Abidjan - Le 23ème Sommet de l’Union africaine (UA), qui s’est ouvert jeudi à Malabo, en Guinée équatoriale, avec pour principaux thèmes l’agriculture et la sécurité alimentaire, a été clôturé vendredi, a opté, entre autres, pour révolution agricole et industrielle.
Le Sommet a rassemblé une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains. Les discussions ont tourné principalement autour des sujets de l’agriculture et de la sécurité alimentaire.
Dans son discours d’ouverture, le dirigeant mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, aussi Président en exercice de l’UA pour l’année 2014, avait exhorté ses homologues à adopter une déclaration pour le développement de l’agriculture pour la prospérité commune.
D’importants investissements sont jugés nécessaires pour une mutation des modestes exploitations familiales à faibles rendements vers une agriculture moderne et mécanisée, créatrice d’emplois et de richesses.
La présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, avait indiqué que l’éradication de la famine et la pauvreté en milieu rural nécessite de développer des marchés agricoles, augmenter la production et productivité agricole, commercialiser des produits à valeur ajoutée, favoriser l’accès des femmes et des jeunes à la terre et au capital ou encore assurer l’efficacité de la recherche.
Mais pour l’heure, l’UA est incapable de mobiliser des ressources domestiques au sein de ses Etats membres, c’est la raison pour laquelle l’organisation fait appel à ses partenaires dans le monde pour permettre la révolution agricole et industrielle tant attendue.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, avait pour sa part salué l’initiative d’une conférence internationale sur le développement prévue en juillet 2015 à Addis-Abeba, siège de l’UA en Ethiopie. Il a exhorté les pays africains à veiller à ce que le développement soit durable et profite à tous dans ce continent.
M. Ban a par ailleurs recommandé d’exporter davantage de biens à valeur ajoutée, développer les marchés régionaux, éliminer les flux illicites de fonds, lutter contre les inégalités, améliorer l’accès à la protection sociale et aux services de base tels que l’eau et l’assainissement, etc. Il a aussi mis l’accent sur la nécessité d’ « être solidaires pour faire au défi du changement climatique », appelant à limiter les augmentations de températures à moins de 10°C.
Par ailleurs, le Président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, fut sans aucun doute la vedette de cette 23e édition du Sommet. Alors que son pays avait été provisoirement suspendu de l’organisation suite au coup d’Etat qu’il a mené le 3 juillet 2013 contre Mohamed Morsi, le dirigeant égyptien, accueilli par une salve d’applaudissements lors de son allocution, s’est félicité de la réintégration de son pays au sein de l’UA.
Quant au Président du pays hôte, Teodoro Obiang, il s’est illustré par une verve contre le néocolonialisme, plaidant pour une révision des règles du commerce international réputées défavorables à l’Afrique, et du système des Nations unies.
Le Sommet a rassemblé une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains. Les discussions ont tourné principalement autour des sujets de l’agriculture et de la sécurité alimentaire.
Dans son discours d’ouverture, le dirigeant mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, aussi Président en exercice de l’UA pour l’année 2014, avait exhorté ses homologues à adopter une déclaration pour le développement de l’agriculture pour la prospérité commune.
D’importants investissements sont jugés nécessaires pour une mutation des modestes exploitations familiales à faibles rendements vers une agriculture moderne et mécanisée, créatrice d’emplois et de richesses.
La présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, avait indiqué que l’éradication de la famine et la pauvreté en milieu rural nécessite de développer des marchés agricoles, augmenter la production et productivité agricole, commercialiser des produits à valeur ajoutée, favoriser l’accès des femmes et des jeunes à la terre et au capital ou encore assurer l’efficacité de la recherche.
Mais pour l’heure, l’UA est incapable de mobiliser des ressources domestiques au sein de ses Etats membres, c’est la raison pour laquelle l’organisation fait appel à ses partenaires dans le monde pour permettre la révolution agricole et industrielle tant attendue.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, avait pour sa part salué l’initiative d’une conférence internationale sur le développement prévue en juillet 2015 à Addis-Abeba, siège de l’UA en Ethiopie. Il a exhorté les pays africains à veiller à ce que le développement soit durable et profite à tous dans ce continent.
M. Ban a par ailleurs recommandé d’exporter davantage de biens à valeur ajoutée, développer les marchés régionaux, éliminer les flux illicites de fonds, lutter contre les inégalités, améliorer l’accès à la protection sociale et aux services de base tels que l’eau et l’assainissement, etc. Il a aussi mis l’accent sur la nécessité d’ « être solidaires pour faire au défi du changement climatique », appelant à limiter les augmentations de températures à moins de 10°C.
Par ailleurs, le Président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, fut sans aucun doute la vedette de cette 23e édition du Sommet. Alors que son pays avait été provisoirement suspendu de l’organisation suite au coup d’Etat qu’il a mené le 3 juillet 2013 contre Mohamed Morsi, le dirigeant égyptien, accueilli par une salve d’applaudissements lors de son allocution, s’est félicité de la réintégration de son pays au sein de l’UA.
Quant au Président du pays hôte, Teodoro Obiang, il s’est illustré par une verve contre le néocolonialisme, plaidant pour une révision des règles du commerce international réputées défavorables à l’Afrique, et du système des Nations unies.