Gagnoa – Les partenaires des pôles de développement rizicole (PDR), réunis dans un atelier à Gagnoa (centre-ouest, région du Gôh), ont exprimé lundi leur volonté de trouver une solution définitive au déficit de riz blanchi en Côte d’Ivoire.
Ce déficit était estimé à 900.000 T en 2012, a révélé le directeur de l’Innovation et des Systèmes d’information du Centre national de recherche agronomique (CNRA), Dr Kedro Diomandé.
L’atelier des partenaires des PDR se déroule sur deux jours sur le site de référence de Gagnoa, pour la riziculture irriguée.
Les PDR de Gagnoa (riziculture irriguée) et de Man (riziculture pluviale) ont été identifiés pour servir de points de convergence de toutes les activités de recherche et de développement du secteur rizicole (sélection, agronomie, politique rizicole, genre, transformation et valeur ajoutée et mécanisation), indique-t-on.
Issus des "différents segments de la chaîne des valeurs" des zones d’Abidjan, Man, Tiassalé, Yamoussoukro et de Gagnoa, les 34 participants, aux dires du chef de département au CNRA, Dr Doumbia Sékou, veulent se donner les moyens, pour résoudre l’épineux problème de déficit de la production rizicole en Côte d’Ivoire.
Pour ce faire, ils auront la charge, durant cet atelier, de définir un cadre logique des activités dans les PDR avec les partenaires nationaux et d’élaborer un plan d’action quinquennal en accord avec ces partenaires.
Les enjeux pour l’autosuffisance en riz du pays sont importants, à en croire le représentant du directeur général du CNRA, Dr Kedro, qui a indiqué que l’incidence financière du déficit de production en riz blanchi que connaît la Côte d’Ivoire, depuis quelques années, est une réalité tangible avec plus de 230 milliards de FCFA consacrés annuellement par l’Etat à l’importation de riz, denrée de grande consommation.
Pour le représentant régional d’AfricaRice, Dr Beye Amadou Moustapha, il faut absolument suivre la volonté des pouvoirs publics de parvenir à l’autosuffisance en riz en Côte d’Ivoire à l’horizon 2020.
Une volonté née de la crise alimentaire qu’a connue l’Afrique de l’ouest en 2008 et qui a suscité l’élaboration par l’Etat d’une stratégie nationale de développement de la filière riz (SNDR) dont la mise en application est effective depuis février 2012.
"Une bonne dizaine d’entreprises privées de premier plan sont prêtes à accompagner la Côte d’Ivoire et le Centre de riz pour l’Afrique (AfricaRice) à relever le défi et parvenir à combler le déficit des 900.000 T, déficit qui va bientôt passer à 1 million de tonnes de riz blanchi, ce qui suppose qu’il faut une production d’environ 1.600.000 tonnes de riz paddy", a expliqué Dr Beye, tout en reconnaissant que les acteurs du secteur ont " du pain sur la planche".
(AIP)
Ja/kp
Ce déficit était estimé à 900.000 T en 2012, a révélé le directeur de l’Innovation et des Systèmes d’information du Centre national de recherche agronomique (CNRA), Dr Kedro Diomandé.
L’atelier des partenaires des PDR se déroule sur deux jours sur le site de référence de Gagnoa, pour la riziculture irriguée.
Les PDR de Gagnoa (riziculture irriguée) et de Man (riziculture pluviale) ont été identifiés pour servir de points de convergence de toutes les activités de recherche et de développement du secteur rizicole (sélection, agronomie, politique rizicole, genre, transformation et valeur ajoutée et mécanisation), indique-t-on.
Issus des "différents segments de la chaîne des valeurs" des zones d’Abidjan, Man, Tiassalé, Yamoussoukro et de Gagnoa, les 34 participants, aux dires du chef de département au CNRA, Dr Doumbia Sékou, veulent se donner les moyens, pour résoudre l’épineux problème de déficit de la production rizicole en Côte d’Ivoire.
Pour ce faire, ils auront la charge, durant cet atelier, de définir un cadre logique des activités dans les PDR avec les partenaires nationaux et d’élaborer un plan d’action quinquennal en accord avec ces partenaires.
Les enjeux pour l’autosuffisance en riz du pays sont importants, à en croire le représentant du directeur général du CNRA, Dr Kedro, qui a indiqué que l’incidence financière du déficit de production en riz blanchi que connaît la Côte d’Ivoire, depuis quelques années, est une réalité tangible avec plus de 230 milliards de FCFA consacrés annuellement par l’Etat à l’importation de riz, denrée de grande consommation.
Pour le représentant régional d’AfricaRice, Dr Beye Amadou Moustapha, il faut absolument suivre la volonté des pouvoirs publics de parvenir à l’autosuffisance en riz en Côte d’Ivoire à l’horizon 2020.
Une volonté née de la crise alimentaire qu’a connue l’Afrique de l’ouest en 2008 et qui a suscité l’élaboration par l’Etat d’une stratégie nationale de développement de la filière riz (SNDR) dont la mise en application est effective depuis février 2012.
"Une bonne dizaine d’entreprises privées de premier plan sont prêtes à accompagner la Côte d’Ivoire et le Centre de riz pour l’Afrique (AfricaRice) à relever le défi et parvenir à combler le déficit des 900.000 T, déficit qui va bientôt passer à 1 million de tonnes de riz blanchi, ce qui suppose qu’il faut une production d’environ 1.600.000 tonnes de riz paddy", a expliqué Dr Beye, tout en reconnaissant que les acteurs du secteur ont " du pain sur la planche".
(AIP)
Ja/kp