La deuxième édition des journées ivoiriennes de la viande porcine et ses dérivés (Jporc-CI) a ouvert ses portes hier, mercredi 2 juillet, à la Caistab au Plateau. Elle prendra fin ce vendredi 04 juillet. Cette seconde édition se déroule autour du thème « La viande porcine ivoirienne : la qualité garantie de la ferme à l’assiette ».
La filière porcine en Côte d’Ivoire, longtemps émaillée par les difficultés, sort progressivement de cette situation. D’ailleurs, selon le président de l’Interporci, Charles Emmanuel Yacé, le Collège des producteurs regroupe actuellement 1.400 éleveurs avec un cheptel de 53.500 têtes. Ce qui n’était pas le cas il y a dix ans. «Les statistiques montrent que le District d’Abidjan est la zone dans laquelle il y a la plus grande concentration d’élevage avec 40% d’éleveurs et 63% de truies », a-t-il indiqué.
A sa suite, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani a précisé que ce thème démontre tout l’intérêt accordé à la protection de la santé des consommateurs. Entre autres, « produire des porcs dans des élevages qui respectent les normes de biosécurité, abattre et transformer les porcs dans des conditions conformes aux normes d’hygiène alimentaire dans lesquelles le contrôle vétérinaire est rigoureusement effectué et soumettre aux consommateurs ivoiriens des produits ayant fait l’objet d’un suivi sans complaisance des services vétérinaires compétents ».
Contrairement à ce que d’aucuns racontent sur la viande de porc, le ministre Adjoumani estime que celle-ci ne cause aucun effet sur l’organisme humain. «Le porc ne mange pas là où il dépose ses déchets et ne salit pas son habitat. Il est intelligent. Sa graisse ne provoque pas le cholestérol, car elle n’affecte pas la qualité de la viande qu’elle protège des attaques extérieures. En d’autres termes, je vous conseille de consommer la viande de porc non seulement pour sa qualité nutritive, mais aussi pour son prix compétitif par rapport aux autres protéines animales », a conseillé le ministre.
La Côte d’Ivoire est un pays déficitaire en produits carnés. Pour la relance de la filière, plusieurs actions ont été menées depuis 2011, par le Gouvernement. En 2012, grâce à un financement de la Banque mondiale, le Firca a mis en place trois programmes. Il s’agit d’une ferme d’amélioration génétique à Azaguié, une étude sur l’amélioration de l’alimentation des porcins et une étude sur la prophylaxie.
En 2013, les éleveurs de porcs ont bénéficié de plusieurs formations et d’un voyage d’études en France. En 2014, grâce à un financement de l’Afd, le Firca et l’Interporci sont en train de monter une cellule technique performante qui aura pour mission d’aider les éleveurs à régler les problèmes techniques qu’ils rencontrent dans les élevages.
B. Soro
La filière porcine en Côte d’Ivoire, longtemps émaillée par les difficultés, sort progressivement de cette situation. D’ailleurs, selon le président de l’Interporci, Charles Emmanuel Yacé, le Collège des producteurs regroupe actuellement 1.400 éleveurs avec un cheptel de 53.500 têtes. Ce qui n’était pas le cas il y a dix ans. «Les statistiques montrent que le District d’Abidjan est la zone dans laquelle il y a la plus grande concentration d’élevage avec 40% d’éleveurs et 63% de truies », a-t-il indiqué.
A sa suite, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani a précisé que ce thème démontre tout l’intérêt accordé à la protection de la santé des consommateurs. Entre autres, « produire des porcs dans des élevages qui respectent les normes de biosécurité, abattre et transformer les porcs dans des conditions conformes aux normes d’hygiène alimentaire dans lesquelles le contrôle vétérinaire est rigoureusement effectué et soumettre aux consommateurs ivoiriens des produits ayant fait l’objet d’un suivi sans complaisance des services vétérinaires compétents ».
Contrairement à ce que d’aucuns racontent sur la viande de porc, le ministre Adjoumani estime que celle-ci ne cause aucun effet sur l’organisme humain. «Le porc ne mange pas là où il dépose ses déchets et ne salit pas son habitat. Il est intelligent. Sa graisse ne provoque pas le cholestérol, car elle n’affecte pas la qualité de la viande qu’elle protège des attaques extérieures. En d’autres termes, je vous conseille de consommer la viande de porc non seulement pour sa qualité nutritive, mais aussi pour son prix compétitif par rapport aux autres protéines animales », a conseillé le ministre.
La Côte d’Ivoire est un pays déficitaire en produits carnés. Pour la relance de la filière, plusieurs actions ont été menées depuis 2011, par le Gouvernement. En 2012, grâce à un financement de la Banque mondiale, le Firca a mis en place trois programmes. Il s’agit d’une ferme d’amélioration génétique à Azaguié, une étude sur l’amélioration de l’alimentation des porcins et une étude sur la prophylaxie.
En 2013, les éleveurs de porcs ont bénéficié de plusieurs formations et d’un voyage d’études en France. En 2014, grâce à un financement de l’Afd, le Firca et l’Interporci sont en train de monter une cellule technique performante qui aura pour mission d’aider les éleveurs à régler les problèmes techniques qu’ils rencontrent dans les élevages.
B. Soro