Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le caporal Ladji Touré des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) a été condamné à la prison à perpétuité pour meurtre du commissaire de police Alain Kouadio Amani, a annoncé, vendredi, le commissaire du gouvernement, le magistrat-colonel Ange Kessi, faisant le point des activités du tribunal militaire.
Pour la lutte contre l’impunité et les violations graves des droits de l’homme, le parquet militaire a relevé deux condamnations dont une à perpétuité et une arrestation d’un soldat pour ‘’crime crapuleux’’.
Concernant le caporal Ladji Touré, condamné à perpétuité, le colonel Ange Kessi a déclaré que ce soldat, alors, élément de la Police militaire commandée en son temps par le Commandant Zakaria Koné, assassinait froidement le Commissaire de police de 1ere classe Alain Kouadio Amani, lors d’une opération de ratissage à Sikensi (79 km au nord d’Abidjan).
‘’Ce dernier revenait de sa plantation dans le village de Sahié. Arrêté le 10 Septembre 2012, le meurtrier a été déféré devant le parquet du commissaire du gouvernement.
Le Tribunal Militaire d’Abidjan, siégeant en son audience criminelle le 20 juin 2014, l’a reconnu coupable d’enlèvement, de séquestration suivi de meurtre, condamné à la peine de prison à perpétuité et radié des Forces Républicaines’’ a expliqué le magistrat militaire.
Les soldats Yadjouman Coulibaly, Karamoko Doumbia et Karim Traoré condamnés à six mois de prison pour ‘’ violation de consigne pour leurs activités de trafic transfrontalier de marchandises frauduleuses’’, lors de l’attaque du poste frontalier de Noé, ont été libérés car la peine à laquelle ils ont été condamnés, couvre leur détention préventive.
‘’ Ils ne reviendront plus dans l’armée puisqu’ ils sont proposés à la radiation suivant la procédure du Conseil d’Enquête conformément à la loi’’ a souligné le colonel Ange Kessi, indiquant que le principal ‘’suspect’’ dans cette affaire est en fuite.
Pour le parquet militaire, ces sentences constituent un signal fort à tous les militaires et forces de l’ordre et tiennent à ‘’assainir’’ le comportement des FRCI terni par des actes d’indiscipline.
‘’ C’est un avertissement ou une mise au point également pour dire qu’il n’y a pas de justice à deux vitesses. Il n’y a qu’une Justice en Côte d’Ivoire et elle s’applique à tous. Que la justice ne tolèrera point ces atteintes à l’éthique et à la discipline militaire et aux droits humains’’ a prévenu Ange Kessi.
Concernant du phénomène de racket, M. Kessi a relevé qu’il figure au rang des infractions dont la répression s’opère avec une extrême sévérité en raison de la politique criminelle du gouvernement qui a inscrit la tolérance zéro à l’égard de cette infraction.
Cependant, il a regretté qu’en dépit d’une circulaire ministérielle ‘’des ex- combattants continuent d’ériger des barrages illégaux et improvisent des contrôles irréguliers dans la seule intention de racketter’’.
Sur ce chapitre, ‘’ce sont au total, depuis la reprise des activités du TMA en mai 2011, 154 procès-verbaux de plainte, 86 personnes poursuivies, 72 jugées, 51 reconnues coupables et 34 condamnées à des peines privatives de liberté allant de 1 à 36 mois’’ a souligné le procureur militaire.
HS/ls
Pour la lutte contre l’impunité et les violations graves des droits de l’homme, le parquet militaire a relevé deux condamnations dont une à perpétuité et une arrestation d’un soldat pour ‘’crime crapuleux’’.
Concernant le caporal Ladji Touré, condamné à perpétuité, le colonel Ange Kessi a déclaré que ce soldat, alors, élément de la Police militaire commandée en son temps par le Commandant Zakaria Koné, assassinait froidement le Commissaire de police de 1ere classe Alain Kouadio Amani, lors d’une opération de ratissage à Sikensi (79 km au nord d’Abidjan).
‘’Ce dernier revenait de sa plantation dans le village de Sahié. Arrêté le 10 Septembre 2012, le meurtrier a été déféré devant le parquet du commissaire du gouvernement.
Le Tribunal Militaire d’Abidjan, siégeant en son audience criminelle le 20 juin 2014, l’a reconnu coupable d’enlèvement, de séquestration suivi de meurtre, condamné à la peine de prison à perpétuité et radié des Forces Républicaines’’ a expliqué le magistrat militaire.
Les soldats Yadjouman Coulibaly, Karamoko Doumbia et Karim Traoré condamnés à six mois de prison pour ‘’ violation de consigne pour leurs activités de trafic transfrontalier de marchandises frauduleuses’’, lors de l’attaque du poste frontalier de Noé, ont été libérés car la peine à laquelle ils ont été condamnés, couvre leur détention préventive.
‘’ Ils ne reviendront plus dans l’armée puisqu’ ils sont proposés à la radiation suivant la procédure du Conseil d’Enquête conformément à la loi’’ a souligné le colonel Ange Kessi, indiquant que le principal ‘’suspect’’ dans cette affaire est en fuite.
Pour le parquet militaire, ces sentences constituent un signal fort à tous les militaires et forces de l’ordre et tiennent à ‘’assainir’’ le comportement des FRCI terni par des actes d’indiscipline.
‘’ C’est un avertissement ou une mise au point également pour dire qu’il n’y a pas de justice à deux vitesses. Il n’y a qu’une Justice en Côte d’Ivoire et elle s’applique à tous. Que la justice ne tolèrera point ces atteintes à l’éthique et à la discipline militaire et aux droits humains’’ a prévenu Ange Kessi.
Concernant du phénomène de racket, M. Kessi a relevé qu’il figure au rang des infractions dont la répression s’opère avec une extrême sévérité en raison de la politique criminelle du gouvernement qui a inscrit la tolérance zéro à l’égard de cette infraction.
Cependant, il a regretté qu’en dépit d’une circulaire ministérielle ‘’des ex- combattants continuent d’ériger des barrages illégaux et improvisent des contrôles irréguliers dans la seule intention de racketter’’.
Sur ce chapitre, ‘’ce sont au total, depuis la reprise des activités du TMA en mai 2011, 154 procès-verbaux de plainte, 86 personnes poursuivies, 72 jugées, 51 reconnues coupables et 34 condamnées à des peines privatives de liberté allant de 1 à 36 mois’’ a souligné le procureur militaire.
HS/ls