Apres la défaite des éléphants, face aux Grecs, la presse ivoirienne s’est déchaînée, les réseaux sociaux prennent feu ! Chacun donne dans l’émotion. On cherche forcement des personnes à sacrifier, des têtes à broyer ou à faire tomber. Et pourtant…
Observateur attentif du football, patriote acharné mais lucide et concerné par le destin de cette équipe nationale, nous nous sentons dans la légitimité de prendre la parole pour nous prononcer sur les problèmes du football ivoirien, qui agitent nos consciences et interpellent notre intelligence. Prendre la parole comme un devoir, comme une parade à l’injure du silence irresponsable et de cette veulerie collective qui semble s’être emparée des ivoiriens amoureux du ballon rond.
Fini, le mondial pour la cote d’ivoire ! Nous devons maintenant dépasser la douleur de notre élimination pour réfléchir aux causes des échecs successifs des Éléphants et plus globalement du football ivoirien.
Apres la démission de Lamouchi, on attend encore des voix se lever pour demander aussi et surtout la démission du Président de la Fédération. Comment pouvons-nous en être aussi sûrs de cette panacée, sans avoir au préalable posé de Diagnostic ?
D’où vient-il que Sidy Diallo doit être le seul et l’unique bélier de sacrifice alors qu’on sait tous qu’il a hérité d’une situation qu’il n’a pas créée. On sait tous également que la crise que vit le Football ivoirien à des causes multiples qui résistent au temps. Combien de CAN (trophées) les éléphants ont-ils remportées depuis l’expédition sénégalaise de 1992 ? Combien de fois se sont-ils qualifiés pour le second tour de la coupe du Monde, depuis notre première participation en 2006 ? La solution à se manque d’efficacité ne doit pas résider dans la « bouc-émissairisation » des acteurs et dans la personnalisation du problème !
Les échecs du football ivoiriens ne datent pas de maintenant. Il y a bien longtemps que le football ivoirien ne gagne ni en Afrique, ni aux compétions mondiales. Pour toutes catégories, tous les genres confondus, en clubs comme en sélection, la moisson est très maigre, bien loin des attentes. Le temps est venu de faire le break. De regarder dans le rétroviseur et projeter le futur du football ivoirien. La Côte d’Ivoire à les compétences nécessaires pour conduire une telle démarche, sans verser dans les marigots du dénigrement et en évitant les foires des États généraux.
Notre mésaventure fait mal à tous les ivoiriens, certes. Mais n’oublions pas que Sidy Diallo pourrait être aussi choqué, et peut-être même plus que nous autres qui étalons notre patriotisme, à tout vent. La défaite a été traumatisante. Il avait, certainement comme beaucoup d’ivoiriens, tout prévu sauf ce cas de figure. Il s’était totalement investi dans cet objectif. Accompagnant l’équipe nationale de jour comme de nuit, parfois. Dans la tempête qui frappe actuellement, il fait actuellement face à la bourrasque et à la colère de l’opinion nationale qui aurait été normale, si elle n’était pas manipulée. Cela ne doit pas être facile pour lui.
Dans l’élan de la colère, certains ivoiriens oublient que c’est sous Sidy Diallo que les éléphanteaux ont remporté le tournoi de Montaigu pour la première fois de notre histoire. On oublie aussi que c’est sous lui que les éléphantes se qualifient pour la première fois de notre histoire à la CAN féminine. On oublie encore que c’est sous lui que les éléphanteaux ont remporté la CAN. Chacun a décidé de ranger ses victoires aux oubliettes de l’histoire en retenant que le parcours mitigé des éléphants, tout simplement parce que la victoire est bâtarde et la défaite orpheline.
