À Bouaflé, dans la région de la Marahoué, les nouveau-nés sont privés de vaccins. En effet, l’hôpital général ne dispose pas de seringues pour les vacciner. Une situation qui inquiète les mères. Depuis plus de deux semaines, Mlle M.G. fait la navette entre son domicile et l’hôpital pour faire vacciner son enfant dont le rendez-vous était fixé au 1er août. « À l’hôpital, on m’a fait savoir qu’il n’y avait plus de seringues pour faire le vaccin en raison d’une rupture de stock. Selon l’hôpital, le problème ne se situe pas seulement à Bouaflé », explique-t-elle. Inquiète, la jeune femme décide de se rendre dans la capitale politique, Yamoussoukro, distante de 80 kilomètres. Là aussi, la même explication lui est servie. Le mardi 12 août 2014, nous décidons d’en savoir un peu plus sur cette pénurie de seringues dans la région de la Marahoué en joignant par téléphone, dans l’après-midi, un infirmier de l’hôpital de Bouaflé.
« Depuis Abidjan, on nous a fait savoir que le bateau qui est venu avec les vaccins n’a pas embarqué avec les seringues. Le stock nous est parvenu sans. La pénurie vient d’Abidjan et ne se situe pas seulement à la ville de Bouaflé, mais à plusieurs villes », déclare-t-il. L’infirmier précise qu’il faut attendre l’arrivée du prochain bateau, prévue dans trois semaines, pour espérer disposer de seringues.
Julien Djédjé
« Depuis Abidjan, on nous a fait savoir que le bateau qui est venu avec les vaccins n’a pas embarqué avec les seringues. Le stock nous est parvenu sans. La pénurie vient d’Abidjan et ne se situe pas seulement à la ville de Bouaflé, mais à plusieurs villes », déclare-t-il. L’infirmier précise qu’il faut attendre l’arrivée du prochain bateau, prévue dans trois semaines, pour espérer disposer de seringues.
Julien Djédjé