La Côte d'Ivoire est toujours épargnée par Ebola, mais pour combien de temps ? Le pays se prépare depuis plusieurs mois déjà. De nombreux experts internationaux se relaient à Abidjan, des médecins épidémiologistes du CDC - le centre pour la prévention des maladies, basées à Atlanta -, mais aussi des médecins de la sous-région. S'ils sont unanimes pour saluer le bon niveau de préparation de la Côte d'Ivoire, ils ont identifié plusieurs points que le gouvernement pourrait améliorer. Avec l'arrivée du virus, il y a quelques jours, dans un district libérien frontalier de la Côte d'Ivoire, la tension monte.
Les médecins du CDC conseillent notamment la création d’une salle de commandement qui réunirait des représentants des différents corps concernés en cas d’épidémie. Un dispositif qui permettrait une meilleure coordination, ce qui fait en général défaut dans les crises en tout genre. La Cédéao, elle, pousse à l’ouverture des couloirs humanitaires et économiques, décidée début septembre par la Côte d’Ivoire, suite aux recommandations de l’instance sous-régionale. L’Organisation ouest-africaine de la Santé (OOAS), est venue proposée son aide pour que deux points de passage soient ouverts, l'un avec la Guinée, l’autre avec le Libéria. Le docteur Xavier Crespin est le directeur de cet organisme : « Nous, on propose de faire, en préfabriqué, une sorte de salle avec un équipement minimum : une table, une armoire, le matériel pour prendre la température. On placerait un infirmier et, un agent d’hygiène et d’assainissement, qui vont se relayer avec une autre équipe, de façon quotidienne. Au cas où il y a un cas suspect, on a prévu également un véhicule sur place qui permettrait, tout de suite, de transporter la personne dans le centre le plus proche où des dispositions meilleures sont prises ». L’OOAS propose 150 000 dollars pour participer à la mise en place de ce dispositif, soit environ 80 millions de francs CFA.
Les médecins du CDC conseillent notamment la création d’une salle de commandement qui réunirait des représentants des différents corps concernés en cas d’épidémie. Un dispositif qui permettrait une meilleure coordination, ce qui fait en général défaut dans les crises en tout genre. La Cédéao, elle, pousse à l’ouverture des couloirs humanitaires et économiques, décidée début septembre par la Côte d’Ivoire, suite aux recommandations de l’instance sous-régionale. L’Organisation ouest-africaine de la Santé (OOAS), est venue proposée son aide pour que deux points de passage soient ouverts, l'un avec la Guinée, l’autre avec le Libéria. Le docteur Xavier Crespin est le directeur de cet organisme : « Nous, on propose de faire, en préfabriqué, une sorte de salle avec un équipement minimum : une table, une armoire, le matériel pour prendre la température. On placerait un infirmier et, un agent d’hygiène et d’assainissement, qui vont se relayer avec une autre équipe, de façon quotidienne. Au cas où il y a un cas suspect, on a prévu également un véhicule sur place qui permettrait, tout de suite, de transporter la personne dans le centre le plus proche où des dispositions meilleures sont prises ». L’OOAS propose 150 000 dollars pour participer à la mise en place de ce dispositif, soit environ 80 millions de francs CFA.