La Fédération nationale des commerçants de vivriers de Côte d’Ivoire (Fenacovici) a initié en collaboration avec l’Etat ivoirien, une opération de dotation des marchés de balances pour que les commerçants vendent de façon méthodique et équitable au profit des consommateurs. L’objectif est aussi de lutter contre la cherté de la vie. Cependant, des commerçantes de vivriers émettent des réservent quant à la réussite de l’opération.
Grand marché de Bingerville,au Nord-est d’Abidjan, nombreux sont les commerçants qui vendent des produits alimentaires sans utiliser de balance. D. A est vendeuse de produits vivriers. Elle dit posséder une vielle balance qu’elle garde à son domicile. «Je suis venue au marché avec la balance à cause du Ramadan. Généralement, je pèse les produits à la maison avant de me rendre au marché», déclare-t-elle. Koffi Armand assiste sa sœur aînée dans le commerce de produits vivriers depuis trois ans. «Ma sœur a toujours fait la promesse de se procurer une balance, mais elle ne s’est pas encore exécutée. Or l’usage d’une balance nous permettra de vendre au client de façon équitable et transparente», argumente-t-il.
Les balances que les commerçants possèdent sont très vielles, dans l’ensemble. Rares sont ceux qui détiennent une balance neuve. Come c’est le cas au grand marché de Sicogi dans la commune de Yopougon. Certaines vendeuses promettent de se prendre une balance. D’autres n’en voient pas l’utilité.
Dame Zamblé Lou Tra Margueritte, alias Maguy, porte parole des vendeuses de produits vivriers de Côte d’Ivoire, est convaincue que la politique de dotation des commerçants de balance ne peut réussir. Parce que, selon elle, les vendeuses se procurent leurs produits là où ceux-ci sont vendus à l’aune d’un seau par les grossistes. Et que dans conditions, vendre les produits à la balance n’est pas rentable. «Si nous devons vendre avec la balance, ceci voudrait dire que les grossistes doivent nous vendre à la balance pour plus d’équité. Sinon, on ne peut pas nous exiger la balance», déplore-t-elle. Elle estime que l’usage de la balance doit se faire depuis le bord champ. Elle a pris l’exemple de la banane commercialisée par régime. «Si la vendeuse de banane doit vendre au kilo, elle va vendre à perte. On ne peut pas imposer quelque chose à un commerçant qui ne bénéficie pas de soutien», se justifie-t-elle. Elle propose aux ministères de l’Agriculture et du Commerce de sensibiliser les commerçants sur la politique de dotation de balance dans les marchés.
Irié Lou Collette, la présidente de la Coopérative des commerçantes du vivrier de Côte d’Ivoire (Cocovico), après avoir offert quelques balances aux vendeuses de produits vivriers dans les marchés du District d’Abidjan, a mis le cap sur l’intérieur du pays. « Nous demandons aux femmes de faire l’effort d’acheter les produits au kilo», a-t-elle exhorté. Elle a promis que tous les marchés seront pourvus de balance pour un commerce plus équitable.
GOMON Edmond
Grand marché de Bingerville,au Nord-est d’Abidjan, nombreux sont les commerçants qui vendent des produits alimentaires sans utiliser de balance. D. A est vendeuse de produits vivriers. Elle dit posséder une vielle balance qu’elle garde à son domicile. «Je suis venue au marché avec la balance à cause du Ramadan. Généralement, je pèse les produits à la maison avant de me rendre au marché», déclare-t-elle. Koffi Armand assiste sa sœur aînée dans le commerce de produits vivriers depuis trois ans. «Ma sœur a toujours fait la promesse de se procurer une balance, mais elle ne s’est pas encore exécutée. Or l’usage d’une balance nous permettra de vendre au client de façon équitable et transparente», argumente-t-il.
Les balances que les commerçants possèdent sont très vielles, dans l’ensemble. Rares sont ceux qui détiennent une balance neuve. Come c’est le cas au grand marché de Sicogi dans la commune de Yopougon. Certaines vendeuses promettent de se prendre une balance. D’autres n’en voient pas l’utilité.
Dame Zamblé Lou Tra Margueritte, alias Maguy, porte parole des vendeuses de produits vivriers de Côte d’Ivoire, est convaincue que la politique de dotation des commerçants de balance ne peut réussir. Parce que, selon elle, les vendeuses se procurent leurs produits là où ceux-ci sont vendus à l’aune d’un seau par les grossistes. Et que dans conditions, vendre les produits à la balance n’est pas rentable. «Si nous devons vendre avec la balance, ceci voudrait dire que les grossistes doivent nous vendre à la balance pour plus d’équité. Sinon, on ne peut pas nous exiger la balance», déplore-t-elle. Elle estime que l’usage de la balance doit se faire depuis le bord champ. Elle a pris l’exemple de la banane commercialisée par régime. «Si la vendeuse de banane doit vendre au kilo, elle va vendre à perte. On ne peut pas imposer quelque chose à un commerçant qui ne bénéficie pas de soutien», se justifie-t-elle. Elle propose aux ministères de l’Agriculture et du Commerce de sensibiliser les commerçants sur la politique de dotation de balance dans les marchés.
Irié Lou Collette, la présidente de la Coopérative des commerçantes du vivrier de Côte d’Ivoire (Cocovico), après avoir offert quelques balances aux vendeuses de produits vivriers dans les marchés du District d’Abidjan, a mis le cap sur l’intérieur du pays. « Nous demandons aux femmes de faire l’effort d’acheter les produits au kilo», a-t-elle exhorté. Elle a promis que tous les marchés seront pourvus de balance pour un commerce plus équitable.
GOMON Edmond