Abidjan – Construite et entièrement équipée à hauteur de 69,6 millions FCFA par la Société africaine des plantations d’hévéa (SAPH, groupe SIFCA), la résidence du sous-préfet de Toupah (22 km de Dabou), Mme Trabi, lui a été livrée vendredi, au cours d’une cérémonie officielle de remise des clés.
Au dire du directeur général de la SAPH, Marc Génot, les travaux effectués comprenant la construction de la villa, la clôture, les raccordements électriques, le transformateur et le mobilier, s’inscrivent dans le programme d’accompagnement des communautés voisines des unités agricoles intégrées (UAI), financé à travers un budget annuel dépendant de la santé de la SAPH.
M. Génot qui a déploré la réduction du budget alloué au programme depuis quelques années, a précisé que les projets sont toutefois maintenus et établis par les communautés, et choisis par les autorités en fonction de leur priorité. La réalisation de ces projets est confiée à la SAPH.
Le directeur général de la SAPH a remis les clés de la résidence au chef du village de Toupah qui les a à son tour données au préfet de la région des Grands-ponts, Kouakou Assoman. Ce dernier les a restituées au sous-préfet de Toupah.
Par la voix de son porte-parole, M. Agnimel, la notabilité a exprimé sa gratitude à ses bienfaiteurs du jour. Il a rendu hommage au préfet qui, dit-il, continue de les considérer comme ses administrés malgré leurs nombreux défauts, et sollicité auprès de la SAPH et des autorités administratives, d'autres actions de ce genre.
« Aidez-nous à nous entendre et surtout à vous comprendre (…) sur le difficile chemin du progrès », a plaidé le porte-parole devant le préfet, avant d’exprimer aussi sa gratitude au sous-préfet de Toupah, Mme Trabi (entourée de ses homologues de Dabou et Lopou) dont il dit savoir « que le sens du devoir apportera beaucoup de satisfaction à ses administrés ».
Quant au préfet de la région des Grands-ponts et du département de Dabou, il a estimé que c’est un grand défi qui vient ainsi d’être relevé. « C’était gênant qu’une femme autorité se trouve sans toit », a-t-il avoué, rappelant la situation difficile vécue par le sous-préfet lorsque son bail a été résilié. Une situation qui a amené le sous-préfet, accueilli par le CNRA, à « s’éloigner » de ses administrés.
Le préfet a salué l’esprit qui a animé le DG et le directeur de l’UAI de Toupah, Kouakou N’Dry, ainsi que la grandeur d’esprit des villageois et de la notabilité qui ont abouti à la construction de ladite résidence. Le représentant régional du chef de l’Etat a souligné la politique hardie d’Alassane Ouattara visant à construire ou réhabiliter, à travers le territoire national, les résidences et bureaux du corps préfectoral, par ailleurs doté de véhicules.
La coupure du ruban symbolique suivie de la visite guidée et d’une prière de bénédiction du « joyau architectural » par des guides religieux (prêtre, pasteur, imam) a clos la cérémonie entamée par une libation. Ce, avec la promesse faite par le préfet d’en réaliser la copie conforme à Lopou. La résidence, bâtie sur 4800m² avec une surface utile de 234,10m², comprend quatre chambres toutes équipées d’une salle d’eau, un séjour, une cuisine…
(AIP)
cmas
Au dire du directeur général de la SAPH, Marc Génot, les travaux effectués comprenant la construction de la villa, la clôture, les raccordements électriques, le transformateur et le mobilier, s’inscrivent dans le programme d’accompagnement des communautés voisines des unités agricoles intégrées (UAI), financé à travers un budget annuel dépendant de la santé de la SAPH.
M. Génot qui a déploré la réduction du budget alloué au programme depuis quelques années, a précisé que les projets sont toutefois maintenus et établis par les communautés, et choisis par les autorités en fonction de leur priorité. La réalisation de ces projets est confiée à la SAPH.
Le directeur général de la SAPH a remis les clés de la résidence au chef du village de Toupah qui les a à son tour données au préfet de la région des Grands-ponts, Kouakou Assoman. Ce dernier les a restituées au sous-préfet de Toupah.
Par la voix de son porte-parole, M. Agnimel, la notabilité a exprimé sa gratitude à ses bienfaiteurs du jour. Il a rendu hommage au préfet qui, dit-il, continue de les considérer comme ses administrés malgré leurs nombreux défauts, et sollicité auprès de la SAPH et des autorités administratives, d'autres actions de ce genre.
« Aidez-nous à nous entendre et surtout à vous comprendre (…) sur le difficile chemin du progrès », a plaidé le porte-parole devant le préfet, avant d’exprimer aussi sa gratitude au sous-préfet de Toupah, Mme Trabi (entourée de ses homologues de Dabou et Lopou) dont il dit savoir « que le sens du devoir apportera beaucoup de satisfaction à ses administrés ».
Quant au préfet de la région des Grands-ponts et du département de Dabou, il a estimé que c’est un grand défi qui vient ainsi d’être relevé. « C’était gênant qu’une femme autorité se trouve sans toit », a-t-il avoué, rappelant la situation difficile vécue par le sous-préfet lorsque son bail a été résilié. Une situation qui a amené le sous-préfet, accueilli par le CNRA, à « s’éloigner » de ses administrés.
Le préfet a salué l’esprit qui a animé le DG et le directeur de l’UAI de Toupah, Kouakou N’Dry, ainsi que la grandeur d’esprit des villageois et de la notabilité qui ont abouti à la construction de ladite résidence. Le représentant régional du chef de l’Etat a souligné la politique hardie d’Alassane Ouattara visant à construire ou réhabiliter, à travers le territoire national, les résidences et bureaux du corps préfectoral, par ailleurs doté de véhicules.
La coupure du ruban symbolique suivie de la visite guidée et d’une prière de bénédiction du « joyau architectural » par des guides religieux (prêtre, pasteur, imam) a clos la cérémonie entamée par une libation. Ce, avec la promesse faite par le préfet d’en réaliser la copie conforme à Lopou. La résidence, bâtie sur 4800m² avec une surface utile de 234,10m², comprend quatre chambres toutes équipées d’une salle d’eau, un séjour, une cuisine…
(AIP)
cmas
