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Économie Publié le mardi 24 juin 2014 | AIP

Le contrôle de l’impôt synthétique "suspendu" (directeur général)

© AIP Par Atapointe
Assemblée générale élective des présidents de Régions de Côte d`Ivoire
Mardi 13 Aout 2013. Plateau Hôtel du district. Les présidents de Régions de Côte d`Ivoire ont à l`issue d`un vote élu M Ahoussou Jeannot, nouveau président de l`ARCI. Photo : Le Directeur Général des Impôts en Côte d`Ivoire, Pascal Abinan
Abidjan - Le directeur général des impôts, Abinan Kouakou Pascal, a annoncé la "suspension du contrôle de l’impôt synthétique jusqu'à nouvel ordre", en attendant d’élaborer un "nouveau texte plus explicite" sur cet impôt.

Lors d’une rencontre avec les commerçants au site fiscal de Cocody, M. Abinan a relevé que les textes en vigueur relatifs au contrôle de l'impôt synthétique sont "ambigus" sans toutefois en préciser leur nature et les détails, ce qui induit l'élaboration d'un nouveau texte "plus explicite".

Il a cependant invité les commerçants a toujours s’acquitter de leurs impôts, selon l’imposition qui leur est soumise.

"N’acceptez pas d’arrangement, payez vos impôts correctement (…) Notre rôle c’est de faire payer l’impôt juste aux contribuables et non de "racketter’’, a-t-il insisté.

Les commerçants ont, pour leur part, relevé les difficultés auxquelles ils sont confrontés, notamment le "refus de discussion avec les agents de contrôle, les difficultés de paiement des impositions trop chères, la fermeture des magasins due au retard de paiement".

Rassurant les commerçants face à ces inquiétudes, M. Abinan a affirmé que "l’impôt n’a pas pour rôle de faire disparaître les commerçants", mais de les "faire participer au développement du pays". "Nous sommes obligés de nous entendre et de travailler ensemble", a-t-il ajouté.

L’impôt synthétique est appliqué aux personnes physiques dont le commerce principal est de vendre des marchandises, des objets, des fournitures et des denrées à emporter ou à consommer sur place ou de fournir le logement, les exploitants agricoles, les planteurs et les éleveurs, lorsque leur chiffre d’affaires annuel, toutes taxes incluses n’excède pas 50 millions, rappelle-t-on.

(AIP)
Tad/kkp/ask
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