Tiassalé - Les transporteurs de N’Zianouan (autoroute du Nord), dans le département de Tiassalé, plaident pour la révision à la baisse du coût du péage qui, selon eux, "tue" le transport local.
Des chauffeurs, rencontrés mercredi par l’AIP, ont expliqué que, depuis l’effectivité du péage, leur activité a pris du "plomb dans l’aile", surtout pour ceux pratiquant la ligne N’Zianouan-Singrobo- Pacobo.
"Nous sommes obligés de payer la somme de 1.250 FCFA pour chaque traversée du poste de péage de Singrobo, alors que le chargement que nous faisons avec les véhicules de type particulier ou personnel ne coûte que 3.000 F, soit 600F par passager", a fait savoir leur porte-parole, Ismaël Diomandé.
Selon M. Diomandé, les démarches entreprises auprès des responsables du Fonds d’entretien routier (FER) ont été sans succès. C’est pourquoi, a-t-il indiqué, il plaide auprès des autorités pour sauver leur "job".
"Nous plaidons auprès des autorités politiques, afin que des aménagements nous soient accordés. Nous proposons qu’on nous fasse bénéficier de forfaits ou bien qu’on procède à la réouverture de l’ancienne voie Singrobo-N’zianouan sur laquelle nous pourrons exercer librement", a indiqué M. Diomandé.
A l’écouter, leur activité risque de disparaître si rien n’est fait.
"Des collègues ont renoncé à la ligne pour se retrouver à Abidjan pour certains, et pour d’autres, ils ont tout simplement garé les voitures", a fait savoir le porte parole des chauffeurs de N’Zianouan.
(AIP)
kd/gak/kp
Des chauffeurs, rencontrés mercredi par l’AIP, ont expliqué que, depuis l’effectivité du péage, leur activité a pris du "plomb dans l’aile", surtout pour ceux pratiquant la ligne N’Zianouan-Singrobo- Pacobo.
"Nous sommes obligés de payer la somme de 1.250 FCFA pour chaque traversée du poste de péage de Singrobo, alors que le chargement que nous faisons avec les véhicules de type particulier ou personnel ne coûte que 3.000 F, soit 600F par passager", a fait savoir leur porte-parole, Ismaël Diomandé.
Selon M. Diomandé, les démarches entreprises auprès des responsables du Fonds d’entretien routier (FER) ont été sans succès. C’est pourquoi, a-t-il indiqué, il plaide auprès des autorités pour sauver leur "job".
"Nous plaidons auprès des autorités politiques, afin que des aménagements nous soient accordés. Nous proposons qu’on nous fasse bénéficier de forfaits ou bien qu’on procède à la réouverture de l’ancienne voie Singrobo-N’zianouan sur laquelle nous pourrons exercer librement", a indiqué M. Diomandé.
A l’écouter, leur activité risque de disparaître si rien n’est fait.
"Des collègues ont renoncé à la ligne pour se retrouver à Abidjan pour certains, et pour d’autres, ils ont tout simplement garé les voitures", a fait savoir le porte parole des chauffeurs de N’Zianouan.
(AIP)
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