Les autorités ivoiriennes émettent de plus en plus le voeu de relever le défi de la transformation locale de ses produits.
Ellea a relevé à plusieurs occasions le faible taux d'industrialisation du secteur agricole et multiplié des initiatives pour pallier cet état de fait.
Lors d'une rencontre fin août à Abidjan relative au Projet d' appui au développement et à la compétitivité des entreprises de transformation de produits alimentaires locaux (Padec), le directeur de cabinet du ministre ivoirien de l'Agriculture Ismaïlia Brédoumi a souligné que la Côte d'Ivoire "accorde un intérêt particulier aux initiatives locales pour la transformation des produits alimentaires".
A en croire M. Brédoumi, le pays a enregistré 13 millions de tonnes de produits vivriers au cours de l'année 2013 avec des pertes postculturales estimées à 30%".
"Ce Projet devrait redynamiser le secteur et aider à transformer 50% de nos produits agricoles", a-t-il signifié, ajoutant qu'il devrait également permettre de lutter contre la malnutrition.
"La Côte d'Ivoire enregistre au niveau nutritionnel des enfants et des femmes, un taux de malnutrition de l'ordre de 7,5%" et dans les zones rurales, un pourcentage de l'ordre de 12%", a-t-il révélé.
Pour sa part, le représentant de la Banque mondiale, Acchandy Yao, a assuré que son institution va "accompagner" la Côte d' Ivoire à créer une chaîne productivité agricole en vue de permettre des maillons dans le cadre de la transformation des produits alimentaires, surtout en milieu rural.
UNE DYNAMIQUE SOUS-RÉGIONALE
Pour des experts, il convient de réer une dynamique sous- régionale en matière de transformation industrielle.
ils se sont alors réjouis de la mise sur pied du Projet régional d'industrialisation de produits alimentaires qui regroupe plusieurs entreprises de transformation des produits alimentaires de di vers pays africains, notamment de Côte d'Ivoire, du Burkina Faso et du Mali.
"C'est la concrétisation d'une vision ambitieuse, celle de la mise en place d'un processus d'industrialisation des produits alimentaires d'Afrique), a noté Alimata Coulibaly, responsable de l'une des entreprises impliquées, en charge de la transformation, en produits finis, de plusieurs produits alimentaires entre autres le fonio, le mil et e riz.
UN IMMENSE POTENTIEL
Les autorités et les experts tentent de conjuguer leurs efforts pour promouvoir la transformation locale.
Dans cette mouvance, un Salon international des équipements et des technologies de transformation est prévu fin novembre à Abidjan.
Selon les organisateurs, cette rencontre de grande portée économique vise à découvrir et vulgariser les équipements et les technologies de transformation des produits tels que l'anacarde auprès des investisseurs nationaux et internationaux, et de faire la promotion de la consommation locale des produits.
"Les fabricants d'équipements et des technologies de transformation de produits alimentaires pourront exposer et vendre leurs machines et accélérer l'immense potentiel du secteur alimentaire africain, et plus particulièrement en Côte d'Ivoire", a noté le Directeur général du Conseil du coton et de l'anacarde ( CCA) Malamine Sanogo.
"Il s'agit d'une opportunité exceptionnelle aux investisseurs nationaux et étrangers à prendre part à l'édification de la Côte d'Ivoire émergente", a-t-il estimé.
COMBATTRE LA PAUVRETÉ ET CRÉER DES EMPLOIS
M. Sanogo a ainsi rappelé la réforme adoptée le 22 mars 2013 par le gouvernement avec pour objectif d'atteindre un taux optimal de transformation de la production nationale de noix de cajou à l'horizon 2020.
Pour Mamadou Bamba, un expert, la valorisation des produits agricoles locaux est un défi majeur à relever afin d'accroître les revenus des producteurs et des populations rurales des zones de production permettant ainsi de lutter contre la pauvreté en milieu rural.
D'autres experts ont indiqué que la transformation industrielle des produits au niveau local comporte plusieurs autres avantages dont la création d'emplois au profit des jeunes.
La question de l'industrialisation locale préoccupe les autorités ivoiriennes qui ont fait de la transformation de l'agroalimentaire, le challenge des horizons 2020.
