L’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) a organisé une séance de sensibilisation des habitants du quartier Haoussadougou de Korhogo (Nord) sur "les conséquences néfastes des mutilations génitales féminines (MGF) aux plans physique, médical, psychologique et juridique", en collaboration avec la Clinique juridique et l’ONG Wobeh.
Cette activité de sensibilisation était destinée particulièrement aux chefs religieux et aux femmes, afin de susciter un changement de comportement au sein de cette population cible, indique un communiqué de l'ONUCI transmis à l'AIP qui précise qu'elle s'est déroulée vendredi.
"Face aux souffrances endurées par les femmes en raison des MGF, il importe, pour les populations, de prendre conscience et d’adopter des attitudes et comportements pour mettre un frein à cette pratique deshumanisante", a indiqué l’officier des droits de l’Homme de l'ONUCI à Korhogo, Salif Boité, réfutant d’entrée de jeu les thèses culturelles, religieuses, sociales, ainsi que les raisons mythologiques et esthétiques qui, au sein des populations, justifiaient la pratique de l’excision.
La juriste animatrice chargée de la sensibilisation à la Clinique juridique de Korhogo, Françoise Kouakou N’Goran, a, pour sa part, mis l’accent sur la loi n˚98-757 du 23 décembre 1998 portant répression de certaines formes de violences à l’égard des femmes en Côte d’Ivoire.
"Quiconque commet une MGF est puni d’un emprisonnement d’un an à cinq ans et d’une amende de 360.000 à 2.000.000 de FCFA. La peine est portée au double lorsque l’auteur appartient au corps médical ou paramédical", a-t-elle averti.
L’Imam Sanogo Yaya a, au nom de la cinquantaine de participants, pris l’engagement non seulement de ne plus favoriser la pratique de l’excision dans son quartier, mais aussi et surtout d’être le relais auprès des différentes communautés.
kkp/ask
Cette activité de sensibilisation était destinée particulièrement aux chefs religieux et aux femmes, afin de susciter un changement de comportement au sein de cette population cible, indique un communiqué de l'ONUCI transmis à l'AIP qui précise qu'elle s'est déroulée vendredi.
"Face aux souffrances endurées par les femmes en raison des MGF, il importe, pour les populations, de prendre conscience et d’adopter des attitudes et comportements pour mettre un frein à cette pratique deshumanisante", a indiqué l’officier des droits de l’Homme de l'ONUCI à Korhogo, Salif Boité, réfutant d’entrée de jeu les thèses culturelles, religieuses, sociales, ainsi que les raisons mythologiques et esthétiques qui, au sein des populations, justifiaient la pratique de l’excision.
La juriste animatrice chargée de la sensibilisation à la Clinique juridique de Korhogo, Françoise Kouakou N’Goran, a, pour sa part, mis l’accent sur la loi n˚98-757 du 23 décembre 1998 portant répression de certaines formes de violences à l’égard des femmes en Côte d’Ivoire.
"Quiconque commet une MGF est puni d’un emprisonnement d’un an à cinq ans et d’une amende de 360.000 à 2.000.000 de FCFA. La peine est portée au double lorsque l’auteur appartient au corps médical ou paramédical", a-t-elle averti.
L’Imam Sanogo Yaya a, au nom de la cinquantaine de participants, pris l’engagement non seulement de ne plus favoriser la pratique de l’excision dans son quartier, mais aussi et surtout d’être le relais auprès des différentes communautés.
kkp/ask