C’est vrai que notre équipe nationale a de sérieux problèmes. Mais, les premiers responsables à notre humble avis sont les joueurs. Parce que les joueurs sont ceux qui portent l’essentiel de leur prestation. On ne peut pas tout le temps jeter l’opprobre sur la FIF ou le gouvernement. On a vu une équipe des éléphants qui a perdu ses deux matches sur des faits de jeu. Nos 2 défaites à ce mondial, l’ont été sur des caviars que nos propres joueurs ont offerts aux adversaires. Notre équipe a toujours attendu d’être menée au score, avant de reprendre le match à son compte, sans que l’entraineur n’ait eu besoin de faire un remplacement. Bien que nous soyons à notre troisième participation au mondial, nos joueurs ont péché par leur inexpérience des grandes compétions. Sinon, comment expliquer le fait que nous soyons incapables de conserver un score à 1 minute de la fin d’un match aussi important? La configuration même de notre équipe explique éloquemment ce manque d’expérience. En dehors de Yaya Touré, Drogba Didier, Kalou, Gervinho et Bony Wilfried qui sont des habitués de grandes compétitions telles que la Champion's League ou la Coupe UEFA, tous les autres éléphants sont soit des joueurs de petits championnats, soit des remplaçants dans leur club ou des joueurs de seconde ligue.
Les seconds responsables, ce sont les supporters qui en décidant de transposer la politique sur le terrain du football, ont contribué à créer un environnement malsain autour des éléphants. Des ivoiriens ont souhaité de tous leurs vœux, dans ce pays, l’élimination précoces de notre équipe nationale, tout simplement, parce que pour eux, les éléphants sous ADO ne doivent pas faire mieux que les éléphants sous GBAGBO. Certains concitoyens sont allés plus loin dans la bêtise, en traitant d’emblée, cette génération dorée, de « génération maudite ». Mais maudite par qui ? Motus et bouche cousue. Des veillées de prières et des sorties spirituelles ont été organisées à cet effet. On a assisté à des rites et des rituelles pour maudire notre équipe nationale. Et voici que Dieu à exhaussé leurs vœux. Leurs prémonitions se sont transformées en prophéties macabres. Comment pouvions-nous nous attendre à mieux que ces piètres performances que nous enregistrons, aujourd’hui ?
Le Troisième responsable, c’est l’arbitrage qui, hélas, demeure une des plaies presqu’incurable de ce mondial Brésilien. Comment clouer notre équipe nationale au poteau sans faire un clin d’œil à cet arbitrage qui a été déterminant dans notre élimination prématurée. L’arbitrage arbitraire durant notre denier match laissait à désirer. En dehors des nombreuses fautes injustifiées, sifflées contre les éléphants, l’arbitre équatorien Carlos Vera, 38 ans, attendra la 92e minute, sans trop se faire prier, pour siffler un penalty imaginaire qui clouera à jamais les éléphants de Côte d’ivoire aux portes de la 1/8e de finale.
Les Quatrièmes responsables, ce sont les organes de presse qui au lieu d’aider l’équipe nationale à reconquérir le cœur des ivoiriens ont passé tout leur temps à critiquer le choix de Lamouchi. Avec des journalistes qui, à longueur de journées et de publications « télécommandés », ne voyaient que le verre à moitié vide.
Le Cinquième responsable, c’est Lamouchi, qui a confirmé tout « le bien » que les ivoiriens spécialistes du ballon rond pensaient de lui. Dans une équipe, il n’y a pas que les joueurs qui sont concernés. Il y a tout un staff en place aussi. Le staff et le coach doivent aussi avoir l’expérience pour gérer l’équipe. Dans un match aussi important que celui face à la Grèce, le coup fatal nous a été asséné après que Sabri Lamouchi ait sorti Gervinho et Drogba pour lancer Giovanni Sio et Diomandé Ismaël. Une chose qui ne pardonne pas au haut niveau. Le désormais ex-coach des éléphants, après ce match, se payera le luxe de poignarder dans le dos, son employeur et ses joueurs, qui croyant naïvement en lui, s’étaient pourtant constitués en fusible pour le protéger, en annonçant sa démission à la presse, sans avoir la courtoisie de les en informer au préalable. La trahison à désormais un visage !
