Abidjan - Selon le rapport ‘Africa Business Agenda, 2014’ de PricewaterhouseCoopers LLP (PwC) publié jeudi, les PDG africains se disent optimistes concernant les perspectives de croissance du chiffre d’affaires de leurs entreprises à moyen terme.
Cité dans un communiqué de l’Association de la presse africaine (APO), Suresh Kana, Associé principal de PwC Africa, déclare que les PDG africains ont davantage confiance en leur capacité d’augmenter leur chiffre d’affaires et dans les perspectives de l’économie du continent qui a maintenant commencé à sortir de la récession financière mondiale.
« Il est intéressant de noter qu’en revanche, les chefs d’entreprise éprouvent un peu plus d’appréhension quant à leurs perspectives de croissance à court terme », ajoute Suresh Kana.
Alors que 84% des PDG africains restent dans l’ensemble confiants, seulement 40% se déclarent très confiants. « Les patrons africains reconnaissent qu’il reste encore beaucoup à faire pour transformer le potentiel de croissance exponentielle du continent en débouchés concrets », ajoute-t-il.
L’Agenda réunit les déclarations de quelque 260 PDG opérant en Afrique et présente également les commentaires des dirigeants des secteurs public et privé de 18 pays. Le rapport dévoile que la plupart des PDG d’Afrique restent confiants quant à leur approche de gestion des risques malgré la volatilité et l’instabilité qui subsistent.
Les infrastructures constituent un moteur important de la croissance économique et de l’emploi sur le continent. Cependant, 45 % des chefs d’entreprise africains estiment que leur gouvernement a été incapable d’améliorer les infrastructures de base de leur pays, notamment celles d’approvisionnement en électricité et en eau, de transport et de logement.
Le rapport indique par ailleurs que pour les chefs d’entreprise africains, les réactions des gouvernements à une réglementation excessive (80%), à la volatilité des taux de change (79%), au déficit budgétaire et à la dette publique (78%), de même qu’à la nécessité de mettre en place des infrastructures adéquates constituent de grands sujets de préoccupation et que dans ces domaines, les gouvernements ont beaucoup de travail à accomplir.
Parmi les autres domaines critiques évoqués figurent l’augmentation de la pression fiscale, la croissance lente voire négative des économies des pays développés (70%) et le manque de stabilité des marchés de capitaux (65%). Cependant, il ressort du rapport que 45% des PDG africains estiment que les gouvernements sont parvenus à assurer la stabilité du secteur financier ainsi que l’accès à des capitaux abordables.
Dans l’ensemble, les patrons africains demeurent inquiets quant à la disponibilité de compétences clés. L’enquête montre que nulle part ailleurs dans le monde, il n’existe de pénurie de compétences aussi prononcée que sur les marchés à croissance rapide tels que l’Afrique où les chefs d’entreprise sont particulièrement préoccupés par cette carence de compétences (83 %).
« Malgré les difficultés et les défis qui les attendent, de nombreuses organisations africaines ont appris à rassembler leurs forces et à s’adapter rapidement. Ce faisant, elles relèvent nombre de ces défis, tels que notamment la gestion des risques, et font de l’Afrique la nouvelle frontière de la croissance mondiale », conclut Suresh Kana.
(AIP)
cmas
Cité dans un communiqué de l’Association de la presse africaine (APO), Suresh Kana, Associé principal de PwC Africa, déclare que les PDG africains ont davantage confiance en leur capacité d’augmenter leur chiffre d’affaires et dans les perspectives de l’économie du continent qui a maintenant commencé à sortir de la récession financière mondiale.
« Il est intéressant de noter qu’en revanche, les chefs d’entreprise éprouvent un peu plus d’appréhension quant à leurs perspectives de croissance à court terme », ajoute Suresh Kana.
Alors que 84% des PDG africains restent dans l’ensemble confiants, seulement 40% se déclarent très confiants. « Les patrons africains reconnaissent qu’il reste encore beaucoup à faire pour transformer le potentiel de croissance exponentielle du continent en débouchés concrets », ajoute-t-il.
L’Agenda réunit les déclarations de quelque 260 PDG opérant en Afrique et présente également les commentaires des dirigeants des secteurs public et privé de 18 pays. Le rapport dévoile que la plupart des PDG d’Afrique restent confiants quant à leur approche de gestion des risques malgré la volatilité et l’instabilité qui subsistent.
Les infrastructures constituent un moteur important de la croissance économique et de l’emploi sur le continent. Cependant, 45 % des chefs d’entreprise africains estiment que leur gouvernement a été incapable d’améliorer les infrastructures de base de leur pays, notamment celles d’approvisionnement en électricité et en eau, de transport et de logement.
Le rapport indique par ailleurs que pour les chefs d’entreprise africains, les réactions des gouvernements à une réglementation excessive (80%), à la volatilité des taux de change (79%), au déficit budgétaire et à la dette publique (78%), de même qu’à la nécessité de mettre en place des infrastructures adéquates constituent de grands sujets de préoccupation et que dans ces domaines, les gouvernements ont beaucoup de travail à accomplir.
Parmi les autres domaines critiques évoqués figurent l’augmentation de la pression fiscale, la croissance lente voire négative des économies des pays développés (70%) et le manque de stabilité des marchés de capitaux (65%). Cependant, il ressort du rapport que 45% des PDG africains estiment que les gouvernements sont parvenus à assurer la stabilité du secteur financier ainsi que l’accès à des capitaux abordables.
Dans l’ensemble, les patrons africains demeurent inquiets quant à la disponibilité de compétences clés. L’enquête montre que nulle part ailleurs dans le monde, il n’existe de pénurie de compétences aussi prononcée que sur les marchés à croissance rapide tels que l’Afrique où les chefs d’entreprise sont particulièrement préoccupés par cette carence de compétences (83 %).
« Malgré les difficultés et les défis qui les attendent, de nombreuses organisations africaines ont appris à rassembler leurs forces et à s’adapter rapidement. Ce faisant, elles relèvent nombre de ces défis, tels que notamment la gestion des risques, et font de l’Afrique la nouvelle frontière de la croissance mondiale », conclut Suresh Kana.
(AIP)
cmas