L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) appuie les activités de réinsertion et de resocialisation des ex-combattants conduites par l'autorité étatique en charge de leur désarmement, démobilisation et réinsertion.
Selon une note d'information de l'Onuci transmise à Xinhua, la Mission a apporté son appui logistique et financier pour des formations de réinsertion dans le cadre de projets "commerce et artisans confirmés" au profit de 400 combattants démobilisés provenant de Biankouma, Man et Kouibly (Ouest du pays).
A Bouaké (centre), Guiglo (ouest) et Bouaflé (centre-ouest), " 994 bénéficiaires ont terminé leur phase de resocialisation dans le cadre d'un programme organisé par l'ADDR (Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion)", ajoute la note d'information.
L'Onuci a également déclaré avoir apporté son appui aux activités de sensibilisation de l'ADDR à Gagnoa (centre-ouest) et Lakota (sud) à travers des matchs de football entre les équipes des ex-combattants, des représentants de la communauté et les forces de sécurité locales "en vue d'informer et sensibiliser les communautés locales sur les projets de réinsertion communautaire".
En outre, à Anyama, dans la banlieue abidjanaise, l'Onuci a appuyé 10 opérations au cours desquelles "28 ex-combattants ont été désarmés et démobilisés" et "66 armes, 1680 munitions, trois grenades et deux explosifs" ont été collectés.
Toutes ces activités se sont déroulées du 24 juin au 8 juillet, précise l'Onuci.
En 2013, sur l'ensemble du territoire ivoirien, plus de 6.000 armes fonctionnelles ont été recueillies et près de 30.000 ex- combattants ont été démobilisés et réinsérés sur un total de plus de 65.000, selon l'ADDR.
La question du désarmement, de la démobilisation et de la réinsertion des ex-combattants est une priorité mais également un véritable casse-tête pour les autorités ivoiriennes qui doivent trouver près de 140 millions d'euros (92 milliards de francs CFA) pour permettre à plus de 65.000 ex-combattants d'exercer une activité.
Pour 2014, l'ADDR s'est fixé un objectif "très ambitieux" de " 40.000 ex-combattants" à réinsérer.
Environ 10% de ces ex-combattants devraient intégrer les administrations douanière, forestière et pénitentiaire et les autres bénéficier de projets de réinsertion à travers des activités génératrices de revenus.
Les ex-combattants sont issus majoritairement des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion armée du Nord déclenchée en 2002) auxquelles se sont ajoutés les supplétifs des Forces pro-Ouattara et quelques "miliciens" pro-Gbagbo de la crise post-électorale de 2010-2011
Selon une note d'information de l'Onuci transmise à Xinhua, la Mission a apporté son appui logistique et financier pour des formations de réinsertion dans le cadre de projets "commerce et artisans confirmés" au profit de 400 combattants démobilisés provenant de Biankouma, Man et Kouibly (Ouest du pays).
A Bouaké (centre), Guiglo (ouest) et Bouaflé (centre-ouest), " 994 bénéficiaires ont terminé leur phase de resocialisation dans le cadre d'un programme organisé par l'ADDR (Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion)", ajoute la note d'information.
L'Onuci a également déclaré avoir apporté son appui aux activités de sensibilisation de l'ADDR à Gagnoa (centre-ouest) et Lakota (sud) à travers des matchs de football entre les équipes des ex-combattants, des représentants de la communauté et les forces de sécurité locales "en vue d'informer et sensibiliser les communautés locales sur les projets de réinsertion communautaire".
En outre, à Anyama, dans la banlieue abidjanaise, l'Onuci a appuyé 10 opérations au cours desquelles "28 ex-combattants ont été désarmés et démobilisés" et "66 armes, 1680 munitions, trois grenades et deux explosifs" ont été collectés.
Toutes ces activités se sont déroulées du 24 juin au 8 juillet, précise l'Onuci.
En 2013, sur l'ensemble du territoire ivoirien, plus de 6.000 armes fonctionnelles ont été recueillies et près de 30.000 ex- combattants ont été démobilisés et réinsérés sur un total de plus de 65.000, selon l'ADDR.
La question du désarmement, de la démobilisation et de la réinsertion des ex-combattants est une priorité mais également un véritable casse-tête pour les autorités ivoiriennes qui doivent trouver près de 140 millions d'euros (92 milliards de francs CFA) pour permettre à plus de 65.000 ex-combattants d'exercer une activité.
Pour 2014, l'ADDR s'est fixé un objectif "très ambitieux" de " 40.000 ex-combattants" à réinsérer.
Environ 10% de ces ex-combattants devraient intégrer les administrations douanière, forestière et pénitentiaire et les autres bénéficier de projets de réinsertion à travers des activités génératrices de revenus.
Les ex-combattants sont issus majoritairement des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion armée du Nord déclenchée en 2002) auxquelles se sont ajoutés les supplétifs des Forces pro-Ouattara et quelques "miliciens" pro-Gbagbo de la crise post-électorale de 2010-2011