Abidjan - Le marché de médicaments contrefaits occasionne au plan économique, une perte considérable des recettes du secteur légal de la distribution des médicaments évaluée à 30 milliards de francs CFA, a révélé vendredi, à Abidjan, le ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Raymonde Goudou Coffie, lors de l’installation des membres du comité interministériel de lutte contre le trafic illicite et la contrefaçon des médicaments.
Selon le ministre Coffie, les sources d’approvisionnement de ce marché sont l’importation "frauduleuse" de médicaments, le "détournement" de médicaments destinés aux officines privées ou aux formations sanitaires du public, "le cambriolage" d’officines de pharmacies, "le détournement" des échantillons médicaux, "les vols" dans les magasins sous-douanes et le "détournement" des dons.
Les acteurs de ce phénomène du trafic illicite et la contrefaçon des médicaments devenu "un véritable problème de santé publique", a poursuivi le ministre, sont des "individus non lettrés avec une forte proportion de femmes évaluée à 92%".
Les conséquences au plan sanitaire se résume à "l’augmentation des taux de morbidité et de mortalité, l’apparition de phénomènes de chimiorésistance de certaines pathologies et de leur aggravation nécessitant ainsi une prise en charge médicale plus lourde en terme de coût et de durée", a prévenu le premier responsable de la santé en Côte d’Ivoire.
Le Président de la République a pris un décret, le 5 août, portant création, attribution organisation et fonctionnement du comité installé. Il regroupe une vingtaine de membres issus de divers ministères et organisations engagées dans la sécurité sanitaire des populations.
Selon le ministre Coffie, les sources d’approvisionnement de ce marché sont l’importation "frauduleuse" de médicaments, le "détournement" de médicaments destinés aux officines privées ou aux formations sanitaires du public, "le cambriolage" d’officines de pharmacies, "le détournement" des échantillons médicaux, "les vols" dans les magasins sous-douanes et le "détournement" des dons.
Les acteurs de ce phénomène du trafic illicite et la contrefaçon des médicaments devenu "un véritable problème de santé publique", a poursuivi le ministre, sont des "individus non lettrés avec une forte proportion de femmes évaluée à 92%".
Les conséquences au plan sanitaire se résume à "l’augmentation des taux de morbidité et de mortalité, l’apparition de phénomènes de chimiorésistance de certaines pathologies et de leur aggravation nécessitant ainsi une prise en charge médicale plus lourde en terme de coût et de durée", a prévenu le premier responsable de la santé en Côte d’Ivoire.
Le Président de la République a pris un décret, le 5 août, portant création, attribution organisation et fonctionnement du comité installé. Il regroupe une vingtaine de membres issus de divers ministères et organisations engagées dans la sécurité sanitaire des populations.