Daloa, Le centre de gestion de la Société de Développement des Forêts (SODEFOR) de Daloa, a poursuivi les 27 et 28 juin, l’opération de destruction de cultures et campements installés clandestinement dans la forêt classée du Haut-Sassandra, entamée en décembre 2013 dans le but de la débarrasser de ses occupants illégaux.
C’est donc manu militari que la SODEFOR a mené en l’espace d’un semestre, cette deuxième mission de chasse aux clandestins et de destruction de leurs parcelles agricoles acquises à la faveur de la crise militaro-politique qu’a connue le pays.
Outre l’abattage à la machette, un bulldozer et des porteurs de tronçonneuses, ont renforcé la patrouille mixte composée d’éléments de la SODEFOR, des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire et d’agents des Eaux et Forêts, dont l’objectif est de détruire tout ce qui est cultures illégalement installées dans cette forêt, afin de reconstituer ce patrimoine forestier de l’Etat, complètement en lambeaux du fait des infiltrations.
En effet, d’une superficie de 102.400 hectares, la forêt classée du Haut-Sassandra, située entre les départements de Daloa, Vavoua et Zoukougbeu, est infiltrée aujourd’hui à hauteur de 75% selon le commandant Wory Matthieu, chef d’unité de gestion de ladite forêt et ayant à charge, la supervision de l’opération.
Avec l’appui d’un partenaire privé qui a fourni les moyens logistiques, l’opération s’est concentrée cette fois sur la partie nord de la forêt, notamment dans la zone biologique, où il fallait déguerpir une population clandestine issue majoritairement de la sous-région.
Au total, ce sont des campements plus ou moins importants et des plantations de cacaoyers en production parfois, qui ont fait les frais de cette expédition qui a permis de libérer environ 200 hectares après les deux opérations.
Cependant, pour aller plus loin et pour juguler totalement cette occupation illégale, il faut encore plus de moyens et une surveillance accrue, pour que l’ordre soit définitivement rétabli dans cette forêt qui contient de rares essences, selon les responsables de la SODEFOR.
(AIP)
yy/ask
C’est donc manu militari que la SODEFOR a mené en l’espace d’un semestre, cette deuxième mission de chasse aux clandestins et de destruction de leurs parcelles agricoles acquises à la faveur de la crise militaro-politique qu’a connue le pays.
Outre l’abattage à la machette, un bulldozer et des porteurs de tronçonneuses, ont renforcé la patrouille mixte composée d’éléments de la SODEFOR, des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire et d’agents des Eaux et Forêts, dont l’objectif est de détruire tout ce qui est cultures illégalement installées dans cette forêt, afin de reconstituer ce patrimoine forestier de l’Etat, complètement en lambeaux du fait des infiltrations.
En effet, d’une superficie de 102.400 hectares, la forêt classée du Haut-Sassandra, située entre les départements de Daloa, Vavoua et Zoukougbeu, est infiltrée aujourd’hui à hauteur de 75% selon le commandant Wory Matthieu, chef d’unité de gestion de ladite forêt et ayant à charge, la supervision de l’opération.
Avec l’appui d’un partenaire privé qui a fourni les moyens logistiques, l’opération s’est concentrée cette fois sur la partie nord de la forêt, notamment dans la zone biologique, où il fallait déguerpir une population clandestine issue majoritairement de la sous-région.
Au total, ce sont des campements plus ou moins importants et des plantations de cacaoyers en production parfois, qui ont fait les frais de cette expédition qui a permis de libérer environ 200 hectares après les deux opérations.
Cependant, pour aller plus loin et pour juguler totalement cette occupation illégale, il faut encore plus de moyens et une surveillance accrue, pour que l’ordre soit définitivement rétabli dans cette forêt qui contient de rares essences, selon les responsables de la SODEFOR.
(AIP)
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