Le directeur régional des Ressources animales et halieutiques de San Pedro, Akpess Gnangne, a révélé, lors d’une réunion d’information du comité départemental de lutte contre les épidémies, que l’opération d’abattage de porcs entreprise depuis le 9 septembre dans la commune de San Pedro, a permis de tuer, à la date du 16 septembre, 898 bêtes sur les 3.000 porcs visés.
Le directeur régional a précisé, vendredi, au cours d’un bilan partiel, que ces bêtes abattues appartiennent à 88 fermes, et l’on dénombre parmi celles-ci 58 Vera, 540 porcs à l’engrais, 312 truies.
Concernant la désinfection, 141 fermes ont été désinfectées.
Le secrétaire général de la préfecture, N’Dri Kouassi Justin, qui présidait la rencontre, a souligné qu’en dépit des explications données aux éleveurs et à l’ensemble de la population, "il y a toujours des réticences".
Il a noté que certains pensent que la décision d’abattage des bêtes a été prise par les autorités administratives au niveau local, dans le but de favoriser certaines franges de la population qui exercent dans la même filière.
N’Dri Kouassi Justin a expliqué qu’il n’y a aucune intention maligne des autorités locales dans cette opération d’abattage décidée non pas par l’administration locale, mais par le gouvernement dans l’intérêt de la santé publique.
Le directeur régional des Ressources animales et halieutiques a expliqué qu’il y a quelques difficultés de coopération de certains éleveurs qui, de peur de n’avoir plus de sources de revenus, soustraient discrètement leurs bêtes des enclos avant l’arrivée des équipes d’abattage, pour ensuite les faire revenir après leur passage.
Mais, a-t-il souligné, les équipes traquent les animaux laissés dans la nature ainsi que ceux cachés dans les arrière-cours des domiciles.
L’opération étant un abattage sanitaire, les bêtes sont enterrées sur place une fois tuées et dénaturées, précise-t-on.
Prévue initialement pour durer deux semaines, aucune échéance n’est maintenant arrêtée pour l’abattage complet des porcs de la commune de San Pedro dans un rayon de 10 km.
Aucun montant ni aucune date n’ont, pour l’instant, été donnés pour le dédommagement des éleveurs.
L’enquête de la provenance de l’épidémie de peste porcine n’a pas encore donné ses conclusions, précise-t-on.
(AIP)
Jmk/kp
Le directeur régional a précisé, vendredi, au cours d’un bilan partiel, que ces bêtes abattues appartiennent à 88 fermes, et l’on dénombre parmi celles-ci 58 Vera, 540 porcs à l’engrais, 312 truies.
Concernant la désinfection, 141 fermes ont été désinfectées.
Le secrétaire général de la préfecture, N’Dri Kouassi Justin, qui présidait la rencontre, a souligné qu’en dépit des explications données aux éleveurs et à l’ensemble de la population, "il y a toujours des réticences".
Il a noté que certains pensent que la décision d’abattage des bêtes a été prise par les autorités administratives au niveau local, dans le but de favoriser certaines franges de la population qui exercent dans la même filière.
N’Dri Kouassi Justin a expliqué qu’il n’y a aucune intention maligne des autorités locales dans cette opération d’abattage décidée non pas par l’administration locale, mais par le gouvernement dans l’intérêt de la santé publique.
Le directeur régional des Ressources animales et halieutiques a expliqué qu’il y a quelques difficultés de coopération de certains éleveurs qui, de peur de n’avoir plus de sources de revenus, soustraient discrètement leurs bêtes des enclos avant l’arrivée des équipes d’abattage, pour ensuite les faire revenir après leur passage.
Mais, a-t-il souligné, les équipes traquent les animaux laissés dans la nature ainsi que ceux cachés dans les arrière-cours des domiciles.
L’opération étant un abattage sanitaire, les bêtes sont enterrées sur place une fois tuées et dénaturées, précise-t-on.
Prévue initialement pour durer deux semaines, aucune échéance n’est maintenant arrêtée pour l’abattage complet des porcs de la commune de San Pedro dans un rayon de 10 km.
Aucun montant ni aucune date n’ont, pour l’instant, été donnés pour le dédommagement des éleveurs.
L’enquête de la provenance de l’épidémie de peste porcine n’a pas encore donné ses conclusions, précise-t-on.
(AIP)
Jmk/kp