San Pedro – La coupure générale d’électricité intervenue depuis quatre jours dans une grande partie des localités du sud-ouest ivoirien a provoqué une surenchère sur les marchés de la ville de San Pedro, mais aussi l’éclosion de nouveaux commerces circonstanciels.
L’une de ces nouvelles activités est la recharge des téléphones cellulaires et des ordinateurs portables auprès de certaines personnes possédant un groupe électrogène.
Dans des restaurants, beuveries, magasins ou stations d’essence, les cellulaires et les ordinateurs portables sont rechargés contre des rémunérations allant de 100 F à 500 FCFA.
Le jeune K. Gaston, âgé de 15 ans, en profite pour proposer à certains habitants du quartier Lac ses services, afin de leur fournir de l’eau qu’il puise au puits, à hauteur de 100 FCFA/le seau.
Des propriétaires d’espaces de traitement de textes ou de photocopies, détenteurs également de groupes électrogènes, ont monté les enchères pour faire la photocopie à 100 FCFA/la page au lieu de 25 FCFA comme d’habitude.
Youssef, gérant de l’un de ces cabinets dans les environs du grand marché, au quartier Bardot, explique qu’il est passé à ce prix élevé en raison du coût du carburant qu’il est obligé de supporter pour pouvoir faire fonctionner le groupe électrogène qui fournit le courant pour ses ordinateur et la photocopieuse.
La pénurie circonstancielle d’eau potable depuis trois jours est aussi une aubaine pour les boutiques et grandes surfaces qui ont, du coup, accru leurs ventes d’eau minérale en bouteille. L’on y assiste à une ruée des personnes qui en ont les moyens, pour se constituer des réserves.
Les vendeurs de lampes, de torches et de bougies, fortement sollicités, se frottent eux aussi les mains.
Le blanchisseur Bamba Salif, au quartier Cité, a, à son niveau, été obligé de mettre de côté son fer à repasser électrique pour s’acheter un autre à charbon, afin de pouvoir continuer son activité grâce à laquelle il nourrit sa famille.
(AIP)
Jmk/kkp/tm
L’une de ces nouvelles activités est la recharge des téléphones cellulaires et des ordinateurs portables auprès de certaines personnes possédant un groupe électrogène.
Dans des restaurants, beuveries, magasins ou stations d’essence, les cellulaires et les ordinateurs portables sont rechargés contre des rémunérations allant de 100 F à 500 FCFA.
Le jeune K. Gaston, âgé de 15 ans, en profite pour proposer à certains habitants du quartier Lac ses services, afin de leur fournir de l’eau qu’il puise au puits, à hauteur de 100 FCFA/le seau.
Des propriétaires d’espaces de traitement de textes ou de photocopies, détenteurs également de groupes électrogènes, ont monté les enchères pour faire la photocopie à 100 FCFA/la page au lieu de 25 FCFA comme d’habitude.
Youssef, gérant de l’un de ces cabinets dans les environs du grand marché, au quartier Bardot, explique qu’il est passé à ce prix élevé en raison du coût du carburant qu’il est obligé de supporter pour pouvoir faire fonctionner le groupe électrogène qui fournit le courant pour ses ordinateur et la photocopieuse.
La pénurie circonstancielle d’eau potable depuis trois jours est aussi une aubaine pour les boutiques et grandes surfaces qui ont, du coup, accru leurs ventes d’eau minérale en bouteille. L’on y assiste à une ruée des personnes qui en ont les moyens, pour se constituer des réserves.
Les vendeurs de lampes, de torches et de bougies, fortement sollicités, se frottent eux aussi les mains.
Le blanchisseur Bamba Salif, au quartier Cité, a, à son niveau, été obligé de mettre de côté son fer à repasser électrique pour s’acheter un autre à charbon, afin de pouvoir continuer son activité grâce à laquelle il nourrit sa famille.
(AIP)
Jmk/kkp/tm
