Abidjan, 11 août (AIP) – L’ex-directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Madani Tall, salue les performances réalisées par le pays en moins de trois années.
"Les performances réalisées en moins de trois ans par la Côte d’Ivoire résonnent non pas comme les carillons de l’espoir dont j’avais prédit la survivance, mais au-delà, comme le barrissement d’un éléphant triomphant de toutes les épreuves", a imagé M. Tall dans une tribune rendue publique la semaine dernière.
"Mon parcours professionnel m’a offert des responsabilités et surtout le privilège d’être témoin de la décadence, de la renaissance ou de l’émergence d’un certain nombre de pays à travers le monde", s’est-il justifié, relevant par ailleurs que la Côte d’Ivoire, il y a encore quelques années, était au bord de l’abîme.
Pour l’expert de la Banque mondiale, "il va falloir raison garder et ne pas céder au dithyrambe, car le chemin reste long, très long même".
Selon lui, en ce qui concerne la qualité de vie et le bien-être du citoyen, l’on peut convenir que les progrès réalisés dans les secteurs de l’éducation et de la santé sont des indicateurs crédibles de l’évolution générale de la nation, notamment en matière de développement humain.
"En prenant ces deux secteurs et en faisant un point rapide sur les améliorations du cadre de vie (la sécurité, l’assainissement, les routes, l’eau, l’électricité, etc.), on est en mesure d’apprécier les évolutions positives enregistrées depuis 2011", a-t-il commenté.
Revenant sur les acquis aux plans sociopolitique et économique, Madani Tall a indiqué qu’il n’existe pas de recettes toutes faites pour créer des emplois, mais au moins trois facteurs s’imposent comme des constances, le développement du secteur privé, la stabilité macroéconomique et la stabilité sociopolitique.
"Ces trois facteurs qui sont autant de défis sont en passe d’être gagnés par les autorités ivoiriennes", s’est-il réjoui.
Il a cité notamment les reformes au niveau de la filière café-cacao qui, a-t-il suggéré, si elles sont poursuivies avec la même rigueur, dans le cadre de la plate-forme de partenariat public-privé mise en place, peut faire "espérer de beaux jours pour le cacao ivoirien et par conséquent le bien-être des producteurs et des populations rurales", a-t-il argué.
Madani Tall a cependant souhaité que les secteurs de l’éducation et de la santé prennent une place stratégique dans toutes les politiques envisagées. "L’évocation des défis du secteur de l’éducation, en particulier, est une illustration de ce qui reste à faire de travail pour contenir ce qui pourrait être sinon une bourrasque, du moins le ventre mou de la croissance", a-t-il soutenu.
kkf/kkp/kam
"Les performances réalisées en moins de trois ans par la Côte d’Ivoire résonnent non pas comme les carillons de l’espoir dont j’avais prédit la survivance, mais au-delà, comme le barrissement d’un éléphant triomphant de toutes les épreuves", a imagé M. Tall dans une tribune rendue publique la semaine dernière.
"Mon parcours professionnel m’a offert des responsabilités et surtout le privilège d’être témoin de la décadence, de la renaissance ou de l’émergence d’un certain nombre de pays à travers le monde", s’est-il justifié, relevant par ailleurs que la Côte d’Ivoire, il y a encore quelques années, était au bord de l’abîme.
Pour l’expert de la Banque mondiale, "il va falloir raison garder et ne pas céder au dithyrambe, car le chemin reste long, très long même".
Selon lui, en ce qui concerne la qualité de vie et le bien-être du citoyen, l’on peut convenir que les progrès réalisés dans les secteurs de l’éducation et de la santé sont des indicateurs crédibles de l’évolution générale de la nation, notamment en matière de développement humain.
"En prenant ces deux secteurs et en faisant un point rapide sur les améliorations du cadre de vie (la sécurité, l’assainissement, les routes, l’eau, l’électricité, etc.), on est en mesure d’apprécier les évolutions positives enregistrées depuis 2011", a-t-il commenté.
Revenant sur les acquis aux plans sociopolitique et économique, Madani Tall a indiqué qu’il n’existe pas de recettes toutes faites pour créer des emplois, mais au moins trois facteurs s’imposent comme des constances, le développement du secteur privé, la stabilité macroéconomique et la stabilité sociopolitique.
"Ces trois facteurs qui sont autant de défis sont en passe d’être gagnés par les autorités ivoiriennes", s’est-il réjoui.
Il a cité notamment les reformes au niveau de la filière café-cacao qui, a-t-il suggéré, si elles sont poursuivies avec la même rigueur, dans le cadre de la plate-forme de partenariat public-privé mise en place, peut faire "espérer de beaux jours pour le cacao ivoirien et par conséquent le bien-être des producteurs et des populations rurales", a-t-il argué.
Madani Tall a cependant souhaité que les secteurs de l’éducation et de la santé prennent une place stratégique dans toutes les politiques envisagées. "L’évocation des défis du secteur de l’éducation, en particulier, est une illustration de ce qui reste à faire de travail pour contenir ce qui pourrait être sinon une bourrasque, du moins le ventre mou de la croissance", a-t-il soutenu.
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