Agboville- Une dizaine de céphalopodes (gazelle) et civettes a été saisie ce lundi matin auprès d’une jeune vendeuse dans le marché d’Agboville par les services des Eaux et forêts et incinérée.
Ils ont été incinérés sur ordre du préfet de région de l’Agnéby-Tiassa, préfet du département d’Agboville, Bako Privat, devant "une foule de protestataires".
Le gibier séché, découpé et étalé sur la table en plein marché, a été saisi auprès d’une fille, répondant au nom de Kouadio Edwige.
"Malgré toutes les réunions et campagnes de sensibilisation que l’on mène, on se rend compte qu’il y en a qui n’ont pas encore compris que le danger est permanent. On vient d’en avoir la preuve", a déclaré le préfet d’Agboville, sur la place publique au marché.
Bako Privat a dénoncé l’attitude de ces vendeuses en général, qui au vu et au su de tous, sur la place marché, continue à vendre de la viande de brousse. "Je crois qu’aujourd’hui, avec cette destruction, ça va servir de leçon", a poursuivi l’administrateur, qui a invité la foule de protestataires à saisir le bien-fondé de l’action posée ce matin.
"Que nos parents comprennent que ce n’est pas de l’amusement, c’est la mort qui est là", a averti le représentant du chef de l’Etat, qui a rappelé la mesure d’interdiction de vente et de consommation de gibier sur toute l’étendue du territoire, depuis l’annonce de l’épidémie de la fièvre Ebola, à la frontière de la Côte d’Ivoire.
Commandant N’Cho N’Cho directeur départemental des Eaux et forêts de l’Agnéby-Tiassa, s’est indigné que six mois après que la sensibilisation a débuté sur le terrain par le service du cantonnement, les commerçants poursuivent la vente.
"Donc, on passe maintenant à la répression", a lancé le commandant.
Il a émis le vœu que pour décourager et freiner totalement les activités commerciales de gibier, la présence des éléments des Eaux et forêts dans les corridors aux côtés des autres corps des forces de défense et de sécurité s’impose.
"Sans les corridors, on ne peut pas maitriser la situation", a insisté le commandant N’Cho, qui a expliqué qu’"une fois que les vendeurs franchissent les corridors, et arrivent dans les marchés, le gibier peut être dissimulé partout".
La saisie de ce lundi, est la deuxième du genre à Agboville, depuis l’arrêté ministériel d’interdiction de vente et de consommation de gibier, suite à l’épidémie de la fièvre ’Ebola’.
Selon la législation en vigueur, la petite Kouadio Edwige, risque au moins trois mois de prison ferme, avec une amende pouvant aller jusqu’à 500 000 Fcfa, selon la décision du juge.
(AIP)
dd/ask
Ils ont été incinérés sur ordre du préfet de région de l’Agnéby-Tiassa, préfet du département d’Agboville, Bako Privat, devant "une foule de protestataires".
Le gibier séché, découpé et étalé sur la table en plein marché, a été saisi auprès d’une fille, répondant au nom de Kouadio Edwige.
"Malgré toutes les réunions et campagnes de sensibilisation que l’on mène, on se rend compte qu’il y en a qui n’ont pas encore compris que le danger est permanent. On vient d’en avoir la preuve", a déclaré le préfet d’Agboville, sur la place publique au marché.
Bako Privat a dénoncé l’attitude de ces vendeuses en général, qui au vu et au su de tous, sur la place marché, continue à vendre de la viande de brousse. "Je crois qu’aujourd’hui, avec cette destruction, ça va servir de leçon", a poursuivi l’administrateur, qui a invité la foule de protestataires à saisir le bien-fondé de l’action posée ce matin.
"Que nos parents comprennent que ce n’est pas de l’amusement, c’est la mort qui est là", a averti le représentant du chef de l’Etat, qui a rappelé la mesure d’interdiction de vente et de consommation de gibier sur toute l’étendue du territoire, depuis l’annonce de l’épidémie de la fièvre Ebola, à la frontière de la Côte d’Ivoire.
Commandant N’Cho N’Cho directeur départemental des Eaux et forêts de l’Agnéby-Tiassa, s’est indigné que six mois après que la sensibilisation a débuté sur le terrain par le service du cantonnement, les commerçants poursuivent la vente.
"Donc, on passe maintenant à la répression", a lancé le commandant.
Il a émis le vœu que pour décourager et freiner totalement les activités commerciales de gibier, la présence des éléments des Eaux et forêts dans les corridors aux côtés des autres corps des forces de défense et de sécurité s’impose.
"Sans les corridors, on ne peut pas maitriser la situation", a insisté le commandant N’Cho, qui a expliqué qu’"une fois que les vendeurs franchissent les corridors, et arrivent dans les marchés, le gibier peut être dissimulé partout".
La saisie de ce lundi, est la deuxième du genre à Agboville, depuis l’arrêté ministériel d’interdiction de vente et de consommation de gibier, suite à l’épidémie de la fièvre ’Ebola’.
Selon la législation en vigueur, la petite Kouadio Edwige, risque au moins trois mois de prison ferme, avec une amende pouvant aller jusqu’à 500 000 Fcfa, selon la décision du juge.
(AIP)
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