Le déficit d’infrastructures scolaires de base reste criant dans la région du Lôh-Djiboua où 1.292 classes en matériaux précaires s’apprêtent à accueillir les écoliers pour la rentrée scolaire 2014-2015 qui démarre lundi sur toute l’étendue du territoire national.
Plusieurs établissements de la région inscrits à la carte scolaire depuis quelques années n’existent que de nom, parce que construits en matériaux de fortune.
Communément appelées écoles clandestines ou écoles communautaires, ces établissements absorbent un important flux d’enfants en âge d’être scolarisés, confinés dans des campements enclavés ou très éloignés des zones disposant d’écoles modernes.
Ils vivent grâce aux contributions des parents pour des coûts jugés acceptables selon qu’on est ou pas de bonne foi.
La plupart des parents rechignent à y envoyer leurs enfants, préférant les occuper à des tâches ménagères ou aux travaux champêtres.
Les écoles primaires officielles, en nombre insuffisant, affichent pour leur part un déficit de 30.000 tables-bancs, 1.105 latrines et 2.000 logements de maîtres.
Les efforts, pour combler ces déficits, viennent de diverses sources. Ainsi l’Etat, avec le Programme présidentiel d’urgence (PPU), a déjà construit une dizaine d’écoles primaires de six classes pour les uns et trois pour les autres dans l’inspection de l’enseignement primaire de Divo 2.
Le Conseil régional, lui, a procédé récemment à la pose de la première pierre d’une école primaire et d’un collège dans la sous-préfecture d’Ogoudou. Dans cette localité et à Hermankono, les travaux vont bon train, rassure-t-on.
Les entreprises citoyennes et les organisations non gouvernementales se mobilisent elles aussi pour participer à l’effort des autorités étatiques.
Ainsi, l’ONG Sociale vie chrétienne internationale a lancé récemment un programme de construction d’une vingtaine d’écoles primaires dans la région du Lôh-Djiboua. Selon son président, Olivier Yapi, les écoles devront être prêtes dès janvier 2015.
Toutefois, un programme d’urgence est en cours d’élaboration et concerne les villages et campements où le besoin se fait pressant.
Ce programme d’urgence vise à construire très rapidement au moins trois classes, avant la fin de l’année, afin que les enfants ne soient pas trop en retard sur le programme national.
Cette ONG vise notamment à lutter contre le travail des enfants dans les plantations, particulièrement celles de cacao et de palmier à huile.
(AIP)
Gso/kkp/dm/kp
Plusieurs établissements de la région inscrits à la carte scolaire depuis quelques années n’existent que de nom, parce que construits en matériaux de fortune.
Communément appelées écoles clandestines ou écoles communautaires, ces établissements absorbent un important flux d’enfants en âge d’être scolarisés, confinés dans des campements enclavés ou très éloignés des zones disposant d’écoles modernes.
Ils vivent grâce aux contributions des parents pour des coûts jugés acceptables selon qu’on est ou pas de bonne foi.
La plupart des parents rechignent à y envoyer leurs enfants, préférant les occuper à des tâches ménagères ou aux travaux champêtres.
Les écoles primaires officielles, en nombre insuffisant, affichent pour leur part un déficit de 30.000 tables-bancs, 1.105 latrines et 2.000 logements de maîtres.
Les efforts, pour combler ces déficits, viennent de diverses sources. Ainsi l’Etat, avec le Programme présidentiel d’urgence (PPU), a déjà construit une dizaine d’écoles primaires de six classes pour les uns et trois pour les autres dans l’inspection de l’enseignement primaire de Divo 2.
Le Conseil régional, lui, a procédé récemment à la pose de la première pierre d’une école primaire et d’un collège dans la sous-préfecture d’Ogoudou. Dans cette localité et à Hermankono, les travaux vont bon train, rassure-t-on.
Les entreprises citoyennes et les organisations non gouvernementales se mobilisent elles aussi pour participer à l’effort des autorités étatiques.
Ainsi, l’ONG Sociale vie chrétienne internationale a lancé récemment un programme de construction d’une vingtaine d’écoles primaires dans la région du Lôh-Djiboua. Selon son président, Olivier Yapi, les écoles devront être prêtes dès janvier 2015.
Toutefois, un programme d’urgence est en cours d’élaboration et concerne les villages et campements où le besoin se fait pressant.
Ce programme d’urgence vise à construire très rapidement au moins trois classes, avant la fin de l’année, afin que les enfants ne soient pas trop en retard sur le programme national.
Cette ONG vise notamment à lutter contre le travail des enfants dans les plantations, particulièrement celles de cacao et de palmier à huile.
(AIP)
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