ABIDJAN -- Le gouvernement ivoirien a autorisé la candidature de son ex-ministre de la Santé, Thérèse Aya N’dri-Yoman, au poste de de directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique.
Lors d’une conférence de presse mardi à Abidjan, Mme N’dri- Yoman a indiqué que sa candidature a été entérinée par le gouvernement au cours d’un conseil des ministres tenu le 12 juin à Abidjan.
Ancienne ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, de juin 2011 à novembre 2012, Thérèse Aya N’dri-Yoman est professeur agrégé d’hépato-gastro-entérologie et titulaire de chaire de médecine à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody à Abidjan.
Elle est, par ailleurs, conseiller spécial chargée de la Santé auprès de la présidence ivoirienne.
"Si je suis élue, je mettrai en oeuvre le programme général de l’OMS tout en mettant un accent particulier sur huit axes prioritaires", a-t-elle déclaré Pr. N’dri-Yoman, citant, entre autres, le renforcement du système, l’amélioration du financement de la santé, le renforcement de la lutte contre la maladie, le soutien aux politiques de recherches et la valorisation des ressources humaines.
Elle explique sa "motivation" par "le grand retard de l’Afrique vers l’accès à un meilleur état de santé des populations" caractérisé par "la faiblesse des systèmes de santé, le sous- financement chronique du secteur, les taux encore élevés de morbidité et de mortalité (et) la double charge des maladies transmissibles et non transmissibles".
"C’est pour contribuer à décharger l’Afrique de ce lourd et ancien fardeau de la maladie, en mettant au service des Africains, mes 30 années d’expérience, que je suis candidate", a ajouté Pr. N’dri-Yoman.
Elle compte sur ses "atouts" dans le milieu hospitalo- universitaire, en tant qu’enseignant-chercheur, sa "bonne connaissance du terrain" et sa "dimension de leadership et de management" à travers les "hautes fonctions" académiques, administratives et gouvernementales qu’elle a occupées.
La candidate ivoirienne sera opposée à trois autres dames du Mali, du Bénin, du Botswana et à un homme de la République démocratique du Congo (RDC).
L’élection aura lieu à la 64ème session du Comité régional de l’OMS prévue début septembre 2014 au Bénin.
Le vote a lieu à bulletin secret et seuls votent les ministres de la Santé des 47 Etats membres de la région Afrique de l’OMS.
La direction régionale de l’OMS pour l’Afrique a son siège à Brazzaville (Congo) et l’élection se déroule tous les cinq ans.
Lors d’une conférence de presse mardi à Abidjan, Mme N’dri- Yoman a indiqué que sa candidature a été entérinée par le gouvernement au cours d’un conseil des ministres tenu le 12 juin à Abidjan.
Ancienne ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, de juin 2011 à novembre 2012, Thérèse Aya N’dri-Yoman est professeur agrégé d’hépato-gastro-entérologie et titulaire de chaire de médecine à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody à Abidjan.
Elle est, par ailleurs, conseiller spécial chargée de la Santé auprès de la présidence ivoirienne.
"Si je suis élue, je mettrai en oeuvre le programme général de l’OMS tout en mettant un accent particulier sur huit axes prioritaires", a-t-elle déclaré Pr. N’dri-Yoman, citant, entre autres, le renforcement du système, l’amélioration du financement de la santé, le renforcement de la lutte contre la maladie, le soutien aux politiques de recherches et la valorisation des ressources humaines.
Elle explique sa "motivation" par "le grand retard de l’Afrique vers l’accès à un meilleur état de santé des populations" caractérisé par "la faiblesse des systèmes de santé, le sous- financement chronique du secteur, les taux encore élevés de morbidité et de mortalité (et) la double charge des maladies transmissibles et non transmissibles".
"C’est pour contribuer à décharger l’Afrique de ce lourd et ancien fardeau de la maladie, en mettant au service des Africains, mes 30 années d’expérience, que je suis candidate", a ajouté Pr. N’dri-Yoman.
Elle compte sur ses "atouts" dans le milieu hospitalo- universitaire, en tant qu’enseignant-chercheur, sa "bonne connaissance du terrain" et sa "dimension de leadership et de management" à travers les "hautes fonctions" académiques, administratives et gouvernementales qu’elle a occupées.
La candidate ivoirienne sera opposée à trois autres dames du Mali, du Bénin, du Botswana et à un homme de la République démocratique du Congo (RDC).
L’élection aura lieu à la 64ème session du Comité régional de l’OMS prévue début septembre 2014 au Bénin.
Le vote a lieu à bulletin secret et seuls votent les ministres de la Santé des 47 Etats membres de la région Afrique de l’OMS.
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