L’ex- directeur des Opérations de la Banque mondiale en Côte d’ivoire a déclaré, dans une contribution transmise, lundi, à APA, qu’il y a quelques années, ce pays était ‘’au bord de l’abîme’’, jugeant les performances ivoiriennes réalisées, en trois ans, comme le ‘’ barrissement’’ d’un éléphant triomphant de ‘’toutes les épreuves’’.
A la faveur de la célébration de l'An 54 de la Côte d'Ivoire, Madani Tall, ‘'témoin, de la décadence, de la renaissance ou de l'émergence'' de bon nombre de pays et qui a séjourné en terre ivoirienne pendant cinq années en qualité de directeur des Opérations de la Banque mondiale, jette un regard sur la relance économique de la Côte d'Ivoire en trois ans de gestion d'Alassane Ouattara.
Madani Tall, déjà, auteur de ‘' l'Espoir n'est pas mort'', une réflexion pour rappeler à la mémoire collective de la Côte d'Ivoire, pays ‘' déchiré par une crise post-électorale qui a fait plus de 3000 morts, elle-même, consécutive à une crise politico-militaire longue de 10 ans et d'une sévère crise économique'' au milieu des années 80.
Cette Côte d'Ivoire, avec tous les ‘'clignotants au rouge'', la croissance économique ‘'négative'', le tissu social ‘'disloqué'', les infrastructures dégradées et les institutions fortement ‘'affaiblies'', était au ‘'ban de la communauté internationale et était soigneusement évitée par les investisseurs sérieux'', écrit M. Tall.
Selon lui, il ne faisait plus bon vivre dans ce pays où ‘'l'Ivoirien avait perdu de sa fierté légendaire'' et où ‘'le barrissement de l'éléphant était à peine audible''. Aujourd'hui, constate l'ancien directeur des Opérations de la Banque mondiale, le pays semble renaître de manière inexorable.
‘' Le redéploiement de l'Administration sur l'ensemble du territoire se confirme et se consolide chaque jour davantage, près de 40 000 ex-combattants et jeunes à risque ont été réinsérés et de multiples infrastructures communautaires ont été construites ou réhabilitées'' poursuit M. Tall, selon qui ‘' les plaies se referment progressivement et certaines cicatrices disparaissent''.
Au plan économique, estime-t-il, les acquis depuis 2011, période où le taux de croissance du PIB était en forte régression (-4,7%) sont ‘'incontestables''.
‘' La Côte d'Ivoire enregistre des taux de croissance économique frôlant les deux chiffres (9,8% en 2012 ; 8,7% en 2013 et une projection de 9 à 10% en 2014). Cette forte croissance est certes soutenue par les investissements publics mais également par de la valeur ajoutée créée dans le secteur agricole, les mines, le BTP, l'agro-industrie…'' souligne Madani Tall.
Ce qui lui fait dire que le rêve d'une Côte d'Ivoire ‘'conquérante'' où tous les espoirs sont permis est en passe de devenir réalité. Pour M. Tall, la classe politique ivoirienne, dans sa grande majorité semble avoir tiré les leçons de la décennie de crise.
‘' Les performances réalisées en moins de trois ans par la Côte d'Ivoire résonnent non pas comme les carillons de l'espoir dont j'avais prédit la survivance mais au-delà comme le barrissement d'un éléphant triomphant de toutes les épreuves'' a déclaré Madani Tall.
Cependant, il conseille de savoir ‘'raison garder'' et de ne pas ‘'céder au dithyrambe'', car le ‘'chemin reste long, très long même''.
HS/ls/APA
A la faveur de la célébration de l'An 54 de la Côte d'Ivoire, Madani Tall, ‘'témoin, de la décadence, de la renaissance ou de l'émergence'' de bon nombre de pays et qui a séjourné en terre ivoirienne pendant cinq années en qualité de directeur des Opérations de la Banque mondiale, jette un regard sur la relance économique de la Côte d'Ivoire en trois ans de gestion d'Alassane Ouattara.
Madani Tall, déjà, auteur de ‘' l'Espoir n'est pas mort'', une réflexion pour rappeler à la mémoire collective de la Côte d'Ivoire, pays ‘' déchiré par une crise post-électorale qui a fait plus de 3000 morts, elle-même, consécutive à une crise politico-militaire longue de 10 ans et d'une sévère crise économique'' au milieu des années 80.
Cette Côte d'Ivoire, avec tous les ‘'clignotants au rouge'', la croissance économique ‘'négative'', le tissu social ‘'disloqué'', les infrastructures dégradées et les institutions fortement ‘'affaiblies'', était au ‘'ban de la communauté internationale et était soigneusement évitée par les investisseurs sérieux'', écrit M. Tall.
Selon lui, il ne faisait plus bon vivre dans ce pays où ‘'l'Ivoirien avait perdu de sa fierté légendaire'' et où ‘'le barrissement de l'éléphant était à peine audible''. Aujourd'hui, constate l'ancien directeur des Opérations de la Banque mondiale, le pays semble renaître de manière inexorable.
‘' Le redéploiement de l'Administration sur l'ensemble du territoire se confirme et se consolide chaque jour davantage, près de 40 000 ex-combattants et jeunes à risque ont été réinsérés et de multiples infrastructures communautaires ont été construites ou réhabilitées'' poursuit M. Tall, selon qui ‘' les plaies se referment progressivement et certaines cicatrices disparaissent''.
Au plan économique, estime-t-il, les acquis depuis 2011, période où le taux de croissance du PIB était en forte régression (-4,7%) sont ‘'incontestables''.
‘' La Côte d'Ivoire enregistre des taux de croissance économique frôlant les deux chiffres (9,8% en 2012 ; 8,7% en 2013 et une projection de 9 à 10% en 2014). Cette forte croissance est certes soutenue par les investissements publics mais également par de la valeur ajoutée créée dans le secteur agricole, les mines, le BTP, l'agro-industrie…'' souligne Madani Tall.
Ce qui lui fait dire que le rêve d'une Côte d'Ivoire ‘'conquérante'' où tous les espoirs sont permis est en passe de devenir réalité. Pour M. Tall, la classe politique ivoirienne, dans sa grande majorité semble avoir tiré les leçons de la décennie de crise.
‘' Les performances réalisées en moins de trois ans par la Côte d'Ivoire résonnent non pas comme les carillons de l'espoir dont j'avais prédit la survivance mais au-delà comme le barrissement d'un éléphant triomphant de toutes les épreuves'' a déclaré Madani Tall.
Cependant, il conseille de savoir ‘'raison garder'' et de ne pas ‘'céder au dithyrambe'', car le ‘'chemin reste long, très long même''.
HS/ls/APA