Le coordonateur du Programme national de lutte contre les maladies métaboliques (PNLMM), Dr Adoueni Katché Valery, a indiqué, mercredi, que le diabète reste un véritable problème de santé publique au regard des chiffres qui vont croissant.
« Le diabète sucré est un véritable problème de santé publique parce que dans le monde entier, les chiffres vont de façon croissante », a-t-il révélé lors de la première édition des « Rencontres-santé » organisées par le groupe Sanofi à l’intention des journalistes.
Evoquant les chiffres de la Fédération internationale du diabète, Dr Adoueni a rappelé qu’en 2003, l'on a enregistré 194 millions de diabétiques dans le monde et 1,7 million en Afrique alors que les projections donnaient pour 2025, plus de 333 millions de diabétiques dans le monde et 15 millions en Afrique.
Il a précisé, cependant, qu’en 2013 déjà, la barre des 381millions était atteinte dans le monde et qu’en Afrique, l’on était 19,8 millions de diabétiques en Afrique. Les prévisions pour 2035 donnaient 600 millions de diabétiques dans le monde et 42 millions en Afrique, a-t-il ajouté. « La croissance n’est même pas linéaire mais elle est exponentielle », s’est-il inquiété.
En Côte d’Ivoire en 2013, les projections font état de 500.000 diabétiques potentiels, avec un taux de prévalence de 5,19%, selon Dr Adoueni qui souligne que moins de 100.000 sont suivis dans les centres de santé, soit moins de 60.000 cas.
En vue de faire reculer le diabète en Côte d’Ivoire, le groupe Sanofi, une firme pharmaceutique, leader mondial de vente d’insuline, a signé en 2012, un partenariat avec le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida pour l’amélioration la prise en charge du patient diabétique sur une période de trois ans, a fait savoir le directeur Afrique de l’ouest de Sanofi, Tuo Aboubakar.
Il a soutenu que ce partenariat a permis, entre autres, la réhabilitation de l’unité de consultation du centre antidiabétique d’Abidjan, l’équipement de 15 cliniques du diabète et de l’hypertension artérielle (CDH) dans les centres hospitaliers.
Il a permis également l’ouverture de 30 centres satellites autour des CDH, la formation de 150 médecins généralistes et la mise à disposition de six bourses de perfectionnement destinées à des médecins spécialisés.
Selon M. Tuo, plus de 6.500 patients ivoiriens ont déjà bénéficié des campagnes d’information et de dépistage grâce à l’ouverture de sept CDH et 20 centres satellites.
« En Côte d’Ivoire, nous avons contribué à former plus de 90 médecins généralistes et quatre médecins spécialistes qui ont déjà bénéficié de bourse de perfectionnement », a-t-il indiqué, précisant que près de 280 médecins ont participé en ligne (e-diabete).
kkf/cmas
« Le diabète sucré est un véritable problème de santé publique parce que dans le monde entier, les chiffres vont de façon croissante », a-t-il révélé lors de la première édition des « Rencontres-santé » organisées par le groupe Sanofi à l’intention des journalistes.
Evoquant les chiffres de la Fédération internationale du diabète, Dr Adoueni a rappelé qu’en 2003, l'on a enregistré 194 millions de diabétiques dans le monde et 1,7 million en Afrique alors que les projections donnaient pour 2025, plus de 333 millions de diabétiques dans le monde et 15 millions en Afrique.
Il a précisé, cependant, qu’en 2013 déjà, la barre des 381millions était atteinte dans le monde et qu’en Afrique, l’on était 19,8 millions de diabétiques en Afrique. Les prévisions pour 2035 donnaient 600 millions de diabétiques dans le monde et 42 millions en Afrique, a-t-il ajouté. « La croissance n’est même pas linéaire mais elle est exponentielle », s’est-il inquiété.
En Côte d’Ivoire en 2013, les projections font état de 500.000 diabétiques potentiels, avec un taux de prévalence de 5,19%, selon Dr Adoueni qui souligne que moins de 100.000 sont suivis dans les centres de santé, soit moins de 60.000 cas.
En vue de faire reculer le diabète en Côte d’Ivoire, le groupe Sanofi, une firme pharmaceutique, leader mondial de vente d’insuline, a signé en 2012, un partenariat avec le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida pour l’amélioration la prise en charge du patient diabétique sur une période de trois ans, a fait savoir le directeur Afrique de l’ouest de Sanofi, Tuo Aboubakar.
Il a soutenu que ce partenariat a permis, entre autres, la réhabilitation de l’unité de consultation du centre antidiabétique d’Abidjan, l’équipement de 15 cliniques du diabète et de l’hypertension artérielle (CDH) dans les centres hospitaliers.
Il a permis également l’ouverture de 30 centres satellites autour des CDH, la formation de 150 médecins généralistes et la mise à disposition de six bourses de perfectionnement destinées à des médecins spécialisés.
Selon M. Tuo, plus de 6.500 patients ivoiriens ont déjà bénéficié des campagnes d’information et de dépistage grâce à l’ouverture de sept CDH et 20 centres satellites.
« En Côte d’Ivoire, nous avons contribué à former plus de 90 médecins généralistes et quatre médecins spécialistes qui ont déjà bénéficié de bourse de perfectionnement », a-t-il indiqué, précisant que près de 280 médecins ont participé en ligne (e-diabete).
kkf/cmas