Dakar (Sénégal) – L’Agence monétaire de l’Afrique de l’Ouest (AMAO) a relevé, lundi à Dakar lors de la 43ème réunion du comité des gouverneurs des Banques centrales de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), des résultats macro-économiques satisfaisants de la CEDEAO en 2013.
‘'Sur le plan économique, la CEDEAO a enregistré un taux de croissance de 6,5% en 2013 contre 6,7% en 2012'', a affirmé le professeur Mohamed Ben Oumar Ndiaye le Directeur général de l'AMOA.
Selon lui, plusieurs pays ont réalisé des taux de croissance de plus de 6% en 2013. C'est le cas du Nigéria, du Burkina Faso, du Ghana, du Libéria, de la Côte d'Ivoire et de la Sierra Léone. ‘'Ces bons résultats s'expliquent par la hausse de la demande extérieure des ressources naturelles notamment minières et l'amélioration de la production agricole'', a indiqué M. Ndiaye.
Concernant l'évolution des prix, il signale que l'activité économique s'est déroulée en 2013 dans un contexte de baisse de l'inflation due notamment au relâchement des tensions sur les marchés mondiaux de matières premières, conjugué aux effets du resserrement monétaire dans plusieurs pays.
Le DG de l'AMAO s'est également félicité de l'amélioration de la balance courante de la CEDEAO qui est ressortie excédentaire de 2,2% du produit intérieur brut (PIB) en 2013 contre 1,7% en 2012. ‘'Cette amélioration est due aux performances du Nigéria qui a enregistré un excédent de 7,4% du PIB contre 7,3% en 2012'', explique M. Ndiaye.
Il a regretté toutefois qu'au niveau des finances publiques, la CEDEAO ait un déficit budgétaire global hors dons de 4,3% du PIB en 2013 contre 3,6% en 2012, dû au maintien des investissements publics et à la hausse des charges salariales dans un contexte de repli des recettes fiscales.
‘'L'amélioration de certains indicateurs macroéconomiques n'a pas eu un impact considérable sur le profil de la convergence du fait qu'elle ne concerne qu'une poignée de pays parmi lesquels ceux qui ont un poids économique important'', note le directeur général de l'AMAO.
Le comité des gouverneurs des Banques centrales de la CEDEAO aura, entre autres sujets, à examiner lors de la rencontre de Dakar, la mise en œuvre de la directive des chefs d'Etat sur la révision des critères de convergence, la révision de la feuille de route du programme de monnaie unique de la CEDEAO ainsi que la mise en place d'un système régional de paiement et de règlement.
‘'Sur le plan économique, la CEDEAO a enregistré un taux de croissance de 6,5% en 2013 contre 6,7% en 2012'', a affirmé le professeur Mohamed Ben Oumar Ndiaye le Directeur général de l'AMOA.
Selon lui, plusieurs pays ont réalisé des taux de croissance de plus de 6% en 2013. C'est le cas du Nigéria, du Burkina Faso, du Ghana, du Libéria, de la Côte d'Ivoire et de la Sierra Léone. ‘'Ces bons résultats s'expliquent par la hausse de la demande extérieure des ressources naturelles notamment minières et l'amélioration de la production agricole'', a indiqué M. Ndiaye.
Concernant l'évolution des prix, il signale que l'activité économique s'est déroulée en 2013 dans un contexte de baisse de l'inflation due notamment au relâchement des tensions sur les marchés mondiaux de matières premières, conjugué aux effets du resserrement monétaire dans plusieurs pays.
Le DG de l'AMAO s'est également félicité de l'amélioration de la balance courante de la CEDEAO qui est ressortie excédentaire de 2,2% du produit intérieur brut (PIB) en 2013 contre 1,7% en 2012. ‘'Cette amélioration est due aux performances du Nigéria qui a enregistré un excédent de 7,4% du PIB contre 7,3% en 2012'', explique M. Ndiaye.
Il a regretté toutefois qu'au niveau des finances publiques, la CEDEAO ait un déficit budgétaire global hors dons de 4,3% du PIB en 2013 contre 3,6% en 2012, dû au maintien des investissements publics et à la hausse des charges salariales dans un contexte de repli des recettes fiscales.
‘'L'amélioration de certains indicateurs macroéconomiques n'a pas eu un impact considérable sur le profil de la convergence du fait qu'elle ne concerne qu'une poignée de pays parmi lesquels ceux qui ont un poids économique important'', note le directeur général de l'AMAO.
Le comité des gouverneurs des Banques centrales de la CEDEAO aura, entre autres sujets, à examiner lors de la rencontre de Dakar, la mise en œuvre de la directive des chefs d'Etat sur la révision des critères de convergence, la révision de la feuille de route du programme de monnaie unique de la CEDEAO ainsi que la mise en place d'un système régional de paiement et de règlement.
