Gagnoa – La première caravane opératoire fistules, destinée à faire des interventions chirurgicales des femmes souffrant des fistules obstétricales, débutera lundi au centre hospitalier régional de Gagnoa, a appris l’AIP de source médicale.
Selon la source, des experts, dont ceux de Fonds des Nations Unies pour les populations (UNFPA), seront à Gagnoa pour mener à bien cette caravane qui prendra fin le 6 août prochain.
En Côte d'Ivoire, comme dans d'autres pays d'Afrique, de nombreuses femmes sont mises au ban de leur communauté à l'issue de leur accouchement, du fait de la fistule obstétricale qui crée une incontinence urinaire, voire anale, chez la jeune mère et la rend malodorante.
Véritable problème de santé publique, notamment dans l'ouest et le nord du pays, les fistules font aujourd'hui l'objet d'un programme visant à amener ponctuellement des chirurgiens expérimentés dans des zones isolées pour soigner gratuitement ces femmes en détresse.
Selon l'OMS, plus de deux millions de jeunes femmes vivent avec une fistule non traitée dans le monde. "Mais, désormais en Côte d'Ivoire, grâce aux caravanes, elles osent se montrer", a indiqué le chef du service d'urologie au CHU de Treichville, à Abidjan, rassurant que cette maladie se guérit.
(AIP)
Ja/kp
Selon la source, des experts, dont ceux de Fonds des Nations Unies pour les populations (UNFPA), seront à Gagnoa pour mener à bien cette caravane qui prendra fin le 6 août prochain.
En Côte d'Ivoire, comme dans d'autres pays d'Afrique, de nombreuses femmes sont mises au ban de leur communauté à l'issue de leur accouchement, du fait de la fistule obstétricale qui crée une incontinence urinaire, voire anale, chez la jeune mère et la rend malodorante.
Véritable problème de santé publique, notamment dans l'ouest et le nord du pays, les fistules font aujourd'hui l'objet d'un programme visant à amener ponctuellement des chirurgiens expérimentés dans des zones isolées pour soigner gratuitement ces femmes en détresse.
Selon l'OMS, plus de deux millions de jeunes femmes vivent avec une fistule non traitée dans le monde. "Mais, désormais en Côte d'Ivoire, grâce aux caravanes, elles osent se montrer", a indiqué le chef du service d'urologie au CHU de Treichville, à Abidjan, rassurant que cette maladie se guérit.
(AIP)
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