Agboville - Le préfet de région de l’Agnéby-Tiassa, préfet du département d’Agboville, Bako Digbé Anatole Privat, a dénoncé, vendredi à Agboville, "une navigation à vue" dans la gestion des collectivités territoriales, affirmant qu'"à l’instar d’une boussole, la planification devrait normalement et logiquement éclairer le développement local".
Bako Privat qui présidait à Agboville l’ouverture du séminaire pays de "formation des cadres des collectivités territoriales ivoiriennes" a relevé que la mauvaise gouvernance vient aussi en partie des entraves liées à la "qualité des ressources humaines ou à l’insuffisance des ressources financières".
Toute chose qui, dénonce le préfet de région, donne lieu, "hélas, dans bien des cas, à une sorte de navigation à vue, de tâtonnement ou du bricolage", dans la gestion des collectivités locales, l’aménagement des cités, qui sont trop souvent en constant déphasage avec leur évolution.
Il a donc salué l’initiative de cet atelier, dont l’objectif soutient-il, est de "renforcer les capacités des cadres des collectivités territoriales, aux techniques et outils de planification locale participative", de sorte à "améliorer leurs performances, et contribuer à une "gestion rigoureuse" des collectivités.
"La planification des actions de développement" des collectivités territoriales, doit être perçue comme un "mode de bonne gouvernance", a insisté Mbolo Martin, président du Conseil régional de l’Agnéby-Tiassa, représentant Ahoussou Jeannot, président de l’Assemblée des Régions et Départements de Côte d’Ivoire.
"Toutefois, ce mode de gestion pourrait échapper aux collectivités territoriales en raison de leurs maigres ressources financières", a-t-il déploré.
Le séminaire qui prend fin lundi, est un projet co-financé par l’Union Européenne et l’Association Internationale des maires Francophones (AIMF).
dd/ask
Bako Privat qui présidait à Agboville l’ouverture du séminaire pays de "formation des cadres des collectivités territoriales ivoiriennes" a relevé que la mauvaise gouvernance vient aussi en partie des entraves liées à la "qualité des ressources humaines ou à l’insuffisance des ressources financières".
Toute chose qui, dénonce le préfet de région, donne lieu, "hélas, dans bien des cas, à une sorte de navigation à vue, de tâtonnement ou du bricolage", dans la gestion des collectivités locales, l’aménagement des cités, qui sont trop souvent en constant déphasage avec leur évolution.
Il a donc salué l’initiative de cet atelier, dont l’objectif soutient-il, est de "renforcer les capacités des cadres des collectivités territoriales, aux techniques et outils de planification locale participative", de sorte à "améliorer leurs performances, et contribuer à une "gestion rigoureuse" des collectivités.
"La planification des actions de développement" des collectivités territoriales, doit être perçue comme un "mode de bonne gouvernance", a insisté Mbolo Martin, président du Conseil régional de l’Agnéby-Tiassa, représentant Ahoussou Jeannot, président de l’Assemblée des Régions et Départements de Côte d’Ivoire.
"Toutefois, ce mode de gestion pourrait échapper aux collectivités territoriales en raison de leurs maigres ressources financières", a-t-il déploré.
Le séminaire qui prend fin lundi, est un projet co-financé par l’Union Européenne et l’Association Internationale des maires Francophones (AIMF).
dd/ask