Abidjan– Le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa, révèle qu’à compter de l’année prochaine, au moins 10% du budget de l’Etat sera consacré au secteur agricole, conformément à la Déclaration de Maputo 2003.
Interrogé sur l’effectivité de cette promesse faite lors d’une session de l’Union africaine (UA) organisée dans la capitale mozambicaine en 2003 sur l’agriculture et la sécurité alimentaire en Afrique, le ministre ivoirien a rassuré que ce cap sera franchi en 2015.
Il a souligné que la réalisation de cette déclaration a été rendue impossible en Côte d’Ivoire à cause de la dernière décennie de crise qui a désagrégé toute la chaîne de production.
Quant au président de l’Assemblée des régions et districts de Côte d’Ivoire (ARDCI), Me Jeannot Ahoussou-Kouadio, par ailleurs ancien Premier ministre, il a renchéri en faisant observer l’importance de l’agriculture dans la croissance économique nationale (23% du PIB).
L’ex-chef du gouvernement a rappelé que pour atteindre cet objectif, il a fallu que l’Etat s’attèle d’abord à créer les conditions propices, à travers la réhabilitation des infrastructures et outils de production.
Les Chefs d’Etat et de gouvernements africains s’étaient engagés dans la Déclaration de Maputo, à mettre en œuvre le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA), en consacrant au moins 10% de leurs budgets respectifs à l’Agriculture. Onze ans après, seuls une dizaine de pays sur les 54 que compte le continent ont pu réaliser cet engagement.
A ce jour, la Côte d’Ivoire n’accorde que 3% de son budget au secteur agricole, un chiffre qui était de l’ordre de 1,7% au cours de la dernière décennie, a-t-on appris.
MM. Coulibaly et Ahoussou-Kouadio s’exprimaient lundi au siège de l’Assemblée des régions et districts de Côte d’Ivoire (ARDCI), en marge d’un atelier initié par le premier en vue de présenter le Programme national d’investissement agricole (PNIA) aux membres de l’ARDCI, présidée par le second.
cmas
Interrogé sur l’effectivité de cette promesse faite lors d’une session de l’Union africaine (UA) organisée dans la capitale mozambicaine en 2003 sur l’agriculture et la sécurité alimentaire en Afrique, le ministre ivoirien a rassuré que ce cap sera franchi en 2015.
Il a souligné que la réalisation de cette déclaration a été rendue impossible en Côte d’Ivoire à cause de la dernière décennie de crise qui a désagrégé toute la chaîne de production.
Quant au président de l’Assemblée des régions et districts de Côte d’Ivoire (ARDCI), Me Jeannot Ahoussou-Kouadio, par ailleurs ancien Premier ministre, il a renchéri en faisant observer l’importance de l’agriculture dans la croissance économique nationale (23% du PIB).
L’ex-chef du gouvernement a rappelé que pour atteindre cet objectif, il a fallu que l’Etat s’attèle d’abord à créer les conditions propices, à travers la réhabilitation des infrastructures et outils de production.
Les Chefs d’Etat et de gouvernements africains s’étaient engagés dans la Déclaration de Maputo, à mettre en œuvre le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA), en consacrant au moins 10% de leurs budgets respectifs à l’Agriculture. Onze ans après, seuls une dizaine de pays sur les 54 que compte le continent ont pu réaliser cet engagement.
A ce jour, la Côte d’Ivoire n’accorde que 3% de son budget au secteur agricole, un chiffre qui était de l’ordre de 1,7% au cours de la dernière décennie, a-t-on appris.
MM. Coulibaly et Ahoussou-Kouadio s’exprimaient lundi au siège de l’Assemblée des régions et districts de Côte d’Ivoire (ARDCI), en marge d’un atelier initié par le premier en vue de présenter le Programme national d’investissement agricole (PNIA) aux membres de l’ARDCI, présidée par le second.
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