouvernementales qu’elle a assumées.
S’y ajoutent sa proximité avec l’OMS à travers des activités qu’elle a pilotées, bien que n’étant pas fonctionnaire de cette agence onusienne qu’elle définit comme « le chef de file mondial de la santé », ainsi que ses qualités intrinsèques et sa détermination à toujours œuvrer pour l’amélioration de la santé des populations, surtouts les plus vulnérables.
Convaincante et surtout convaincue sur son profil pour la tâche, Pr N’dri-Yoman compte, si elle est élue, mettre en œuvre le Programme général de travail de l’OMS, tout en mettant un accent particulier sur les huit axes qu’elle juge prioritaires.
Il s’agit du renforcement du système de santé, l’amélioration du financement de la santé, l’accélération des interventions liées aux OMD, le renforcement de la lutte contre la maladie, le soutien aux politiques de recherche, la dynamisation des interventions promotionnelles et préventives, la valorisation des ressources humaines, et le développement du partenariat de la multisectorialité.
« Je pense avoir suffisamment d’atouts pour briguer ce poste. J’ai une vision très claire de ce que je pourrai apporter à la région », a déclaré la candidate ivoirienne. Elle a conclu en s’engageant, une fois élue, « à assurer avec détermination un leadership constructif, pragmatique et novateur, capable de remodeler le visage sanitaire de l’Afrique ».
Professeur agrégé d’Hépato-gastro-entérologie, titulaire de chaire de médecine à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan Cocody et conseiller spécial auprès de la présidence de la République chargé de la Santé, Pr Thérèse Aya N'dri-Yoman a été, entre autres, ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida de juin 2011 à novembre 2012.
Quatre autres candidats briguent ce poste pour l’élection prévue début septembre au Bénin, à la 64ème session du comité régional, à savoir trois dames du Mali, du Bénin et du Botswana et un homme de la RDC. Les électeurs sont les ministres de la Santé de la région OMS-AFRO (ayant son siège à Brazzaville, Congo) qui compte 47 Etats membres. L’OMS compte 194 Etats membres et six directions régionales dans le monde. Le mandat du directeur régional est de cinq ans.
(AIP)
cmas