Les sixièmes responsables, certains cadres de la FIF. A quelques semaines du Mondial, nous avons assisté à un vaste ballet de démissions, à forte odeur de manipulation et de compromission. Des cadres de la maison en verre ont choisi ce moment précis de la concentration de nos pachydermes pour annoncer de façon tonitruante leur démission, comme s’ils voulaient régler des comptes. Sinon, pourquoi avoir choisi cette forme de démission concertée et à ce moment précis ? Apres leur démission, on a été très surpris de les voir rester bien loin de l’équipe nationale, comme s’ils souhaitaient une débâcle qui leur aurait permis d’assouvir leur bas dessein en faisant tomber des têtes.
De fil en aiguille, on a payé le prix de cette désorganisation dans le système de jeu, dans l’encadrement et dans l’environnement des joueurs ivoiriens. Le désordre que nous avons tous semé avant cette compétition nous a rattrapé. On ne peut pas être dans de bonnes dispositions pour une coupe du monde et se laisser aller dans de pertes d’énergie et d’adrénaline dans les querelles intempestives de personnes. A l’image des ivoiriens, eux même, nos éléphants ont été rattrapés par leurs vieux démons, les démons de la division, tant au sein des supporters, au sein de nos administrateurs, qu’au sein de l’équipe elle-même. Ce type d’environnement est toujours néfaste et improductif !
Nous avons perdu. La vie ne doit pas s’arrêter pour le football ivoirien. Une chose est de perdre. Une autre est de rester digne dans la défaite. Et surtout, savoir relever la tête. Et dessiner le futur. Ce futur passe par un diagnostic à la limite médical du football ivoirien avant de réclamer hâtivement des têtes.
Ce Mondial n’a pas enregistré que des notes négatives. Il nous a permis de rêver et de croire en l’avenir, avec la révélation de nouveaux talents. Des jeunes qui, assurément, montrent de bonnes dispositions à assurer la relève de la génération Drogba, qui est au crépuscule de sa carrière. Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Reprenons du poil de la bête en nous appuyant sur les acquis du mondial qui vient de s’achever pour nous.
Jean Kouame Eudesse,
Amoureux du Foot,
Supporter infatigable des Éléphants,
Kouaeudesse2014@gmail.com
Observateur attentif du football, patriote acharné mais lucide et concerné par le destin de cette équipe nationale, nous nous sentons dans la légitimité de prendre la parole pour nous prononcer sur les problèmes du football ivoirien, qui agitent nos consciences et interpellent notre intelligence. Prendre la parole comme un devoir, comme une parade à l’injure du silence irresponsable et de cette veulerie collective qui semble s’être emparée des ivoiriens amoureux du ballon rond.
Fini, le mondial pour la cote d’ivoire ! Nous devons maintenant dépasser la douleur de notre élimination pour réfléchir aux causes des échecs successifs des Éléphants et plus globalement du football ivoirien.
Apres la démission de Lamouchi, on attend encore des voix se lever pour demander aussi et surtout la démission du Président de la Fédération. Comment pouvons-nous en être aussi sûrs de cette panacée, sans avoir au préalable posé de Diagnostic ?
D’où vient-il que Sidy Diallo doit être le seul et l’unique bélier de sacrifice alors qu’on sait tous qu’il a hérité d’une situation qu’il n’a pas créée. On sait tous également que la crise que vit le Football ivoirien à des causes multiples qui résistent au temps. Combien de CAN (trophées) les éléphants ont-ils remportées depuis l’expédition sénégalaise de 1992 ? Combien de fois se sont-ils qualifiés pour le second tour de la coupe du Monde, depuis notre première participation en 2006 ? La solution à se manque d’efficacité ne doit pas résider dans la « bouc-émissairisation » des acteurs et dans la personnalisation du problème !
Les échecs du football ivoiriens ne datent pas de maintenant. Il y a bien longtemps que le football ivoirien ne gagne ni en Afrique, ni aux compétions mondiales. Pour toutes catégories, tous les genres confondus, en clubs comme en sélection, la moisson est très maigre, bien loin des attentes. Le temps est venu de faire le break. De regarder dans le rétroviseur et projeter le futur du football ivoirien. La Côte d’Ivoire à les compétences nécessaires pour conduire une telle démarche, sans verser dans les marigots du dénigrement et en évitant les foires des États généraux.
