Les charges retenues contre Laurent Gbagbo ont été confirmées par la Chambre préliminaire I de la Cour Pénale Internationale qui ira en procès devant un Tribunal de première instance à la CPI. Me Bobré Félix et Me Dako Toussaint qui se prononçaient sur cette évolution de l’affaire «Le procureur contre Laurent Gbagbo» devant les femmes du FPI, le dimanche 22 juin 2014, ont affirmé que si le Droit est dit, Laurent Gbagbo a de fortes chances de revenir libre en Côte d’Ivoire. «Il fallait frapper les esprits avec le chiffre de 3000 morts lors de la crise postélectorale pour dire que du fait de Gbagbo, il y a eu beaucoup de morts pour qu’il puisse être justiciable de la CPI. Mais jusqu’à présent, on n’a pas le détail de ce chiffre, ni l’identité des victimes qui sont mortes. On ne parle pas de tout ce qui s’est passé à Duékoué-Carrefour, à Anonkoua-Kouté et autour de la résidence présidentielle de Cocody, parce que ça n’incrimine pas Laurent Gbagbo. C’est à toutes ces questions que le procès de Laurent Gbagbo va donner des réponses et lorsque nous nous référons aux précédents procès, nous pouvons dire qu’en fin d’année 2014 au plus tard, le procès pourra débuter. Gbagbo n’a pas Ouattara ni la Côte d’Ivoire en face, mais une nébuleuse de puissances occidentales. Si vous suivez bien l’actualité française, vous verrez que monsieur Mélenchon, un homme politique Français qui demande que la politique revienne aux politiques et non qu’elle soit soumise au Grand capital. Ce sont eux qui détiennent l’essentiel des richesses de la planète. Ils décident et dictent aux politiques leur conduite», a indiqué Me Bobré Félix. Membre du Collectif des avocats de l’ex-président ivoirien, Me Bobré a exprimé sa foi quand au retour de Laurent Gbagbo. «Si on veut faire strictement du Droit comme l’a dit la juge dissidente Belge de la Chambre préliminaire I, Laurent Gbagbo va sortir. Si les politiques relâchent, Laurent Gbagbo sortira et reviendra en Côte d’Ivoire», a-t-il poursuivi en révélant que la décision de transfèrement de Laurent Gbagbo rendue le 29 novembre 2011 est en appel devant la Cour suprême.
Marie-Odette Lorougnon sonne la mobilisation des femmes du FPI
«Le déballage a commencé. Le procès n’a pas encore commencé mais nous sommes contentes. Nous avons du travail, séchons nos larmes. Laurent Gbagbo nous demande de ne pas pleurer mais d’agir comme la Diaspora. Nous allons donc nous concerter, nous les membres des structures spécialisées et nous allons agir ensemble», a lancé la secrétaire nationale de l’Organisation des femmes du Front populaire ivoirien et vice-présidente de ce parti, Mme Marie-Odette Lorougnon qui, au cours de cette assemblée générale de sa structure, a partagé un gâteau avec ses camarades militantes pour célébrer le 65 anniversaire de Mme Simone Ehivet Gbagbo.
Olivier Dion
Marie-Odette Lorougnon sonne la mobilisation des femmes du FPI
«Le déballage a commencé. Le procès n’a pas encore commencé mais nous sommes contentes. Nous avons du travail, séchons nos larmes. Laurent Gbagbo nous demande de ne pas pleurer mais d’agir comme la Diaspora. Nous allons donc nous concerter, nous les membres des structures spécialisées et nous allons agir ensemble», a lancé la secrétaire nationale de l’Organisation des femmes du Front populaire ivoirien et vice-présidente de ce parti, Mme Marie-Odette Lorougnon qui, au cours de cette assemblée générale de sa structure, a partagé un gâteau avec ses camarades militantes pour célébrer le 65 anniversaire de Mme Simone Ehivet Gbagbo.
Olivier Dion