Tokyo - La maison de commerce japonaise Mitsubishi Corporation a annoncé vendredi qu’elle allait prendre part à un projet pétrolier au large de la Côte d’Ivoire, en compagnie d’autres partenaires avec qui l’investissement total pourrait s’élever à 800 milliards de yens (5,8 milliards d’euros).
La maison de négoce prendrait 20% de l’ensemble, sous réserve d’approbation des autorités.
Actuellement, 80% du pétrole importé par le Japon provient du Moyen-Orient, ce qui créé une dépendance potentiellement risquée que le Japon aimerait amoindrir.
La zone visée est un champ pétrolier en eaux profondes (2.000 m) à 50 kilomètres au large des côtes sud du pays, que souhaite développer l’américain Anadarko Petroleum qui en conservera 35%. Le reste ira au britannique Tullow Oil (30%) et à la société locale Petroci (15%).
La décision finale d’investissement ne devrait toutefois être prise que l’année prochaine.
Si Mitsubishi Corp. obtenait la part souhaitée, ce serait la première société japonaise à recevoir un permis d’exploitation pétrolière en Côte d’Ivoire, selon le quotidien économique Nikkei.
Mitsubishi Corp. recevrait alors 13.000 barils par jour, ce qui en ferait sa plus grande concession et jusqu’à 10% des participations détenues en Afrique par des sociétés japonaises.
En 2012, environ 3% des importations de pétrole brut du Japon étaient originaires d’Afrique, précise le Nikkei.
Le Nigeria est actuellement le plus grand producteur de pétrole de ce continent.
Ce sont les grands acteurs occidentaux comme Royal Dutch Shell et Exxon Mobil qui en bénéficient le plus, mais les maisons de commerce japonaises se montrent de plus en plus intéressées.
Le Japon a en effet besoin de diversifier ses sources et de se garantir un approvisionnement énergétique régulier.
Toutefois, les investisseurs ont tendance à y regarder à deux fois car de nombreux pays africains comportent leurs propres risques (instabilité politique, guerre civile, maladies infectieuses).
kap/cgu
La maison de négoce prendrait 20% de l’ensemble, sous réserve d’approbation des autorités.
Actuellement, 80% du pétrole importé par le Japon provient du Moyen-Orient, ce qui créé une dépendance potentiellement risquée que le Japon aimerait amoindrir.
La zone visée est un champ pétrolier en eaux profondes (2.000 m) à 50 kilomètres au large des côtes sud du pays, que souhaite développer l’américain Anadarko Petroleum qui en conservera 35%. Le reste ira au britannique Tullow Oil (30%) et à la société locale Petroci (15%).
La décision finale d’investissement ne devrait toutefois être prise que l’année prochaine.
Si Mitsubishi Corp. obtenait la part souhaitée, ce serait la première société japonaise à recevoir un permis d’exploitation pétrolière en Côte d’Ivoire, selon le quotidien économique Nikkei.
Mitsubishi Corp. recevrait alors 13.000 barils par jour, ce qui en ferait sa plus grande concession et jusqu’à 10% des participations détenues en Afrique par des sociétés japonaises.
En 2012, environ 3% des importations de pétrole brut du Japon étaient originaires d’Afrique, précise le Nikkei.
Le Nigeria est actuellement le plus grand producteur de pétrole de ce continent.
Ce sont les grands acteurs occidentaux comme Royal Dutch Shell et Exxon Mobil qui en bénéficient le plus, mais les maisons de commerce japonaises se montrent de plus en plus intéressées.
Le Japon a en effet besoin de diversifier ses sources et de se garantir un approvisionnement énergétique régulier.
Toutefois, les investisseurs ont tendance à y regarder à deux fois car de nombreux pays africains comportent leurs propres risques (instabilité politique, guerre civile, maladies infectieuses).
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