Notre mésaventure fait mal à tous les ivoiriens, certes. Mais n’oublions pas que Sidy Diallo pourrait être aussi choqué, et peut-être même plus que nous autres qui étalons notre patriotisme, à tout vent. La défaite a été traumatisante. Il avait, certainement comme beaucoup d’ivoiriens, tout prévu sauf ce cas de figure. Il s’était totalement investi dans cet objectif. Accompagnant l’équipe nationale de jour comme de nuit, parfois. Dans la tempête qui frappe actuellement, il fait actuellement face à la bourrasque et à la colère de l’opinion nationale qui aurait été normale, si elle n’était pas manipulée. Cela ne doit pas être facile pour lui.
Dans l’élan de la colère, certains ivoiriens oublient que c’est sous Sidy Diallo que les éléphanteaux ont remporté le tournoi de Montaigu pour la première fois de notre histoire. On oublie aussi que c’est sous lui que les éléphantes se qualifient pour la première fois de notre histoire à la CAN féminine. On oublie encore que c’est sous lui que les éléphanteaux ont remporté la CAN. Chacun a décidé de ranger ses victoires aux oubliettes de l’histoire en retenant que le parcours mitigé des éléphants, tout simplement parce que la victoire est bâtarde et la défaite orpheline.
C’est vrai que notre équipe nationale a de sérieux problèmes. Mais, les premiers responsables à notre humble avis sont les joueurs. Parce que les joueurs sont ceux qui portent l’essentiel de leur prestation. On ne peut pas tout le temps jeter l’opprobre sur la FIF ou le gouvernement. On a vu une équipe des éléphants qui a perdu ses deux matches sur des faits de jeu. Nos 2 défaites à ce mondial, l’ont été sur des caviars que nos propres joueurs ont offerts aux adversaires. Notre équipe a toujours attendu d’être menée au score, avant de reprendre le match à son compte, sans que l’entraineur n’ait eu besoin de faire un remplacement. Bien que nous soyons à notre troisième participation au mondial, nos joueurs ont péché par leur inexpérience des grandes compétions. Sinon, comment expliquer le fait que nous soyons incapables de conserver un score à 1 minute de la fin d’un match aussi important? La configuration même de notre équipe explique éloquemment ce manque d’expérience. En dehors de Yaya Touré, Drogba Didier, Kalou, Gervinho et Bony Wilfried qui sont des habitués de grandes compétitions telles que la Champion's League ou la Coupe UEFA, tous les autres éléphants sont soit des joueurs de petits championnats, soit des remplaçants dans leur club ou des joueurs de seconde ligue.
Les seconds responsables, ce sont les supporters qui en décidant de transposer la politique sur le terrain du football, ont contribué à créer un environnement malsain autour des éléphants. Des ivoiriens ont souhaité de tous leurs vœux, dans ce pays, l’élimination précoces de notre équipe nationale, tout simplement, parce que pour eux, les éléphants sous ADO ne doivent pas faire mieux que les éléphants sous GBAGBO. Certains concitoyens sont allés plus loin dans la bêtise, en traitant d’emblée, cette génération dorée, de « génération maudite ». Mais maudite par qui ? Motus et bouche cousue. Des veillées de prières et des sorties spirituelles ont été organisées à cet effet. On a assisté à des rites et des rituelles pour maudire notre équipe nationale. Et voici que Dieu à exhaussé leurs vœux. Leurs prémonitions se sont transformées en prophéties macabres. Comment pouvions-nous nous attendre à mieux que ces piètres performances que nous enregistrons, aujourd’hui ?
