La Côte d'Ivoire va mettre en place une norme nationale de certification de ses produits agricoles, notamment le cacao dont elle est le premier producteur mondial.
Le Conseil du café-cacao, l'organe de gestion de la filière en Côte d'Ivoire, va "réfléchir à la mise en œuvre d'une norme nationale et d'un cadre réglementaire qui va permettre de mieux suivre les activités des sociétés de certification", a annoncé le directeur général adjoint, Edouard N'guessan, lors d'une conférence internationale sur la certification qui a clos ses portes jeudi à Yamoussoukro (centre, 230 km d'Abidjan).
"Le Conseil va arrêter d'ici l'année prochaine une norme propre à la Côte d'Ivoire afin de prendre en compte les spécificités propres au premier producteur mondial de cacao", a-t-il ajouté.
Sur 1,4 million de tonnes de fèves produites annuellement par la Côte d'Ivoire, seulement 300.000 tonnes sont certifiées, selon des chiffres officiels.
Plusieurs certificateurs dont Allianz, First trade, Raine Forex exercent dans le pays et assurent de la qualité du cacao et du café selon leur label.
Pour Edouard N'guessan, les problèmes qui plombent le processus de certification sont connus.
"Les paysans se plaignent du coût élevé de la certification, coût qui n'est pas toujours uniformes variant entre un million et trois millions de FCFA (2.000 et 6.000 USD)", a-t-il expliqué.
Selon M. N'guessan, les paysans se plaignent également du "non- paiement des primes de certification".
"Avec la mise en œuvre d'un cadre réglementaire, nous allons contrôler un peu tout ce que ces certificateurs font sur le terrain et contrôler le paiement effectif des primes de certification aux paysans de Côte d'Ivoire", assure-t-il.
La conférence internationale sur la certification visait à définir le rôle de tous les acteurs du processus de certification, les modalités de mise en œuvre du processus, les voies de financement et les dispositions prises par l'Etat pour encadrer et contrôler le processus
Le Conseil du café-cacao, l'organe de gestion de la filière en Côte d'Ivoire, va "réfléchir à la mise en œuvre d'une norme nationale et d'un cadre réglementaire qui va permettre de mieux suivre les activités des sociétés de certification", a annoncé le directeur général adjoint, Edouard N'guessan, lors d'une conférence internationale sur la certification qui a clos ses portes jeudi à Yamoussoukro (centre, 230 km d'Abidjan).
"Le Conseil va arrêter d'ici l'année prochaine une norme propre à la Côte d'Ivoire afin de prendre en compte les spécificités propres au premier producteur mondial de cacao", a-t-il ajouté.
Sur 1,4 million de tonnes de fèves produites annuellement par la Côte d'Ivoire, seulement 300.000 tonnes sont certifiées, selon des chiffres officiels.
Plusieurs certificateurs dont Allianz, First trade, Raine Forex exercent dans le pays et assurent de la qualité du cacao et du café selon leur label.
Pour Edouard N'guessan, les problèmes qui plombent le processus de certification sont connus.
"Les paysans se plaignent du coût élevé de la certification, coût qui n'est pas toujours uniformes variant entre un million et trois millions de FCFA (2.000 et 6.000 USD)", a-t-il expliqué.
Selon M. N'guessan, les paysans se plaignent également du "non- paiement des primes de certification".
"Avec la mise en œuvre d'un cadre réglementaire, nous allons contrôler un peu tout ce que ces certificateurs font sur le terrain et contrôler le paiement effectif des primes de certification aux paysans de Côte d'Ivoire", assure-t-il.
La conférence internationale sur la certification visait à définir le rôle de tous les acteurs du processus de certification, les modalités de mise en œuvre du processus, les voies de financement et les dispositions prises par l'Etat pour encadrer et contrôler le processus