Abidjan - Le Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH) dénonce les frais supplémentaires imposés aux élèves affectés par l’Etat dans les écoles privées, estimant que cela constitue des "entraves au droit à l’éducation".
« Ni les traités internationaux relatifs au droit à l’éducation, ni notre Constitution, encore moins les décrets et autres conventions relatives n’autorisent les promoteurs des établissements d’enseignement privé laïcs et confessionnels conventionnés à soumettre les parents dont les enfants sont affectés dans ces établissements à des frais complémentaires indûment perçus et constitutifs d’entraves au droit à l’éducation », déclare l’organisation dans un communiqué dont copie est parvenue lundi à l’AIP.
« Cela traduit la rupture du principe de l’égalité de tous devant la loi», ajoute le communiqué.
En plus des 3000 FCFA d’inscription, les élèves affectés dans les écoles privées s’acquittent des frais d’inscription fixés par chaque fondateur, alors que la tutelle a plafonné le droit d’inscription à 6000 FCFA dans le public.
Certains fondateurs exigent aux parents d’élèves le paiement de la différence entre la scolarité et le montant fixé par la convention qui lie l’Etat aux écoles privées. Cette convention permet à l’Etat de subventionner à hauteur de 120.000 FCFA la scolarité d’un élève de 6ème affecté dans le privé, et à 140.000 pour un élève de seconde.
(AIP)
dm/kkp/tm
« Ni les traités internationaux relatifs au droit à l’éducation, ni notre Constitution, encore moins les décrets et autres conventions relatives n’autorisent les promoteurs des établissements d’enseignement privé laïcs et confessionnels conventionnés à soumettre les parents dont les enfants sont affectés dans ces établissements à des frais complémentaires indûment perçus et constitutifs d’entraves au droit à l’éducation », déclare l’organisation dans un communiqué dont copie est parvenue lundi à l’AIP.
« Cela traduit la rupture du principe de l’égalité de tous devant la loi», ajoute le communiqué.
En plus des 3000 FCFA d’inscription, les élèves affectés dans les écoles privées s’acquittent des frais d’inscription fixés par chaque fondateur, alors que la tutelle a plafonné le droit d’inscription à 6000 FCFA dans le public.
Certains fondateurs exigent aux parents d’élèves le paiement de la différence entre la scolarité et le montant fixé par la convention qui lie l’Etat aux écoles privées. Cette convention permet à l’Etat de subventionner à hauteur de 120.000 FCFA la scolarité d’un élève de 6ème affecté dans le privé, et à 140.000 pour un élève de seconde.
(AIP)
dm/kkp/tm