Dans les 31 régions de la Côte d’Ivoire se cultive la nouvelle source de richesse. Aujourd’hui, dans bien de localités, s’étendent à perte de vue des hectares de champ de piment Bec d’oiseau. Parce que cette culture procure aux paysans, une grande autonomie et une belle aisance financière. D’ailleurs, le Réseau des producteurs du piment Bec d’oiseau (Repropi) se bat pour pérenniser cette culture. A titre d’exemple, à l’intérieur du pays, notamment à Tiébissou, pour 750kg de piment Bec d’oiseau séché récolté sur un ha en raison de 2.000 FCFA/kg, un heureux paysan a perçu la somme de 1.500.000 FCFA. Au Sud, dans le département d’Adzopé, c’est 3.900.000 FCFA qu’a reçu un producteur pour 1.950 kg de piment Bec d’oiseau séché récolté sur un ha. Au Nord, dans la région de Touba, ce sont 1.554.000 FCFA qui ont été remis à un cultivateur pour 777 kg de piment séché pour 1/4ha. Dans l’Ouest du pays précisément à Gagnoa, ce sont 559.000 FCFA qui ont été empochés par un planteur pour 279,5kg de piment de Bec d’oiseau. Et à Daloa, c’est la somme de 1.567.000 FCFA qui a été encaissée par un agriculteur pour avoir produit 783,5kg pour un ha. Dans l’Est, à Goumeré/Tabagne, un heureux paysan a récolté 409,5 kg pour un montant de 819.000 FCFA. Dans une des localités de cette région, à Didiévi pour être précis, le jeune planteur Anicet Yao Kouassi a reçu la somme de 512.000 FCFA pour 250 kg de piment Bec d’oiseau séché. Et a même été décoré par le préfet dudit département comme acteur de développement. Cette nouvelle culture comme l’a expliqué le Directeur marketing de Repropi, Zunon Thierry aux coopératives agricoles de Didiévi, est un projet agricole des plus prometteurs. Il faut préciser que le Repropi donne des conseils et apporte des appuis ainsi que les moyens pour la réalisation d’une plantation du piment Bec d’oiseau.
BS
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