Dans une Déclaration sur la réunion du Comité d’urgence du Règlement sanitaire international concernant la flambée de maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que ceci constitue un «événement extraordinaire» et un risque pour la santé publique dans d’autres États.
Selon les Etats parties, les conséquences possibles d’une poursuite de la propagation internationale sont particulièrement graves compte tenu de la virulence de ce virus, de l’intensité de la transmission au niveau communautaire et à celui des établissements de santé, ainsi que de la faiblesse des systèmes de santé dans les pays actuellement touchés et ceux les plus exposés au risque.
Pour l’OMS, une action internationale coordonnée est jugée essentielle pour renverser la tendance et mettre un terme à la propagation internationale du virus Ebola. Le Comité a reconnu à l’unanimité que les conditions d’une urgence de santé publique de portée internationale sont réunies. La flambée actuelle d’Ebola a démarré en Guinée en décembre 2013. La transmission s’étend désormais à la Guinée, au Libéria, au Nigéria et à la Sierra Leone.
Au 4 août, ces pays avaient notifiés 1711 cas (1070 confirmés, 436 probables, 205 suspects) et 932 décès. C’est actuellement la flambée de maladie à virus Ebola la plus importante jamais enregistrée. Face à celle-ci, un certain nombre de pays exempts ont émis des avis ou des recommandations à l’intention des voyageurs.
Il ressort des présentations des États Parties et des discussions du Comité qui en ont découlé, que les pays affectés sont confrontés à plusieurs défis.
Le Comité a rendu l’avis qui suit à prendre en considération par le directeur général pour lutter contre la flambée de maladie à virus Ebola en application du RSI (2005).
Dans les États où il y a une transmission du virus Ebola, le chef d’État doit déclarer l’état d’urgence au niveau national; s’adresser personnellement à la nation pour donner des informations sur la situation, indiquer les mesures prises pour combattre la flambée et le rôle crucial des communautés pour parvenir à l’endiguer rapidement; donner un accès immédiat à un financement d’urgence pour entreprendre et maintenir les opérations de riposte; et veiller à ce que toutes les mesures soient prises pour mobiliser et rémunérer les personnels de santé nécessaires.
Les États doivent activer leurs mécanismes de gestion des situations d’urgence/de catastrophe et mettre en place un centre des opérations d’urgence, placé sous l’autorité du chef d’État, afin de coordonner l’appui de l’ensemble des partenaires, ainsi que celui des secteurs de l’information, de la sécurité, des finances et des autres domaines concernés, afin de garantir une mise en œuvre efficace et efficiente et le suivi de la lutte contre le virus Ebola dans tous ses aspects.
Ces mesures doivent comprendre la lutte contre l’infection et la prévention, la sensibilisation des communautés, la surveillance, l’exactitude des tests de diagnostic en laboratoire, la recherche et le suivi des contacts, la prise en charge des cas, ainsi que la communication rapide d’informations précises entre les pays.
Dans toutes les zones infectées ou à haut risque, des dispositions similaires doivent être prises au niveau des États ou des provinces, ainsi qu’au niveau local, pour garantir une étroite coordination entre tous les niveaux.
En faisant appel aux responsables locaux, religieux, traditionnels et aux tradipraticiens, les États doivent consentir un effort soutenu et de grande ampleur pour que les communautés soient pleinement engagées et jouent un rôle central dans l’identification des cas, la recherche des contacts et l’éducation sur le risque; il faut que la population connaisse bien les avantages du traitement précoce.
Il est essentiel d’établir de puissantes voies d’approvisionnement pour garantir la disponibilité des fournitures médicales en quantité suffisante, notamment des équipements de protection individuelle (EPI) pour ceux qui en ont besoin, c’est-à-dire les agents de santé, les techniciens de laboratoire, les personnels de nettoyage, les personnels chargés des obsèques et tous ceux qui sont susceptibles d’être en contact avec des sujets infectés et des matériels ou matières contaminés.
Dans les zones de transmission intense, la dispensation de soins cliniques de qualité, un appui psychosocial et la fourniture de matériel aux populations affectées doivent servir de base fondamentale pour réduire les déplacements de personnes, mais des mesures supplémentaires extraordinaires, comme la quarantaine, devraient être prises si elles sont jugées nécessaires.