Ellea a relevé à plusieurs occasions le faible taux d'industrialisation du secteur agricole et multiplié des initiatives pour pallier cet état de fait.
Lors d'une rencontre fin août à Abidjan relative au Projet d' appui au développement et à la compétitivité des entreprises de transformation de produits alimentaires locaux (Padec), le directeur de cabinet du ministre ivoirien de l'Agriculture Ismaïlia Brédoumi a souligné que la Côte d'Ivoire "accorde un intérêt particulier aux initiatives locales pour la transformation des produits alimentaires".
A en croire M. Brédoumi, le pays a enregistré 13 millions de tonnes de produits vivriers au cours de l'année 2013 avec des pertes postculturales estimées à 30%".
"Ce Projet devrait redynamiser le secteur et aider à transformer 50% de nos produits agricoles", a-t-il signifié, ajoutant qu'il devrait également permettre de lutter contre la malnutrition.
"La Côte d'Ivoire enregistre au niveau nutritionnel des enfants et des femmes, un taux de malnutrition de l'ordre de 7,5%" et dans les zones rurales, un pourcentage de l'ordre de 12%", a-t-il révélé.
Pour sa part, le représentant de la Banque mondiale, Acchandy Yao, a assuré que son institution va "accompagner" la Côte d' Ivoire à créer une chaîne productivité agricole en vue de permettre des maillons dans le cadre de la transformation des produits alimentaires, surtout en milieu rural.
UNE DYNAMIQUE SOUS-RÉGIONALE
Pour des experts, il convient de réer une dynamique sous- régionale en matière de transformation industrielle.
ils se sont alors réjouis de la mise sur pied du Projet régional d'industrialisation de produits alimentaires qui regroupe plusieurs entreprises de transformation des produits alimentaires de di vers pays africains, notamment de Côte d'Ivoire, du Burkina Faso et du Mali.
"C'est la concrétisation d'une vision ambitieuse, celle de la mise en place d'un processus d'industrialisation des produits alimentaires d'Afrique), a noté Alimata Coulibaly, responsable de l'une des entreprises impliquées, en charge de la transformation, en produits finis, de plusieurs produits alimentaires entre autres le fonio, le mil et e riz.
UN IMMENSE POTENTIEL
Les autorités et les experts tentent de conjuguer leurs efforts pour promouvoir la transformation locale.
Dans cette mouvance, un Salon international des équipements et des technologies de transformation est prévu fin novembre à Abidjan.
Selon les organisateurs, cette rencontre de grande portée économique vise à découvrir et vulgariser les équipements et les technologies de transformation des produits tels que l'anacarde auprès des investisseurs nationaux et internationaux, et de faire la promotion de la consommation locale des produits.
"Les fabricants d'équipements et des technologies de transformation de produits alimentaires pourront exposer et vendre leurs machines et accélérer l'immense potentiel du secteur alimentaire africain, et plus particulièrement en Côte d'Ivoire", a noté le Directeur général du Conseil du coton et de l'anacarde ( CCA) Malamine Sanogo.
"Il s'agit d'une opportunité exceptionnelle aux investisseurs nationaux et étrangers à prendre part à l'édification de la Côte d'Ivoire émergente", a-t-il estimé.
COMBATTRE LA PAUVRETÉ ET CRÉER DES EMPLOIS
M. Sanogo a ainsi rappelé la réforme adoptée le 22 mars 2013 par le gouvernement avec pour objectif d'atteindre un taux optimal de transformation de la production nationale de noix de cajou à l'horizon 2020.
Pour Mamadou Bamba, un expert, la valorisation des produits agricoles locaux est un défi majeur à relever afin d'accroître les revenus des producteurs et des populations rurales des zones de production permettant ainsi de lutter contre la pauvreté en milieu rural.
D'autres experts ont indiqué que la transformation industrielle des produits au niveau local comporte plusieurs autres avantages dont la création d'emplois au profit des jeunes.
La question de l'industrialisation locale préoccupe les autorités ivoiriennes qui ont fait de la transformation de l'agroalimentaire, le challenge des horizons 2020.