Un atelier national de recueil et de formulation des propositions et engagements des producteurs et de la société civile ivoirienne a proposé, mardi, à Abidjan, aux autorités du pays la promotion de l’agriculture familiale.
Cet atelier organisé par la Plate-forme d'action nationale pour l'agriculture familiale en Côte d'Ivoire (PANAFCI) dans le cadre de la célébration de l'année internationale de l'agriculture familiale (AIAF 2014) a réuni plusieurs délégués des organisations coopératives venus de l'intérieur du pays ainsi que des représentants de trois ministères.
Il s'agit du ministère de l'agriculture, celui de l'intégration africaine et le ministère de la solidarité, de la famille, de la femme et de l'enfant. L'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) a également participé aux travaux qui ont donné l'opportunité de mettre en commun les problèmes à résoudre et les mesures politiques attendues dans les prochaines années.
« Nous avons relevé les problèmes provenant, de nous-mêmes, producteurs, transformateurs, commerçants, consommateurs, organisation de la société civile », a indiqué Pascal Baridomo, le Secrétaire exécutif de la PANAFCI.
Selon lui, « les contributions à cet atelier permettront de préparer un document à présenter aux autorités pour aider à une meilleure prise de décision ».
L'agriculture familiale englobe toutes les activités agricoles reposant sur la famille, en relation avec de nombreux aspects de développement rural. Elle permet d'organiser la production agricole, forestière, halieutique, pastorale ou aquacole qui sous la gestion d'une famille, repose essentiellement sur de la main d'œuvre familiale, aussi bien les hommes que les femmes.
A la suite d'une intense campagne menée depuis quelques années par les organisations de la société civile des cinq continents coordonnée par le Forum rural mondial (FRM), le 22 décembre 2011, au cours de sa 66è session, l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé 2014 "année internationale de l'agriculture familiale (AIAF)", a rappelé le Président de la PANAFCI, Septime Aka.
"Par cette résolution, l'ONU reconnait que l'agriculture familiale et les petites exploitations constituent un moyen important de parvenir à une production alimentaire viable propre à assurer la sécurité alimentaire", a-t-il ajouté.
Le lancement de cette "année internationale de l'agriculture familiale" a eu lieu le 22 novembre 2013 à New York autour du thème, "nourrir le monde, soigner la planète". L'objectif poursuivi est de "faire émerger des politiques agricoles plus favorables aux petits agriculteurs familiaux".
En Côte d'Ivoire, selon les données du ministère de l'agriculture, « l'agriculture familiale occupe la majeure partie de la population active (66%) et contribue pour 25% au PIB et 40% aux recettes d'exportation ». Elle assure l'alimentation des ménages ruraux et reste le principal fournisseur des denrées alimentaires aux villes.
70% de la nourriture consommée dans le monde est produite par l'agriculture familiale, paysanne, la pêche artisanale, le pâturage traditionnel, les communautés autochtones et 40% des ménages dans le monde vivent de l'agriculture familiale.
LS/hs/APA
Cet atelier organisé par la Plate-forme d'action nationale pour l'agriculture familiale en Côte d'Ivoire (PANAFCI) dans le cadre de la célébration de l'année internationale de l'agriculture familiale (AIAF 2014) a réuni plusieurs délégués des organisations coopératives venus de l'intérieur du pays ainsi que des représentants de trois ministères.
Il s'agit du ministère de l'agriculture, celui de l'intégration africaine et le ministère de la solidarité, de la famille, de la femme et de l'enfant. L'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) a également participé aux travaux qui ont donné l'opportunité de mettre en commun les problèmes à résoudre et les mesures politiques attendues dans les prochaines années.
« Nous avons relevé les problèmes provenant, de nous-mêmes, producteurs, transformateurs, commerçants, consommateurs, organisation de la société civile », a indiqué Pascal Baridomo, le Secrétaire exécutif de la PANAFCI.
Selon lui, « les contributions à cet atelier permettront de préparer un document à présenter aux autorités pour aider à une meilleure prise de décision ».
L'agriculture familiale englobe toutes les activités agricoles reposant sur la famille, en relation avec de nombreux aspects de développement rural. Elle permet d'organiser la production agricole, forestière, halieutique, pastorale ou aquacole qui sous la gestion d'une famille, repose essentiellement sur de la main d'œuvre familiale, aussi bien les hommes que les femmes.
A la suite d'une intense campagne menée depuis quelques années par les organisations de la société civile des cinq continents coordonnée par le Forum rural mondial (FRM), le 22 décembre 2011, au cours de sa 66è session, l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé 2014 "année internationale de l'agriculture familiale (AIAF)", a rappelé le Président de la PANAFCI, Septime Aka.
"Par cette résolution, l'ONU reconnait que l'agriculture familiale et les petites exploitations constituent un moyen important de parvenir à une production alimentaire viable propre à assurer la sécurité alimentaire", a-t-il ajouté.
Le lancement de cette "année internationale de l'agriculture familiale" a eu lieu le 22 novembre 2013 à New York autour du thème, "nourrir le monde, soigner la planète". L'objectif poursuivi est de "faire émerger des politiques agricoles plus favorables aux petits agriculteurs familiaux".
En Côte d'Ivoire, selon les données du ministère de l'agriculture, « l'agriculture familiale occupe la majeure partie de la population active (66%) et contribue pour 25% au PIB et 40% aux recettes d'exportation ». Elle assure l'alimentation des ménages ruraux et reste le principal fournisseur des denrées alimentaires aux villes.
70% de la nourriture consommée dans le monde est produite par l'agriculture familiale, paysanne, la pêche artisanale, le pâturage traditionnel, les communautés autochtones et 40% des ménages dans le monde vivent de l'agriculture familiale.
LS/hs/APA