Le Troisième responsable, c’est l’arbitrage qui, hélas, demeure une des plaies presqu’incurable de ce mondial Brésilien. Comment clouer notre équipe nationale au poteau sans faire un clin d’œil à cet arbitrage qui a été déterminant dans notre élimination prématurée. L’arbitrage arbitraire durant notre denier match laissait à désirer. En dehors des nombreuses fautes injustifiées, sifflées contre les éléphants, l’arbitre équatorien Carlos Vera, 38 ans, attendra la 92e minute, sans trop se faire prier, pour siffler un penalty imaginaire qui clouera à jamais les éléphants de Côte d’ivoire aux portes de la 1/8e de finale.
Les Quatrièmes responsables, ce sont les organes de presse qui au lieu d’aider l’équipe nationale à reconquérir le cœur des ivoiriens ont passé tout leur temps à critiquer le choix de Lamouchi. Avec des journalistes qui, à longueur de journées et de publications « télécommandés », ne voyaient que le verre à moitié vide.
Le Cinquième responsable, c’est Lamouchi, qui a confirmé tout « le bien » que les ivoiriens spécialistes du ballon rond pensaient de lui. Dans une équipe, il n’y a pas que les joueurs qui sont concernés. Il y a tout un staff en place aussi. Le staff et le coach doivent aussi avoir l’expérience pour gérer l’équipe. Dans un match aussi important que celui face à la Grèce, le coup fatal nous a été asséné après que Sabri Lamouchi ait sorti Gervinho et Drogba pour lancer Giovanni Sio et Diomandé Ismaël. Une chose qui ne pardonne pas au haut niveau. Le désormais ex-coach des éléphants, après ce match, se payera le luxe de poignarder dans le dos, son employeur et ses joueurs, qui croyant naïvement en lui, s’étaient pourtant constitués en fusible pour le protéger, en annonçant sa démission à la presse, sans avoir la courtoisie de les en informer au préalable. La trahison à désormais un visage !
Les sixièmes responsables, certains cadres de la FIF. A quelques semaines du Mondial, nous avons assisté à un vaste ballet de démissions, à forte odeur de manipulation et de compromission. Des cadres de la maison en verre ont choisi ce moment précis de la concentration de nos pachydermes pour annoncer de façon tonitruante leur démission, comme s’ils voulaient régler des comptes. Sinon, pourquoi avoir choisi cette forme de démission concertée et à ce moment précis ? Apres leur démission, on a été très surpris de les voir rester bien loin de l’équipe nationale, comme s’ils souhaitaient une débâcle qui leur aurait permis d’assouvir leur bas dessein en faisant tomber des têtes.
De fil en aiguille, on a payé le prix de cette désorganisation dans le système de jeu, dans l’encadrement et dans l’environnement des joueurs ivoiriens. Le désordre que nous avons tous semé avant cette compétition nous a rattrapé. On ne peut pas être dans de bonnes dispositions pour une coupe du monde et se laisser aller dans de pertes d’énergie et d’adrénaline dans les querelles intempestives de personnes. A l’image des ivoiriens, eux même, nos éléphants ont été rattrapés par leurs vieux démons, les démons de la division, tant au sein des supporters, au sein de nos administrateurs, qu’au sein de l’équipe elle-même. Ce type d’environnement est toujours néfaste et improductif !
Nous avons perdu. La vie ne doit pas s’arrêter pour le football ivoirien. Une chose est de perdre. Une autre est de rester digne dans la défaite. Et surtout, savoir relever la tête. Et dessiner le futur. Ce futur passe par un diagnostic à la limite médical du football ivoirien avant de réclamer hâtivement des têtes.
Ce Mondial n’a pas enregistré que des notes négatives. Il nous a permis de rêver et de croire en l’avenir, avec la révélation de nouveaux talents. Des jeunes qui, assurément, montrent de bonnes dispositions à assurer la relève de la génération Drogba, qui est au crépuscule de sa carrière. Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Reprenons du poil de la bête en nous appuyant sur les acquis du mondial qui vient de s’achever pour nous.
Jean Kouame Eudesse,
Amoureux du Foot,
Supporter infatigable des Éléphants,
Kouaeudesse2014@gmail.com