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Sport Publié le samedi 28 juin 2014 | Nord-Sud

Akradio, il est temps de régler la dette

La population ivoirienne a du mal à digérer ses émotions après ce que beaucoup qualifient de fiasco de trop au Brésil. A la suite de l’élimination cauchemardesque des Eléphants de Côte d’Ivoire dans les ultimes minutes, mardi dernier face à la Grèce (2-1), en effet, le découragement a envahi les supporters de la sélection ivoirienne. Ceux-ci croient dur comme fer que Didier Drogba et ses coéquipiers sont victimes d’une malédiction. Sinon comment comprendre la honte et l’humiliation que cette génération dite dorée fait subir aux Ivoiriens depuis tant d’années ? Le spectre d’Akradio (un village situé à 10 km de Dabou) a ressurgi au lendemain de ce énième raté des Eléphants. Et beaucoup pensent que les féticheurs de Dabou, qui avaient été cités comme artisans de la victoire du Onze national contre le Ghana, lors de la finale de Sénégal 1992 à Dakar, en sont pour quelque chose. Ces derniers estiment qu’il est temps que les autorités sportives (le ministère des Sports et la Fif) paient l’argent dû à ces sorciers. Cela relève de l’irrationnel, mais nous sommes en Afrique. Selon les tenants de cette thèse, c’est cette dette qui serait à la base de tous les maux qui empêchent nos Pachydermes de connaître la gloire. Il faut donc délier les liens et délivrer les Eléphants. En l’absence de toutes preuves matérielles, certains se disent sûrs qu’il y a un deal entre les responsables fédéraux d’alors et ces faiseurs de miracles. N’empêche que la succession de contre-performances de la sélection ivoirienne, depuis l’unique titre de champion d’Afrique en 92, intrigue. Surtout que des langues se délient et remettent le sujet sur la table. Il est donc temps que le ministère des Sports et de la Fédération fassent une mission conjointe dans ce village dont le nom se confond avec le sacre continental de la Côte d’Ivoire afin de freiner l’hémorragie de défaites. Il faut désormais faire fi de toutes les considérations (scientifiques) et oublier les regards gênants pour toucher ce qui est pour beaucoup d’Ivoiriens le nœud du problème : la dette d’Akradio.

Guy Gbocho
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