Dans le cadre du développement de l’Entreprenariat Féminin en Côte d’Ivoire, la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) a organisé en partenariat avec la SFI, une table ronde sur la problématique du financement de l’entrepreneuriat féminin à la salle de conférence de la représentation de la Banque Mondiale en Côte d’Ivoire à Cocody. Cette table ronde à vue la participation des banques, notamment la Société Générale, UBA, la SIB, COBACO ; les microfinances, particulièrement la structure Advans et Micro-cred, mais aussi le fonds d’investissement I&P. Afin d’échanger sur les conditions de financement et d’accompagnement des entreprises créées ou gérées par les femmes, la table ronde avait pour objectif de créer un cadre d’échanges entre ces dernières d’une part et les Banques, les Etablissements financiers et les Institutions de microfinance. Il s’est agi de donner des informations sur les conditions d’octroi de crédits aux femmes, ainsi que les modalités d’accompagnement des entreprises enfin de créer un cadre d’échanges et de collaboration entre les participants pour l’obtention des conditions de facilité de financement de l’entreprenariat féminin. Les échanges francs ont permis de comprendre les positions des uns et des autres. Ainsi, Madame Cassandra Kolber, représentant résident de la SFI, en Côte d’Ivoire, a expliqué que pour le même bilan, les établissements financiers accordent plus de financement aux hommes qu’aux femmes. Elle jugera par la suite que l’entrepreneure féminine subit une véritable discrimination dans l’octroi des crédits à moyen et long terme. « Voilà pourquoi il faudra adopter de façon participative des mesures concrètes, afin de mettre rapidement quelque chose sur pied et d’ouvrir une nouvelle dimension en ce qui concerne le financement de l’entreprenariat féminin. » a-t-elle souligné.
En réponse, les banques, par la voix du représentant de la Société Générale, se sont inscrites en faux contre cette affirmation faisant état de discrimination à elles faite aux femmes en matière de financement. Pour les banquiers, les conditions sont les mêmes que se soit une femme ou un homme entrepreneur. Tout en reconnaissant les difficultés liées aux problèmes de garantie, les financiers expliquent qu’ils sont avant tout une entreprise comme toutes les autres, soucieuses de préserver leur survie.
Madame TOURE Massogbê, présidente de la Commission Développement de l’Entrepreneuriat Féminin de la CGECI, a demandé aux établissements financiers de prendre un peu plus de risque. « En côte d’Ivoire, les banque préfèrent les crédits à la consommation liés aux salaires, il faut aller au-delà, les entrepreneurs féminins sont des battantes qu’il faut accompagner dans le risque. Prenez un peu plus de risque et vous ne serez pas déçu », a--t-elle martelé.
Au terme d’échanges participatifs, il ressort qu’au moins 60% des femmes n’obtiennent pas de prêts pour financer leurs activités. Cela est dû à une multitude de contraintes d’ordre divers. En effet, ceux-ci peuvent être d’ordre culturel, étant donné que la femme en Afrique n’est pas perçue sur le même pied d’égalité que l’homme. En outre, ils peuvent être d’ordre familial avec la difficulté qu’il y a de concilier les rôles de mère et de chef d’entreprise. Par ailleurs, il est revenu que la majorité de la population pauvre en Afrique est constituée de femmes et dans le même tant le comportement de certaines institutions financières privilégiant bien souvent les hommes aux femmes dans le financement de leurs projets respec
En réponse, les banques, par la voix du représentant de la Société Générale, se sont inscrites en faux contre cette affirmation faisant état de discrimination à elles faite aux femmes en matière de financement. Pour les banquiers, les conditions sont les mêmes que se soit une femme ou un homme entrepreneur. Tout en reconnaissant les difficultés liées aux problèmes de garantie, les financiers expliquent qu’ils sont avant tout une entreprise comme toutes les autres, soucieuses de préserver leur survie.
Madame TOURE Massogbê, présidente de la Commission Développement de l’Entrepreneuriat Féminin de la CGECI, a demandé aux établissements financiers de prendre un peu plus de risque. « En côte d’Ivoire, les banque préfèrent les crédits à la consommation liés aux salaires, il faut aller au-delà, les entrepreneurs féminins sont des battantes qu’il faut accompagner dans le risque. Prenez un peu plus de risque et vous ne serez pas déçu », a--t-elle martelé.
Au terme d’échanges participatifs, il ressort qu’au moins 60% des femmes n’obtiennent pas de prêts pour financer leurs activités. Cela est dû à une multitude de contraintes d’ordre divers. En effet, ceux-ci peuvent être d’ordre culturel, étant donné que la femme en Afrique n’est pas perçue sur le même pied d’égalité que l’homme. En outre, ils peuvent être d’ordre familial avec la difficulté qu’il y a de concilier les rôles de mère et de chef d’entreprise. Par ailleurs, il est revenu que la majorité de la population pauvre en Afrique est constituée de femmes et dans le même tant le comportement de certaines institutions financières privilégiant bien souvent les hommes aux femmes dans le financement de leurs projets respec