Une importante délégation de la Côte d’Ivoire conduite par Monsieur Jean-Louis Billon, Ministre du Commerce, de l’Artisanat et des PME, et composée du Ministre Lambert Kouassi Konan (PCA du Conseil Café-Cacao, de Mme Massandjé TOURE Litsé (DG du Conseil Café-Cacao), ainsi que de Monsieur Aly TOURE (Représentant Permanent de la Cote d’Ivoire auprès des OIPB), a pris part à la deuxième édition de la Conférence Mondiale sur le Cacao.
En effet, ce sont près de 1400 participants en provenance de 55 différents pays qui se sont réunis, du 09 au 13 juin 2014, au Rai Exhibition Centre d’Amsterdam, pour examiner les progrès réalisés depuis l’adoption de l’Agenda Global du Cacao lors de la Première Conférence Mondiale sur le Cacao qui a eu lieu en novembre 2012, à Abidjan.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par plusieurs allocutions dont celles de Madame Sharon Dijksma, Ministre de l’Agriculture des Pays-Bas, de Monsieur Jean-Louis Billon, et du Directeur Exécutif de l’Organisation Internationale du Cacao qui a proposé une nouvelle méthode permettant d’augmenter les revenus des producteurs.
Les délégués ont été entretenus par une centaine d’intervenants et panelistes au cours des séances plénières et groupes de travail ayant trait à des sujets aussi variés que l’amélioration de la productivité, la protection des diverses variétés de cacao, la gestion du déficit de l’offre, la promotion de la consommation du cacao dans les marches émergents, les questions de sécurité alimentaire et la distribution équitable des ressources générées tout au long de la chaîne de valeur.
L’on retiendra que le panel consacré à l’éradication des pires formes de travail avait pour modérateur Monsieur Richard Quest, journaliste économique à la chaîne d’information international CNN, et auteur d’un documentaire récent sur cette question.
A l’issue d’une semaine riche en exposés et débats, la deuxième conférence mondiale a recommandé que les participants à la chaîne de valeur du cacao poursuivent leurs efforts pour une économie cacaoyère durable à travers notamment la mise en œuvre des dispositions de l’Agenda Global du Cacao qui seront évalués à l’aune d’indicateurs de performance appropriés.
La Conférence a reconnu qu’une plus grande collaboration et meilleure coordination entre les différents acteurs sont seules à même d’aboutir à des résultats probants. Elle a, à cet effet, salué la création, en mai 2014, du partenariat CocoaAction qui lie les douze compagnies présentes dans l’industrie du cacao et du chocolat.
En outre, le mandat de la Commission consultative sur l’économie cacaoyère mondiale a été réaffirmé, conformément aux dispositions de l’Accord International sur le Cacao de 2010, eu égard à son rôle prépondérant de think tank. Toutes les recommandations de la deuxième Conférence Mondiale ont été consignées dans la Déclaration d’Amsterdam sur le Cacao.
Enfin, il convient de noter que la Côte d’Ivoire a été primée pour la mise en place de sa Plateforme de Partenariat Public Privé dans la filière Café-Cacao, qui constitue un modèle de référence pour l’ensemble des pays producteurs de cacao.
La troisième édition de la conférence mondiale se tiendra à Punta Cana, en République Dominicaine, en mars 2016.
Service de Communication de la RPPB à Londres
En effet, ce sont près de 1400 participants en provenance de 55 différents pays qui se sont réunis, du 09 au 13 juin 2014, au Rai Exhibition Centre d’Amsterdam, pour examiner les progrès réalisés depuis l’adoption de l’Agenda Global du Cacao lors de la Première Conférence Mondiale sur le Cacao qui a eu lieu en novembre 2012, à Abidjan.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par plusieurs allocutions dont celles de Madame Sharon Dijksma, Ministre de l’Agriculture des Pays-Bas, de Monsieur Jean-Louis Billon, et du Directeur Exécutif de l’Organisation Internationale du Cacao qui a proposé une nouvelle méthode permettant d’augmenter les revenus des producteurs.
Les délégués ont été entretenus par une centaine d’intervenants et panelistes au cours des séances plénières et groupes de travail ayant trait à des sujets aussi variés que l’amélioration de la productivité, la protection des diverses variétés de cacao, la gestion du déficit de l’offre, la promotion de la consommation du cacao dans les marches émergents, les questions de sécurité alimentaire et la distribution équitable des ressources générées tout au long de la chaîne de valeur.
L’on retiendra que le panel consacré à l’éradication des pires formes de travail avait pour modérateur Monsieur Richard Quest, journaliste économique à la chaîne d’information international CNN, et auteur d’un documentaire récent sur cette question.
A l’issue d’une semaine riche en exposés et débats, la deuxième conférence mondiale a recommandé que les participants à la chaîne de valeur du cacao poursuivent leurs efforts pour une économie cacaoyère durable à travers notamment la mise en œuvre des dispositions de l’Agenda Global du Cacao qui seront évalués à l’aune d’indicateurs de performance appropriés.
La Conférence a reconnu qu’une plus grande collaboration et meilleure coordination entre les différents acteurs sont seules à même d’aboutir à des résultats probants. Elle a, à cet effet, salué la création, en mai 2014, du partenariat CocoaAction qui lie les douze compagnies présentes dans l’industrie du cacao et du chocolat.
En outre, le mandat de la Commission consultative sur l’économie cacaoyère mondiale a été réaffirmé, conformément aux dispositions de l’Accord International sur le Cacao de 2010, eu égard à son rôle prépondérant de think tank. Toutes les recommandations de la deuxième Conférence Mondiale ont été consignées dans la Déclaration d’Amsterdam sur le Cacao.
Enfin, il convient de noter que la Côte d’Ivoire a été primée pour la mise en place de sa Plateforme de Partenariat Public Privé dans la filière Café-Cacao, qui constitue un modèle de référence pour l’ensemble des pays producteurs de cacao.
La troisième édition de la conférence mondiale se tiendra à Punta Cana, en République Dominicaine, en mars 2016.
Service de Communication de la RPPB à Londres