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Économie Publié le mercredi 3 septembre 2014 | AIP

Le vivrier, "condition fondamentale pour enclencher l’émergence" de la Côte d’Ivoire (Experts)

Korhogo – Le développement du secteur du vivrier constitue l’une des "conditions fondamentales" pour "enclencher l’émergence" de la Côte d’Ivoire, estiment des experts selon lesquels le pays n’amorcera son développement économique que lorsque son agriculture vivrière parviendra à nourrir les Ivoiriens et produira un surplus pour favoriser la création d’unités de transformation.

« L’une des conditions fondamentales pour enclencher notre émergence, c’est d’être capable de nourrir les Ivoiriens », a déclaré le Professeur Bamba N’Galadjo Lambert de l’université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo, lors d’un forum économique qui s’est tenu mardi dans la capitale régionale du Poro, sur le thème : « Contribution de l’agriculture du nord à l’émergence en Côte d’Ivoire ».
Pour lui, l’agriculture, en particulier l’agriculture vivrière, doit être développée pour qu’elle soit capable de nourrir les populations ivoiriennes. Ce qui permettra de résoudre "50% des conditions de l’émergence de la Côte d’Ivoire".

Il a déploré le fait que le pays importe 83% de riz et des produits laitiers, prenant l’exemple de l’Europe où « la population agricole représente à peine 5% de la population totale, mais elle arrive à nourrir toute l’Europe et à vendre le surplus au reste du monde ».
Pour sa part, Sangaré Sékou, responsable des passations de marchés au sein du secrétariat technique du Contrat de désendettement et de développement (C2D) au cabinet du Premier ministre, estime que le gouvernement ivoirien, conscient du rôle du secteur agricole dans le processus d’émergence, a injecté 73,3 milliards de FCFA dans ce secteur.
Ce financement est un appui à la production vivrière et maraichère, à la mise en œuvre de la loi foncière et à la réhabilitation des pistes agricoles ainsi que des barrages dans le nord.
Le chef du département économie de l’université Péléforo Gon Coulibaly, Dr Assi Tanoh Maxime, qui estime également que l’émergence doit partir de la production vivrière, a quant à lui exhorté les étudiants en science économique et en agriculture à se mettre au travail pour atteindre cet objectif.

Les participants à ce forum ont fait l’état des lieux de l’agriculture au nord et présenté les activités menées en faveur du secteur agricole dans cette partie du pays, tout en analysant l’impact de ces activités sur la vie des populations locales.

(AIP)
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