Abidjan - La cour d’arbitrage de Côte d’Ivoire (CACI) et le cercle français d’affaires de Côte d’Ivoire (CFACI) ont signé vendredi à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Abidjan, la 1ère charte de médiation commerciale, marquant l'amorce de la construction de l’"édifice médiation", trois mois après l’organisation de la première journée de médiation commerciale organisée par la CACI.
"La signature de cette 1ère charte de la médiation commerciale, symboliquement marque la pose de la 1ère pierre pour la construction de l’édifice médiation ", s’est réjoui le président du conseil d’administration de la CACI, Tall Yacouba.
"Je suis un homme heureux parce que nous voulons l’émergence en Côte d’Ivoire et les modes alternatifs de règlements des conflits ainsi que l’arbitrage et la médiation sont des outils nécessaires pour accompagner la Côte d’Ivoire dans l’émergence, je suis un homme heureux pour avoir pu signer cette charte avec le CFACI", a-t-il exprimé.
Vantant les mérites de la médiation, M. Tall a également indiqué que l’ambition affichée de la CACI est d’arriver le plus rapidement possible à faire de la médiation le 1er mode de règlement de litiges en Côte d’Ivoire. "C’est une condition de l’émergence", a-t-il insisté.
Selon lui, les parties en conflit dans un processus de médiation, peuvent en " sortir avec un contrat à l’appui alors qu’en y entrant, on était en conflit ce qui n’est pas le cas dans un tribunal classique où on va en confrontation et des fois on ne se parle même plus".
Le président du cercle français d’affaires de Côte d’Ivoire, Frank Levesque, se félicitant de l’aboutissement de la signature de cette charte, s’est voulu optimiste, espérant l’adhésion des différents acteurs du monde des affaires dan l’"intérêt" de ceux-ci.
"C’est un pas décisif qui est fait dans la prise en compte des attentes des opérateurs économiques. Notre association est fière d’y participer activement et souhaite que toutes les PME et PMI de Côte d’Ivoire mesurent à sa juste dimension l’importance de la médiation et des avantages qui y sont associés", a-t-il signifié.
Justifiant l’adhésion de son association à la signature de cette charte, M. Levesque a indiqué être en quête de "facilités" pour affronter les "orages" que constituent les différends commerciaux, soulignant que des réflexions menées ont permis de dégager un besoin réel de médiation notamment quand, "les parties cherchent à préserver leurs relations d’affaires ; elles veulent discuter d’une solution plutôt que de se la faire imposer (…) ; elles veulent éviter que le différend ne paralyse l’opération commerciale de l’entreprise".
La médiation CACI est un mode "à l’amiable" de règlement des litiges par lequel un tiers indépendant, "neutre et impartial" formé à la médiation, aide les parties à trouver une "issue négociée" à leurs différends, par l’adoption d’une "solution consensuelle, satisfaisante" pour chacune d’elle, formalisée par un protocole d’accord, précise-t-on.
gak/ask
"La signature de cette 1ère charte de la médiation commerciale, symboliquement marque la pose de la 1ère pierre pour la construction de l’édifice médiation ", s’est réjoui le président du conseil d’administration de la CACI, Tall Yacouba.
"Je suis un homme heureux parce que nous voulons l’émergence en Côte d’Ivoire et les modes alternatifs de règlements des conflits ainsi que l’arbitrage et la médiation sont des outils nécessaires pour accompagner la Côte d’Ivoire dans l’émergence, je suis un homme heureux pour avoir pu signer cette charte avec le CFACI", a-t-il exprimé.
Vantant les mérites de la médiation, M. Tall a également indiqué que l’ambition affichée de la CACI est d’arriver le plus rapidement possible à faire de la médiation le 1er mode de règlement de litiges en Côte d’Ivoire. "C’est une condition de l’émergence", a-t-il insisté.
Selon lui, les parties en conflit dans un processus de médiation, peuvent en " sortir avec un contrat à l’appui alors qu’en y entrant, on était en conflit ce qui n’est pas le cas dans un tribunal classique où on va en confrontation et des fois on ne se parle même plus".
Le président du cercle français d’affaires de Côte d’Ivoire, Frank Levesque, se félicitant de l’aboutissement de la signature de cette charte, s’est voulu optimiste, espérant l’adhésion des différents acteurs du monde des affaires dan l’"intérêt" de ceux-ci.
"C’est un pas décisif qui est fait dans la prise en compte des attentes des opérateurs économiques. Notre association est fière d’y participer activement et souhaite que toutes les PME et PMI de Côte d’Ivoire mesurent à sa juste dimension l’importance de la médiation et des avantages qui y sont associés", a-t-il signifié.
Justifiant l’adhésion de son association à la signature de cette charte, M. Levesque a indiqué être en quête de "facilités" pour affronter les "orages" que constituent les différends commerciaux, soulignant que des réflexions menées ont permis de dégager un besoin réel de médiation notamment quand, "les parties cherchent à préserver leurs relations d’affaires ; elles veulent discuter d’une solution plutôt que de se la faire imposer (…) ; elles veulent éviter que le différend ne paralyse l’opération commerciale de l’entreprise".
La médiation CACI est un mode "à l’amiable" de règlement des litiges par lequel un tiers indépendant, "neutre et impartial" formé à la médiation, aide les parties à trouver une "issue négociée" à leurs différends, par l’adoption d’une "solution consensuelle, satisfaisante" pour chacune d’elle, formalisée par un protocole d’accord, précise-t-on.
gak/ask