« Le 26 mai dernier, le préfet a pris un arrêté pour interdire l’exploitation clandestine des produits miniers dans le département. L’autorisation est donnée aux ivoiriens par le ministère des mines. Ceux qui désirent exploiter l’or ou autre minerai, doivent fournir des dossiers, et les adresser à ce ministère. Les 500 personnes identifiées par la direction régionale des mines à Benbou, Ehuasso et Mbasso, dans la sous-préfecture de Zaranou, et possédant des matériaux, ont été priés de plier bagages surtout qu’ils sont en majorité des gens venus du Mali, Ghana et Togo sans aucune autorisation », ces propos ont été tenus, au nom du préfet, par Attri Kouakou Jacques, secrétaire général No 2 de la préfecture d’Abengourou. C’était à la cours royale, où il a rencontré toute la chefferie du royaume de l’Indenié, avec à sa tête Nanan Boa Kouassi IIII. L’émissaire du préfet a condamné l’orpaillage clandestin par les étrangers, mais aussi les autochtones sans aucune autorisation. Il a aussi mis l’accent sur le danger qui guette les populations qui habitent les localités où se pratique cette activité. « Le mercure et le cyanure utilisés par ces clandestins pour extraire l’or, sont très toxiques aussi bien pour l’homme, que pour les animaux aquatiques. D’autant plus que, récemment», selon lui, il a été découvert sur la rivière Manzan, des poissons morts qui flottaient. « Que ceux qui ont autorisé l’installation de ces individus arrêtent cette pratique qui ne les honorent pas. Ces clandestins envoient l’argent chez eux et l’Etat ne gagne rien », a fait remarquer Attri Kouakou Jacques.
Jean GOUDALé
Jean GOUDALé