Les autorités ivoiriennes et les experts s'accordent de la nécessité de mettre le cap sur l'agriculture mécanisée, après plusieurs décennies d'agriculture rudimentaire.
De l'avis de ceux-ci, cela constitue la condition fondamentale pour relever le défi de l'autosuffisance alimentaire tant souhaitée.
"Il est temps de remplacer les machettes et dabas par des tracteurs et autres machines. Cela a pour avantages d'aller vite, de produire en quantité et en qualité", a estimé Félix Acka, expert en agronomie, lors d'une récente rencontre de réflexion sur l''agriculture et l'environnement (centre-ouest).
"En parvenant à une agriculture productive à travers la mécanisation, le problème de l'autosuffisance alimentaire se verra ainsi réglé", énonce pour sa part le président de l'association nationale des riziculteurs de Côte d'Ivoire (Anarizci), Thomas Tiacoh.
Pour le professeur d'économie Dédi Séri, la Côte d'Ivoire doit se donner les moyens pour le développement de son agriculture.
"Le café et le cacao s'essoufflent. Les Ivoiriens doivent être ainsi sensibilisés aux cultures vivrières. Par ailleurs, l'Etat doit financer la recherche agronomique, et que les résultats de cette recherche soient appliqués sur le terrain", recommande-t-il.
Lors d'une cérémonie lundi à Toumodi, le Premier ministre ivoirien Daniel kablan Duncan a plaidé pour une transformation perceptible de l'agriculture ivoirienne à travers le Programme national d'investissement agricole (PNIA) mis en place par le gouvernement.
"Une agriculture mécanisée permettra à coup sûr d'obtenir un rendement élevé", assure M. Duncan, réitérant l'engagement du gouvernement à relancer le secteur agricole.
LE PNIA, UN PROGRAMME AMBITIEUX
Pour le Premier ministre, la mise en oeuvre du PNIA devrait déboucher sur "une agriculture performante et moderne" dans le pays.
"Pour ce Programme, ce sont 2.040 milliards de francs Cfa qui sont mobilisés dont 60 % de part pour l'Etat et 60 % pour le secteur privé", révèle-t-il.
Le gouvernement ivoirien a déjà posé deux actes majeurs dans la dynamisation de l'agriculture vivrière. Il a suscité la mise sur pied d'un programme d'urgence pour la riziculture, et procédé à la remise de matériel agricole aux groupements de femmes intervenant dans le domaine du vivrier.
La riziculture constitue l'une des cultures vivrières les plus importantes de la Côte d'Ivoire, et le riz l'un des produits les plus consommés. Toutefois, le pays reste dépendant de l'extérieur en matière de consommation de cette denrée.
Selon des statistiques officielles, la Côte d'Ivoire produit de manière annuelle un million de tonnes de riz, pour 1,8 million de tonnes consommés.
"Les besoins de la Côte d'Ivoire en matière de riz sont de 1,8 million de tonnes, alors que la production est de 1 million de tonnes", confirme le directeur de l'Office national de développement de la riziculture ( ONDR), Yacouba Dembélé.
Il se dit confiant quant à l'atteinte "prochaine" de l' autosuffisance en riz, relevant une stratégie d'investissement à travers un fonds mis à la disposition des producteurs nationaux.
De son avis, la mécanisation des cultures devrait poser les jalons d'une agriculture vivrière à grande échelle devant pallier le déficit de production et ouvrir les voies de l'autosuffisance alimentaire.
De l'avis de ceux-ci, cela constitue la condition fondamentale pour relever le défi de l'autosuffisance alimentaire tant souhaitée.
"Il est temps de remplacer les machettes et dabas par des tracteurs et autres machines. Cela a pour avantages d'aller vite, de produire en quantité et en qualité", a estimé Félix Acka, expert en agronomie, lors d'une récente rencontre de réflexion sur l''agriculture et l'environnement (centre-ouest).
"En parvenant à une agriculture productive à travers la mécanisation, le problème de l'autosuffisance alimentaire se verra ainsi réglé", énonce pour sa part le président de l'association nationale des riziculteurs de Côte d'Ivoire (Anarizci), Thomas Tiacoh.
Pour le professeur d'économie Dédi Séri, la Côte d'Ivoire doit se donner les moyens pour le développement de son agriculture.
"Le café et le cacao s'essoufflent. Les Ivoiriens doivent être ainsi sensibilisés aux cultures vivrières. Par ailleurs, l'Etat doit financer la recherche agronomique, et que les résultats de cette recherche soient appliqués sur le terrain", recommande-t-il.
Lors d'une cérémonie lundi à Toumodi, le Premier ministre ivoirien Daniel kablan Duncan a plaidé pour une transformation perceptible de l'agriculture ivoirienne à travers le Programme national d'investissement agricole (PNIA) mis en place par le gouvernement.
"Une agriculture mécanisée permettra à coup sûr d'obtenir un rendement élevé", assure M. Duncan, réitérant l'engagement du gouvernement à relancer le secteur agricole.
LE PNIA, UN PROGRAMME AMBITIEUX
Pour le Premier ministre, la mise en oeuvre du PNIA devrait déboucher sur "une agriculture performante et moderne" dans le pays.
"Pour ce Programme, ce sont 2.040 milliards de francs Cfa qui sont mobilisés dont 60 % de part pour l'Etat et 60 % pour le secteur privé", révèle-t-il.
Le gouvernement ivoirien a déjà posé deux actes majeurs dans la dynamisation de l'agriculture vivrière. Il a suscité la mise sur pied d'un programme d'urgence pour la riziculture, et procédé à la remise de matériel agricole aux groupements de femmes intervenant dans le domaine du vivrier.
La riziculture constitue l'une des cultures vivrières les plus importantes de la Côte d'Ivoire, et le riz l'un des produits les plus consommés. Toutefois, le pays reste dépendant de l'extérieur en matière de consommation de cette denrée.
Selon des statistiques officielles, la Côte d'Ivoire produit de manière annuelle un million de tonnes de riz, pour 1,8 million de tonnes consommés.
"Les besoins de la Côte d'Ivoire en matière de riz sont de 1,8 million de tonnes, alors que la production est de 1 million de tonnes", confirme le directeur de l'Office national de développement de la riziculture ( ONDR), Yacouba Dembélé.
Il se dit confiant quant à l'atteinte "prochaine" de l' autosuffisance en riz, relevant une stratégie d'investissement à travers un fonds mis à la disposition des producteurs nationaux.
De son avis, la mécanisation des cultures devrait poser les jalons d'une agriculture vivrière à grande échelle devant pallier le déficit de production et ouvrir les voies de l'autosuffisance alimentaire.