Les États doivent instituer un dépistage au départ de tous les passagers dans les aéroports internationaux, les ports et aux principaux points de passage des frontières terrestres pour mettre en évidence toute affection fébrile inexpliquée pouvant correspondre à une infection à virus Ebola.
cmas
Selon les Etats parties, les conséquences possibles d’une poursuite de la propagation internationale sont particulièrement graves compte tenu de la virulence de ce virus, de l’intensité de la transmission au niveau communautaire et à celui des établissements de santé, ainsi que de la faiblesse des systèmes de santé dans les pays actuellement touchés et ceux les plus exposés au risque.
Pour l’OMS, une action internationale coordonnée est jugée essentielle pour renverser la tendance et mettre un terme à la propagation internationale du virus Ebola. Le Comité a reconnu à l’unanimité que les conditions d’une urgence de santé publique de portée internationale sont réunies. La flambée actuelle d’Ebola a démarré en Guinée en décembre 2013. La transmission s’étend désormais à la Guinée, au Libéria, au Nigéria et à la Sierra Leone.
Au 4 août, ces pays avaient notifiés 1711 cas (1070 confirmés, 436 probables, 205 suspects) et 932 décès. C’est actuellement la flambée de maladie à virus Ebola la plus importante jamais enregistrée. Face à celle-ci, un certain nombre de pays exempts ont émis des avis ou des recommandations à l’intention des voyageurs.
Il ressort des présentations des États Parties et des discussions du Comité qui en ont découlé, que les pays affectés sont confrontés à plusieurs défis.
Le Comité a rendu l’avis qui suit à prendre en considération par le directeur général pour lutter contre la flambée de maladie à virus Ebola en application du RSI (2005).
Dans les États où il y a une transmission du virus Ebola, le chef d’État doit déclarer l’état d’urgence au niveau national; s’adresser personnellement à la nation pour donner des informations sur la situation, indiquer les mesures prises pour combattre la flambée et le rôle crucial des communautés pour parvenir à l’endiguer rapidement; donner un accès immédiat à un financement d’urgence pour entreprendre et maintenir les opérations de riposte; et veiller à ce que toutes les mesures soient prises pour mobiliser et rémunérer les personnels de santé nécessaires.
Les États doivent activer leurs mécanismes de gestion des situations d’urgence/de catastrophe et mettre en place un centre des opérations d’urgence, placé sous l’autorité du chef d’État, afin de coordonner l’appui de l’ensemble des partenaires, ainsi que celui des secteurs de l’information, de la sécurité, des finances et des autres domaines concernés, afin de garantir une mise en œuvre efficace et efficiente et le suivi de la lutte contre le virus Ebola dans tous ses aspects.
Ces mesures doivent comprendre la lutte contre l’infection et la prévention, la sensibilisation des communautés, la surveillance, l’exactitude des tests de diagnostic en laboratoire, la recherche et le suivi des contacts, la prise en charge des cas, ainsi que la communication rapide d’informations précises entre les pays.
Dans toutes les zones infectées ou à haut risque, des dispositions similaires doivent être prises au niveau des États ou des provinces, ainsi qu’au niveau local, pour garantir une étroite coordination entre tous les niveaux.
En faisant appel aux responsables locaux, religieux, traditionnels et aux tradipraticiens, les États doivent consentir un effort soutenu et de grande ampleur pour que les communautés soient pleinement engagées et jouent un rôle central dans l’identification des cas, la recherche des contacts et l’éducation sur le risque; il faut que la population connaisse bien les avantages du traitement précoce.
Il est essentiel d’établir de puissantes voies d’approvisionnement pour garantir la disponibilité des fournitures médicales en quantité suffisante, notamment des équipements de protection individuelle (EPI) pour ceux qui en ont besoin, c’est-à-dire les agents de santé, les techniciens de laboratoire, les personnels de nettoyage, les personnels chargés des obsèques et tous ceux qui sont susceptibles d’être en contact avec des sujets infectés et des matériels ou matières contaminés.
Dans les zones de transmission intense, la dispensation de soins cliniques de qualité, un appui psychosocial et la fourniture de matériel aux populations affectées doivent servir de base fondamentale pour réduire les déplacements de personnes, mais des mesures supplémentaires extraordinaires, comme la quarantaine, devraient être prises si elles sont jugées nécessaires.
Les États doivent instituer un dépistage au départ de tous les passagers dans les aéroports internationaux, les ports et aux principaux points de passage des frontières terrestres pour mettre en évidence toute affection fébrile inexpliquée pouvant correspondre à une infection à virus Ebola.
cmas