La Guinée a démenti samedi nuit, avoir fermé ses frontières avec la Sierra Leone et le Liberia pour tenter d'enrayer la propagation du virus Ebola qui a déjà tué près de 1.000 personnes dans ces trois pays d'Afrique de l'Ouest.
"La Guinée n'a pas fermé ses frontières avec la Sierra Leone ou le Liberia. Des mesures sanitaires ont été prises aux postes frontière", a précisé la télévision nationale.
La fermeture temporaire des frontières avait été annoncée dans l'après-midi par le ministre de la Santé, Rémy Lamah. De source gouvernementale, on attribue ce couac à des problèmes de communication.
Au Liberia, la présidente, Ellen Johnson Sirleaf, a ainsi présenté des excuses à la nation pour l'ampleur des contaminations parmi le personnel de santé en première ligne dans la lutte contre le virus.
"Si nous n'en avons pas fait assez jusqu'à présent, je me dois de vous présenter des excuses", a-t-elle dit à plusieurs centaines de soignants réunis à Monrovia, la capitale.
Elle a promis de débloquer jusqu'à 18 millions de dollars pour combattre la maladie.
L'épidémie de fièvre Ebola en cours depuis février, qui frappe principalement la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia, est la plus grave depuis l'identification du virus, en 1976.
Vendredi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré qu'elle constituait un risque mondial pour la santé publique et prévenu que la crise devrait se poursuivre encore des mois.
Le virus, très mortel, se transmet par contact direct avec du sang, des liquides organiques ou des tissus de personnes ou d'animaux infectés. Les symptômes de la maladie se caractérisent notamment par de la fièvre et une faiblesse intense, suivis de vomissements, de diarrhées et dans certains cas d'hémorragies.
A défaut de traitement spécifique, la mise en quarantaine des malades est cruciale dans la lutte contre la propagation de la maladie.
D'après les dernières données de l'OMS, 1.779 cas de contamination ont été recensés depuis le début de l'épidémie, dont 961 mortels.
Les autorités sanitaires ont été placées en état d'alerte un peu partout dans le monde.
En Arabie saoudite, les premiers résultats des examens pratiqués sur un homme décédé après avoir présenté des symptômes similaires à ceux provoqués par le virus Ebola sont négatifs, a annoncé samedi le ministère de la Santé.
Au Canada, dans la région de Toronto, des analyses sont en cours pour déterminer si un homme rentré récemment d'un déplacement au Nigeria et présentant des signes inquiétants a été contaminé. Les résultats devraient être connus ce dimanche.
cmas
"La Guinée n'a pas fermé ses frontières avec la Sierra Leone ou le Liberia. Des mesures sanitaires ont été prises aux postes frontière", a précisé la télévision nationale.
La fermeture temporaire des frontières avait été annoncée dans l'après-midi par le ministre de la Santé, Rémy Lamah. De source gouvernementale, on attribue ce couac à des problèmes de communication.
Au Liberia, la présidente, Ellen Johnson Sirleaf, a ainsi présenté des excuses à la nation pour l'ampleur des contaminations parmi le personnel de santé en première ligne dans la lutte contre le virus.
"Si nous n'en avons pas fait assez jusqu'à présent, je me dois de vous présenter des excuses", a-t-elle dit à plusieurs centaines de soignants réunis à Monrovia, la capitale.
Elle a promis de débloquer jusqu'à 18 millions de dollars pour combattre la maladie.
L'épidémie de fièvre Ebola en cours depuis février, qui frappe principalement la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia, est la plus grave depuis l'identification du virus, en 1976.
Vendredi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré qu'elle constituait un risque mondial pour la santé publique et prévenu que la crise devrait se poursuivre encore des mois.
Le virus, très mortel, se transmet par contact direct avec du sang, des liquides organiques ou des tissus de personnes ou d'animaux infectés. Les symptômes de la maladie se caractérisent notamment par de la fièvre et une faiblesse intense, suivis de vomissements, de diarrhées et dans certains cas d'hémorragies.
A défaut de traitement spécifique, la mise en quarantaine des malades est cruciale dans la lutte contre la propagation de la maladie.
D'après les dernières données de l'OMS, 1.779 cas de contamination ont été recensés depuis le début de l'épidémie, dont 961 mortels.
Les autorités sanitaires ont été placées en état d'alerte un peu partout dans le monde.
En Arabie saoudite, les premiers résultats des examens pratiqués sur un homme décédé après avoir présenté des symptômes similaires à ceux provoqués par le virus Ebola sont négatifs, a annoncé samedi le ministère de la Santé.
Au Canada, dans la région de Toronto, des analyses sont en cours pour déterminer si un homme rentré récemment d'un déplacement au Nigeria et présentant des signes inquiétants a été contaminé. Les résultats devraient être connus ce dimanche.
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