Abidjan, 23 juil (AIP) – Le directeur du centre antirabique de l’Institut national d’hygiène publique (INHP) d’Abidjan, Pr Bénié Bi Vroh Joseph, a révélé mercredi, qu’en Côte d’Ivoire, l’on enregistre chaque 20 cas de décès dus à la rage.
« En Côte d’Ivoire, nous sommes dans un contexte endémique, tous les ans depuis 2011, 20 cas de rage humain c’est-à-dire 100% de décès » sont enregistrés, a indiqué le Pr. Bénié lors de la première édition des « Rencontres-santé » initiées par le groupe Sanofi pour informer et sensibiliser les journalistes.
Selon le directeur du centre antirabique, de janvier à mai derniers, 4.499 personnes de zéro à 15 ans, ont été exposés (mordues par des animaux susceptibles de transmettre la rage), ensuite neuf cas de décès de rage humaine, quatre cas suspects et cinq cas confirmés ont été notifiés.
« La Côte d’Ivoire est un pays à haut risque de rage », a-t-il insisté, plaidant pour la subvention du coût du vaccin antirabique.
Pour le Pr Bénié, la maladie dispose aujourd’hui de données grâce au concours du groupe Sanofi qui a permis la mise en place d’unités de vaccination antirabique notamment à Adzopé et àTiassalé, des zones où le taux est élevé.
Le groupe a permis, a-t-il ajouté, de renforcer les capacités des agents de santé et des vétérinaires, d’équiper des unités, les antennes de l’INHP et de sensibiliser les écoles primaires.
Selon l’OMS, 55.000 décès sont enregistrés toutes les dix minutes dans le monde et 25.000 cas de décès en Afrique, le deuxième continent le plus touché après l’Asie.
kkf/cmas
« En Côte d’Ivoire, nous sommes dans un contexte endémique, tous les ans depuis 2011, 20 cas de rage humain c’est-à-dire 100% de décès » sont enregistrés, a indiqué le Pr. Bénié lors de la première édition des « Rencontres-santé » initiées par le groupe Sanofi pour informer et sensibiliser les journalistes.
Selon le directeur du centre antirabique, de janvier à mai derniers, 4.499 personnes de zéro à 15 ans, ont été exposés (mordues par des animaux susceptibles de transmettre la rage), ensuite neuf cas de décès de rage humaine, quatre cas suspects et cinq cas confirmés ont été notifiés.
« La Côte d’Ivoire est un pays à haut risque de rage », a-t-il insisté, plaidant pour la subvention du coût du vaccin antirabique.
Pour le Pr Bénié, la maladie dispose aujourd’hui de données grâce au concours du groupe Sanofi qui a permis la mise en place d’unités de vaccination antirabique notamment à Adzopé et àTiassalé, des zones où le taux est élevé.
Le groupe a permis, a-t-il ajouté, de renforcer les capacités des agents de santé et des vétérinaires, d’équiper des unités, les antennes de l’INHP et de sensibiliser les écoles primaires.
Selon l’OMS, 55.000 décès sont enregistrés toutes les dix minutes dans le monde et 25.000 cas de décès en Afrique, le deuxième continent le plus touché après l’Asie.
kkf/cmas
