Sur les 29. 624 victimes des déchets toxiques enrôlés sur les fichiers de la Coordination Nationale des Victimes des Déchets Toxiques de Côte d’Ivoire (CNVDTCI), 5000 personnes parmi elles n’ont pas encore perçu leur indemnisation. Mieux, la CNVDTCI, par l’entremise de son conseil a obtenu 60 milliards de FCFA destinés aux victimes.
Somme bloquée à Londres. Pourquoi le virement de cette somme devant servir à la reprise des indemnisations des victimes coince ? C’est pour faire la lumière sur cet obstacle et par la même occasion, inviter les autorités compétentes à travailler dans le sens de la préservation des intérêts des victimes, que le bureau exécutif du CNVDTCI présidé par M. Motto Yao Esaie a animé une conférence de presse à son siège de Vridi Cité le samedi 12 juillet 2014. Au cours de cet échange avec la presse, le secrétaire général adjoint à l’organisation et à l’information, Ben Fofana qui animait la conférence, a expliqué que les démêlés judiciaires du conseil de la CNVDTCI, Koné Cheick Oumar, sont essentiellement à la base du blocage de leurs fonds à Londres. « Il y a une organisation qui se prévaut illégitimement du titre de représentant des victimes des déchets toxiques en Côte d’Ivoire.
Et c’est cette association qui, à travers des manifestations des fausses victimes devant le tribunal du Plateau, a introduit une plainte contre notre ancien président, Claude Gohourou en exil et notre conseil, Koné Cheick Oumar pour faux et usage de faux et pour blanchiment de capitaux. Le 1er juillet 2014, le parquet a produit un réquisitoire qui demande à ces deux prévenus de payer une amende à l’Etat de Côte d’Ivoire. Est-ce que cette amende sera reversée aux victimes ? C’est nous-mêmes les victimes qui avons fait appel à Koné Cheick Oumar pour être notre conseil. Il a aidé la CNVDTCI à avoir son dû avec la société Trafigura en son temps pour indemniser la première vague des victimes. Et c’est grâce à lui que nous pourrons débloquer les 60milliards de FCFA à Londres. Nous voulons attirer l’attention de l’autorité judiciaire, car ce réquisitoire n’est pas en faveur des victimes. Nous estimons que les autorités judiciaires sont en train de saboter notre bienfaiteur », a déploré M. Ben Fofana. En attendant le délibéré sur cette affaire qui sera prononcée le 29 juillet 2014, le secrétaire général adjoint à l’organisation, à invité les victimes à un sit-in devant le palais de justice du Plateau le 21 juillet 2014. « Tant que cette procédure à l’encontre de notre conseil n’est pas finie, nous ne pouvons pas reprendre l’indemnisation des victimes. Nous demandons aux autorités d’ouvrir les yeux, car ceux qui attaquent notre conseil ne sont pas de vraies victimes. Nous nous réservons le droit de faire appel », a-t-il prévenu.
L.Barro
Somme bloquée à Londres. Pourquoi le virement de cette somme devant servir à la reprise des indemnisations des victimes coince ? C’est pour faire la lumière sur cet obstacle et par la même occasion, inviter les autorités compétentes à travailler dans le sens de la préservation des intérêts des victimes, que le bureau exécutif du CNVDTCI présidé par M. Motto Yao Esaie a animé une conférence de presse à son siège de Vridi Cité le samedi 12 juillet 2014. Au cours de cet échange avec la presse, le secrétaire général adjoint à l’organisation et à l’information, Ben Fofana qui animait la conférence, a expliqué que les démêlés judiciaires du conseil de la CNVDTCI, Koné Cheick Oumar, sont essentiellement à la base du blocage de leurs fonds à Londres. « Il y a une organisation qui se prévaut illégitimement du titre de représentant des victimes des déchets toxiques en Côte d’Ivoire.
Et c’est cette association qui, à travers des manifestations des fausses victimes devant le tribunal du Plateau, a introduit une plainte contre notre ancien président, Claude Gohourou en exil et notre conseil, Koné Cheick Oumar pour faux et usage de faux et pour blanchiment de capitaux. Le 1er juillet 2014, le parquet a produit un réquisitoire qui demande à ces deux prévenus de payer une amende à l’Etat de Côte d’Ivoire. Est-ce que cette amende sera reversée aux victimes ? C’est nous-mêmes les victimes qui avons fait appel à Koné Cheick Oumar pour être notre conseil. Il a aidé la CNVDTCI à avoir son dû avec la société Trafigura en son temps pour indemniser la première vague des victimes. Et c’est grâce à lui que nous pourrons débloquer les 60milliards de FCFA à Londres. Nous voulons attirer l’attention de l’autorité judiciaire, car ce réquisitoire n’est pas en faveur des victimes. Nous estimons que les autorités judiciaires sont en train de saboter notre bienfaiteur », a déploré M. Ben Fofana. En attendant le délibéré sur cette affaire qui sera prononcée le 29 juillet 2014, le secrétaire général adjoint à l’organisation, à invité les victimes à un sit-in devant le palais de justice du Plateau le 21 juillet 2014. « Tant que cette procédure à l’encontre de notre conseil n’est pas finie, nous ne pouvons pas reprendre l’indemnisation des victimes. Nous demandons aux autorités d’ouvrir les yeux, car ceux qui attaquent notre conseil ne sont pas de vraies victimes. Nous nous réservons le droit de faire appel », a-t-il prévenu.
L.Barro